Les Murs de l Angoisse
141 pages
Français

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Description

Après « Le Substitut de l’Or Noir » et « Opération Isula Rosa », voici le dernier volet de la trilogie de Christian Sauli, intitulé « Les Murs de l’Angoisse ».
Après plusieurs années d’absence, Marcus Otéro réapparaît sur la scène internationale du crime, bien décidé à se venger de Cris Sorel, ex-agent des services secrets Français, qui a deux reprises l’a mis en échec, et emporté sa création : le substitut du pétrole fossile, la formule Solix.
« Les Murs de l’Angoisse » est un thriller haletant et efficace. Des descriptions chocs et des scènes terrifiantes propulsent le lecteur dans un climat de tension habilement instauré, qui vous fera plonger dans une atmosphère angoissante.

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2016
Nombre de lectures 6
EAN13 9782312049052
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Murs de l’Angoisse
Christian Sauli
Les Murs de l’Angoisse
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04905-2
« Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. »
Edmund Burke
Remerciements
Ils s’imposent pour plusieurs personnes en particulier :
À ma Tante Roseline de Solenzara ,
À Patrick WIART , Directeur du Centre de détention
de Casabianda ,
À Jean - Baptiste PAOLI , dit Batti , mon ami et collègue, maire de Solaro ,
À Laurence GALEA , psychologue, pour ses précieux conseils sur les traumatismes psychologiques décrits dans le livre,
A la Brigade de Gendarmerie d’Aléria ,
et enfin à ma ravissante et tendre épouse Valérie pour son soutien sans failles dans la rédaction de ce roman.
Avant -propos
Après plusieurs années d’absence, Marcus OTERO réapparaît sur la scène internationale du crime bien décidé à se venger de Cris Sorel, ex-agent des services secrets Français, qui a deux reprises, l’a mis en échec et emporté avec lui la formule du substitut du pétrole fossile, la formule Solix. Le criminel, gravement brûlé au visage lors de leur dernière confrontation, ne cesse alors de persécuter Estelle la femme de Sorel et leur fils Mathieu, en faisant preuve d’une rigueur et d’une détermination implacable. Bientôt la menace se précise, cruelle, imparable… Par un beau dimanche ensoleillé d’août, alors que la jeune femme et le petit passent une journée au Luna Park d’Ajaccio, le machiavélique OTERO décide de passer à l’action. Pointant le canon de son revolver sur eux, il enlève Estelle, mais laisse l’enfant.
Quand la femme se réveille, elle s’aperçoit qu’elle est prisonnière dans un pailler isolé en plein maquis. Pour elle, c’est le début d’un enfer où le monstre fera de la jeune femme sa chose… Torture psychologique, physique, abus sexuels… Tout y passera. Le plus dur commence alors pour l’ex-agent secret qui doit surmonter ce traumatisme, réapprendre à canaliser sa colère, sa haine et surtout à accepter l’effroyable vérité : il connaît le nom, les pratiques, les motivations et la rancœur du ravisseur dont le but ultime se résume à deux actions : châtier Sorel et sa femme et récupérer la formule Solix .

