Le REVEIL ASSASSIN
150 pages
Français

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Description

Déjà 15 années se sont écoulées depuis qu’Aly a changé de vie. Quinze années parfaites à vivre honnêtement, à être un père et un mari aimant. Rien n’aurait pu le faire renoncer à cette nouvelle vie. Sauf…
C’était une de ces nuits qui semblaient interminables. Deux ambulanciers allaient porter secours à un adolescent agressé violemment. Cette attaque portait la signature… Celle d’un règlement de comptes. Aly craignait le pire; son passé le rattrapait. Éthan se trouvait entre la vie et la mort, et c’était probablement à cause de lui. Il était temps de déclarer la guerre à Ferrucci, son ancien patron et parrain de la mafia. Il connaissait que trop bien l’organisation et savait où porter les coups les plus dévastateurs.
Les policiers craignaient plus que tout le retour du Fils des Diamants. Aux bulletins d’information, on ne parle que de la terrible vague meurtrière qui touche la ville. La panique s’est installée à Montréal. Aly n’a pas perdu la main. Son passé violent a laissé en lui des habiletés hors du commun pour semer la violence, alimenter la peur et répandre le sang. La vengeance a réveillé l’assassin en lui…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 avril 2019
Nombre de lectures 12
EAN13 9782925009009
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

©Les éditions ÉdiLigne Inc.
www.E diLigne.ca
Candiac (Québec), Canada
Tél. : 514 990-6534 / 1 800 990-6534
info@ediligne.ca
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre: Le réveil de l’assassin / écrit par J.A. Gonzalez.
Noms: Gonzalez, J. A., 1984- auteur.
Description: Mention de collection: Le fils des diamants ; 1
Identifiants: Canadiana 20190015330 | ISBN 9782924016367 (couverture souple)
Classification: LCC PS8613.O5895 R48 2019 | CDD C843/.6—dc23
ISBN 978-2-924016-36-7 (couverture souple)
ISBN 978-2-925009-00-9 (ePUB)
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2019
Certificat d’enregistrement du droit d’auteur de l’OPIC no 1155207
Éditrice : Annie-Claude Larocque
Photo de la couverture : © Shutterstock
Illustrations de la couverture : Pierre Rig Rodrigue
Correction : Carine Paradis Correction d’épreuves : Féminin pluriel
Conception de la couverture : Annie-Claude Larocque et Pierre Rodrigue
Mise en pages : Annie-Claude Larocque
Première impression : 2019
Imprimé au Québec, Canada par ImpriMedia

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
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Mon grand-père a dit :
Le premier pas vers la vie éternelle est de mener une vie qui vaille la peine que les autres se souviennent.
Voici mon premier...
À vous tous qui lisez ceci, mon premier roman, merci !
Merci de me lire, merci d’avoir choisi ce livre qui se trouvait parmi tant d’autres. Merci de me faire confiance. Merci de donner vie aux personnages qui, sans vous, n’auraient vécu que dans mon imagination. Voici ma plus grande fierté, le résultat de la somme de mes plus douloureux revers.
À mon idole, un homme imparfait, mais un père exemplaire. À mes enfants. À mon amour ainsi qu’aux anciennes, merci !


