Pleins feux sur la banque
121 pages
Français

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Pleins feux sur la banque , livre ebook

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Description

Plus rien ne va à la banque! Suite à la commission d’un vol à main armée, les employés d’une institution bancaire disparaissent les uns après les autres, et ce, dans d’atroces souffrances. Reste à savoir qui se cache derrière ces crimes crapuleux. Mais s’agit-il seulement d’un seul et même individu ? Rien n’est moins sûr, à moins que le tueur ait plus d’une signature.
Pour résoudre l’énigme, la police fait appel à Shawn Ford et Noah Lafrenière, deux enquêteurs que tout divise et qui ne semblent avoir, comme unique point commun, que le sens inné de la bêtise. Sauront-ils vraiment démasquer le ou… les coupables ?
Pour Madame Brassard, directrice du personnel de la banque, rien n’est moins sûr !
M.L. Lego, qui ne nous avait rien servi depuis un peu plus de deux ans, a momentanément laissé ses personnages de la série Vengeance pour nous offrir ce nouveau roman policier, rempli d’intrigues et d’humour. Maintenant à la tête de sa propre maison d’édition, les moments d’écriture se font pour elle de plus en plus rares, mais tout de même, elle nous promet le tome 3 de Vengeance. “L’intrigue est là, dans ma tête, je dois juste trouver le temps de la mettre sur papier”, nous dit-elle.
Ce livre est également disponible dans les formats PDF et papier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 février 2016
Nombre de lectures 16
EAN13 9782924594209
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières

Chapitre 1 6

Chapitre 2 18

Chapitre 3 27

Chapitre 4 34

Chapitre 5 44

Chapitre 6 56

Chapitre 7 66

Chapitre 8 77

Chapitre 9 102

Chapitre 10 123
Pleins feux sur la banque

M.L. Lego
Conception graphique de la couverture: M.L. Lego

Photo du couvert arrière: Jim Lego

© M.L. Lego, 2016

Dépôt légal – 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

ISBN:978-2-924594-20-9
Aussi disponible au format papier

Les Éditions La Plume D’or reçoivent l’appui du gouvernement du Québec par l’intermédiaire de la SODEC
À toi, Shawn!
Chapitre 1