L’Étincelle
Tony avait horreur que des inconnus entrent dans son bar, fouinent ou posent des questions. Mais il les accueillait malgré tout. Éconduire un nouveau client, quel qu’il soit, s’avérait être délicat au regard de certains habitués dont le casier judiciaire était long comme le bras. Les voyous qui fréquentaient L’Étincelle étaient toujours à l’affût de la moindre occasion de prouver ce qu’ils valaient afin d’acquérir une renommée incontestable dans le milieu du crime.
L’Étincelle était un bar qui ne manquait pas de caractère. Des murs sombres où de vieux cadres poussiéreux faisaient pâles figures, un sol crasseux et un mobilier vétuste qui avait dû traverser les époques, confortaient l’image d’un établissement glauque et presque hors du temps. Les inconnus étaient plutôt mal vus. Ils n’apportaient que suspicion et problèmes. Aussi, lorsqu’un homme, vêtu d’un long pardessus et capuche rabattue sur la tête, entra, Tony eut la certitude que les ennuis ne faisaient que commencer et que l’individu ne ressortirait jamais en un seul morceau.
Les conversations cessèrent et la quinzaine d’habitués attablés, toisèrent longuement l’homme encapuchonné, assis au bar. Tony remarqua également que tous les clients avaient posé leur verre. L’ambiance, déjà malsaine, devenait irrespirable. Le seul son perceptible était à présent le bourdonnement continuel du gros ventilateur fixé au plafond. Tony fit mine d’ignorer l’attitude de sa clientèle et même de son nouveau client, faisant semblant de ne pas l’avoir vu. Mais lorsque l’inconnu ouvrit la bouche, il lui fut impossible de le négliger plus longtemps.
– Barman ! Un whisky glace, s’il vous plaît.
L’homme n’avait pas relevé la tête pour passer la commande et comme il avait gardé sa capuche, il fut impossible à Tony de savoir si son visage était aussi terrifiant que sa voix. Une voix rocailleuse semblant venir de l’enfer. Dans un silence de cathédrale, Tony attrapa un verre d’une propreté relative, jeta deux glaçons, puis y et versa un fond de scotch. Puis, il se dirigea vers le bout du comptoir où était accoudé l’inconnu. Il déposa le verre sur le zinc face à l’homme et jeta un bref coup d’œil au visage dissimulé sous la capuche. La pénombre qui régnait dans le bar était bien trop épaisse pour qu’il puisse distinguer des traits précis. Il n’insista pas de peur de se faire surprendre en train d’épier.
– Ça vous fera dix euros.
– Dix euros ?
– C’est ça !
– Alors pour ce tarif, remplissez le verre.
Il régnait à présent une atmosphère mortuaire, un silence de tombe, à l’exception du bruit du gros ventilateur qui semblait gagner en intensité. Tony qui évitait de croiser le moindre regard, reprit la bouteille et remplit le verre à ras bord. L’homme lui tendit un billet de dix euros.
– Tenez. Là, j’en ai pour mon pognon.
Le barman se saisit du billet tourna le dos à la salle et dans le tintement de la caisse enregistreuse le rangea dans le tiroir. C’est à ce moment précis que les discussions dans le bar reprirent bon train. Mais une voix se distingua des autres. Une voix également rauque, caverneuse que Tony reconnut aussitôt. C’était celle de Matt Hooper, l’un de ses plus détestables clients.
– Qu’est-ce que tu viens faire ici, l’étranger ? Qu’est-ce que tu cherches ?
Hooper était assis en compagnie de trois acolytes à une table située à moins de deux mètres derrière l’inconnu. C’était un sale type de forte corpulence, hirsute, mal rasé et bagarreur comme à peu près toutes les raclures qui fréquentaient ce troquet. Il était, depuis longtemps dans le collimateur de la Police. Toujours tourné vers sa caisse, Tony inspira profondément et se prépara psychologiquement au foutoir qui allait suivre inévitablement. Les arsouilles attablés avaient déjà descendu plusieurs verres et Hooper, comme à chaque fois, se sentait d’humeur belliqueuse.
Tony se retourna pour faire face à ses clients et remarqua que l’étranger n’avait pas bougé d’un pouce, ni touché son verre. De plus, il restait muet aux multiples questions de Matt Hooper. Et ça, c’était de mauvaise augure. Un jour, Tony avait vu Hooper dérouiller un homme, uniquement parce que celui-ci avait osé le regarder dans les yeux. Il poussa un soupir de soulagement lorsque l’individu assis au bar se décida à répondre juste avant que Matt Hooper ne répète ses questions.
– Tranquille l’ami ! Je ne cherche aucun problème.
Hooper ne le laissa pas finir sa phrase. Il affichait un rictus menaçant, puis se leva.
– Eh bien, tu vois l’étranger, c’est moi le problème… on dirait bien que tu m’as trouvé !
L’homme encapuchonné ne réagit pas. Il resta assis sur son tabouret, les yeux rivés sur son verre encore plein. Hooper s’approcha de lui et s’accouda au bar. D’un geste insolent, il lui abaissa brusquement sa capuche, découvrant l’horreur d’une tête d’apocalypse ravagée par de profondes brûlures. Hooper surpris par ce visage de cauchemar fit deux pas en arrière.
– Je répète : qu’est-ce que tu viens… faire… i… ci ? Insista -t-il.
– Je cherche un associé pour un bon job et certains renseignements pour une mission très spéciale qui concerne un ancien agent de la DGSI. Tu te souviens peut-être de Cris Sorel avec l’affaire de la formule Solix qui a défrayé la chronique ?
– Ouais ! Et qu’est-ce qui te fait croire qu’ici on peut te tuyauter sur ce guignol ?
– Je vais t’affranchir mon gars ! C’est un bar à voyou, ici. Non ? Toi, par exemple : Tu t’appelles Matt Hooper, t’es une crapule de la pire espèce. Tu t’es fait serrer par Sorel et tu as tiré six ans de placard grâce à lui !! Exact ?
Hooper resta sans voix. Il dévisageait son vis-à-vis. Personne ne lui avait encore jamais parlé de la sorte. Derrière son bar, Tony tremblait de tous ses membres.
– Écoute trouduc. Ici, on n’aime pas les fo

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