Chapitre 1
Montréal
Rien ne nous remue plus les tripes que les souvenirs des occasions manquées et le parfum du bonheur qu’on a laissé filer.
Guillaume Musso
« 911, quelle est votre urgence ? »
Un nouvel appel entrait. Le téléphone n’avait pas cessé un seul instant. La voix de la femme à l’autre bout du fil tremblait, elle était en état de choc, en panique.
— Je suis sur l’avenue Alfred, en face des terrains de basketball du parc Saint-Laurent, à Montréal-Nord. Je suis dans ma voiture. J’essaie de ne pas me faire voir. Ils sont sept ou huit environ et ils sont en train de le tabasser, ils vont le tuer ! 
La détresse de la femme était palpable. Elle était à la fois envahie par la peur de se faire voir des voyous et horrifiée par les événements dont elle était témoin. L’adrénaline coulait à toute allure dans ses veines, elle en avait des nausées.
— Calmez-vous, madame, j’ai de la difficulté à bien vous comprendre. Répétez, s’il vous plaît ; à quel endroit êtes-vous et qui est en train de se faire tabasser ? dit la téléphoniste de la centrale d’aide tout en tapant les premiers renseignements sur son clavier.
La dame, affolée, reprit son récit, mais sa voix n’était pas plus calme. Malgré tout, elle parvint à donner plus de détails sur l’agression.
— Il y a six personnes qui sont en train de tabasser un petit gars. Je ne sais pas comment ça a commencé, mais je les ai vus commencer à le pousser d’un côté et de l’autre. Quand le gars a lancé un premier cri, le plus costaud du groupe a sauté et lui a donné un coup de pied au visage qui l’a jeté par terre. Là, y en a deux qui sont partis et se sont postés aux deux extrémités du parc, comme s’ils montaient la garde pour laisser leurs copains faire ce qu’ils ont à faire « en paix ». Ensuite, un autre gars du groupe a traîné le jeune, qui avait déjà l’air inconscient, jusqu’à l’arrière des estrades, où ils ont recommencé à lui donner des coups de pied partout. Et là, eh bien ils sont encore en train de le frapper. Ils lui donnent des coups au visage, partout, madame, envoyez quelqu’un vite !
Au fur et à mesure que la dame racontait les faits dont elle était témoin, la répartitrice constatait la violence de l’agression et la gravité de la situation. Elle dépêcha la police sur les lieux, mais ne prévint pas les techniciens ambulanciers tout de suite, puisque les assaillants étaient toujours sur place. Quatre patrouilles du poste de police 39 arrivèrent presque simultanément sur les lieux dans les minutes qui suivirent l’appel. Ils furent rapides, mais pas assez. Les agresseurs avaient déjà pris la fuite. Ils avaient laissé le jeune dans un endroit où on ne le trouverait pas facilement. Aucun d’entre eux ne se doutait qu’ils laissaient un témoin, qu’une dame les avait aperçus depuis sa voiture et que l’appel à l’aide était déjà lancé. À l’arrivée des policiers, le parc était vide, silencieux ; l’ambiance était lourde et sinistre. Le parc avait été la scène d’une attaque brutale.
Les autopatrouilles arrivèrent par l’avenue Salk parce qu’elle facilitait l’accès aux terrains de basketball grâce à un chemin en gravier réservé aux camions de la ville qui s’occupent de l’entretien du parc. D’abord, les agents de police ne virent rien : pas de corps, pas de victime ; même le témoin, la dame qui avait fait l’appel au 911, avait disparu. Quelques secondes de recherche suffirent toutefois pour qu’un des agents remarque les empreintes ensanglantées sur le sol : ces dernières conduisaient à l’arrière des terrains. Le garçon était là, laissé pour mort, caché entre les arbres et les estrades, le visage ensanglanté, inconscient.
— Par ici ! cria un des agents lorsqu’il aperçut le corps d’Éthan.
— Merde ! J’appelle des renforts ! s’exclama un des policiers.
Le parc fut encerclé par des voitures de police quelques secondes plus tard.
Lorsque l’ambulance partit avec la victime, des techniciens de la SIJ furent appelés sur les lieux, ainsi qu’un enquêteur de crimes majeurs du SPVM. Le parc Saint-Laurent n’était désormais plus un parc, c’était une scène de crime. En raison du bruit causé pas les sirènes, les policiers qui se parlaient entre eux et le va-et-vient des patrouilles, les habitants du voisinage commencèrent à se réveiller. Intrigués par tout le brouhaha, plusieurs résidents du secteur sortirent, en pyjama, pour voir de plus près et apprendre quelque chose sur ce qui venait de se passer. Les agents de police interrogèrent les curieux avec les questions habituelles : « Avez-vous entendu quelque chose ? Avez-vous vu quelque chose d’inhabituel ? » Personne n’avait vu ou entendu quoi que ce soit. D’autres autopatrouilles firent le tour du quartier à la recherche d’individus qui auraient pu avoir l’air suspects, mais la chance n’était pas de leur côté. Quant aux techniciens de la SIJ, ils ratissèrent le secteur à la recherche de mégots de cigarettes, de bouteilles, ou de n’importe quel autre déchet pouvant leur fournir de l’ADN ou des empreintes digitales qui les relieraient aux agresseurs.

Le moniteur de l’ambulance se ralluma. Il était 3 h 6. Les deux ambulanciers n’en étaient pas à leur première intervention de cette longue nuit. Comme c’était son habitude, Simon avait commencé son quart de travail en tant que TAP2. Il était donc responsable de la conduite et des communications radio avec l’hôpital, afin de le préparer à leur arrivée. Sarah, en tant que TAP1, avait la responsabilité de veiller sur le patient et était aussi responsable de ses soins. Ils avaient échangé leur rôle après chaque appel, jusqu’à celui-ci.
Le couple croyait que le reste de la nuit serait plus tranquille ; après tout, ils n’étaient pas les seuls ambulanciers en service cette nuit et ils n’avaient même pas eu

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