Marie-Lou

Comme tous les matins, Marie-Lou se leva tel un robot, une routine qui lui plaisait bien. Tout était prêt de la veille: la cafetière était programmée, sa tenue de travail était déjà choisie et son petit déjeuner n’attendait qu’à être dégusté. Tout ceci faisait partie de son train-train quotidien. Dès la deuxième sonnerie du cadran, elle sautait du lit et marchait en direction de la salle de bain en laissant tomber sa culotte au sol. Puis, assise dans la douche, elle se laissait réveiller par l’eau chaude. Ce matin-là, elle se surprit à penser à ce qu’elle avait fait la veille, non sans regretter de s’être couchée aussi tard. Elle sentait encore les doigts de Sébastien sur son corps. Ce type savait exactement comment la prendre. À ce dernier mot, elle sourit, car prendre était celui qui convenait le mieux à cette courte nuit.
Une fois réveillée, elle coupa l’eau et sortit de la baignoire. Elle attrapa sa serviette au passage et la noua autour d’elle. Du coup, elle frissonna. Pas de doute, cette journée promettait d’être froide. Sentant l’odeur du café qui s’était répandue dans tout l’appartement, elle s’en servit une tasse, ajouta un peu de lait et alla s’installer devant la télévision juste à temps pour entendre le présentateur annoncer qu’il faisait moins treize sur Montréal. C’est le moment que choisit son chien Loup pour venir se blottir près d’elle. Ce drôle de chien, elle l’avait recueilli dans un refuge un mois plus tôt, suite au décès prématuré de son chien Gizmo. Mort d’un cancer du pancréas, ce dernier était tout pour elle. Presque un fils. À peine deux jours après ce triste événement, ne pouvant se résigner à vivre sans la présence d’un chien, elle parcourut différents sites Internet, à la recherche d’un chien à vendre. C’est ainsi qu’elle tomba sur la photo de Loup, un magnifique épagneul cocker pure race de deux ans, abandonné quelques jours plus tôt par sa maîtresse. Si le chien s’était adapté très facilement à sa nouvelle vie, Marie-Lou ne mit que très peu de temps à deviner l’origine de son nom. L’animal, effectivement, se mettait à hurler chaque fois qu’il entendait une sirène d’ambulance. Même s’il hurlait fort, cela ne le rendait que plus attachant.
Alors qu’il commençait à lui mordiller la main, Marie-Lou lui donna une petite tape sur le museau. Du coup, il descendit du canapé et alla jouer avec une balle de tennis. Regardant l’heure, Marie-Lou constata qu’il était près de sept heures trente. Détestant être en retard, elle se leva dans le but de se préparer, puis se dirigea à la cuisine, suivie de Loup qui n’espérait rien de mieux qu’une ration de croquettes. La jeune femme se resservit du café, débrancha la cafetière et mordit dans un bagel aux fraises. Elle resserra sa serviette au-dessus de sa poitrine et décida de se maquiller avant d’enfiler ses vêtements. Ce faisant, elle se contempla dans le miroir. Ses cheveux blonds et longs tombaient jusqu’au milieu de son dos, alors que ses magnifiques yeux verts lui apparaissaient plus cernés qu’à l’habitude. Elle traça un fin trait noir sur ses paupières, juste à la base des cils, et appliqua une poudre d’une teinte légèrement rosée sur ses joues. Satisfaite du résultat, elle se défit de sa serviette et en tenue d’Ève, alla dans sa chambre.
Elle mit des sous-vêtements et se mira à nouveau. Grande, mince, maquillée et en petite tenue, elle dégageait un côté femme fatale qu’elle mettait rarement en valeur. Repensant à la soirée de la veille, son corps en demandait encore. Si elle aimait le sexe, elle aimait moins l’idée qu’elle aimait cela! De son histoire avec Sébastien, elle voulait tout et rien à la fois. Elle aimait qu’il la désire, qu’il l’aime et qu’il réclame sa présence plus que quelques heures par semaine, mais outre cela, jamais il ne s’était prononcé sur leur relation. Son intérêt s’était toujours limité aux flatteries physiques. À croire que les sentiments réels, pour lui, étaient inexistants. La plupart du temps, les lendemains se limitaient à un petit déjeuner silencieux, marqué par de timides sourires. Tout ça pour dire qu’en fin de compte, elle le connaissait bien mal, ce type. Elle savait qu’il n’était pas l’homme de sa vie, tout comme à trente-deux ans, elle ne se sentait pas prête à avoir des enfants et à se soumettre aux contraintes d’une vie bien rangée. Par contre, elle aimait savoir que si jamais, un jour, elle devait changer d’idée, il y avait quelqu’un pour jouer le rôle. Sébastien serait-il un bon père? Peut-être. Mais qu’importe. Elle, elle ferait une bonne maman et c’est tout ce qui importait. Lorsqu’elle était enfant, son père n’avait jamais été très présent et à elle seule, sa mère avait assumé à merveille les rôles de père et de mère. Il n’était donc pas nécessaire qu’un homme soit l’image parfaite du bon père de famille si son désir d’avoir un enfant s’avérait un jour être le plus fort. Étant la seule dans son groupe d’amies à ne pas avoir quelqu’un de stable de sa vie, elle supportait mal la pression de ses proches à cet effet, encore moins les commentaires de sa jeune sœur, mère de trois petits garçons. Cela la faisait néanmoins sourire, jugeant que le célibat était loin d’être désagréable. Elle était libre et de ce fait, c’est elle seule qui décidait si elle devait revêtir de la lingerie sexy ou encore, un bon vieux survêtement.
Elle passa une jupe et une chemise, épingla à son col l’insigne de sa banque : un petit carré doré avec, au centre, le chiffre un d’inscrit en argent. La banque où elle travaillait depuis maintenant plus de trois ans offrait les taux les plus avantageux et utilisait les vêtements de ses employés comme support publicitaire. Elle mit un gilet et un manteau, rangea ses souliers dans un sac et chaussa ses bottes. Ainsi vêtue, elle était loin de ressembler à la femme fatale qui quelques minutes plus tôt, se regardait dans la glace. Elle glissa un rouge à lèvres dans sa poche et s’empara de son bagel qu’elle entendait terminer dans l’auto.
Muguette

La rame de métro était bondée, les portes restaient ouvertes et pour la troisième fois, une voix féminine annonçait à l’interphone que tous les départs sur la ligne verte étaient retardés. Muguette pestait. Encore un fichu problème avec ce métro de merde! Trois fois, cette semaine, trois fois! Voilà qui la mettrait encore plus en retard, elle qui avait dormi dix minutes de trop, le confort de son lit l’ayant convaincue de prendre ce risque. Il lui faudrait encore une fois trouver une excuse pour éviter les foudres de madame Brassard. Avec son sourire d’employée modèle, cette vieille peau de mal baisée avait l’art de cueillir les retardataires à la porte et de leur enlever leur bonne humeur. C’était là son plaisir. Les portes du métro se refermèrent enfin. Muguette émit un sourire en profanant, comme toujours, mille et une obscénités à l’encontre de cette femme qu’elle méprisait. Encore quatre stations et deux coins de rue à parcourir et elle y serait avec à peine dix minutes de retard. Ce matin, ce serait la faute du métro, tiens! Pas question de porter elle-même le blâme. Ce boulot à la banque, disons-le, n’était pas sa tasse de thé. Vraiment pas son truc. Si elle l’exécutait, c’était uniquement pour payer son loyer, son paquet de cigarettes quotidien et ses cuites du vendredi soir. Pour elle, le lundi était synonyme de souffrance et le vendredi, de délivrance. Elle détestai

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