Le pouvoir des ténèbres
278 pages
Français

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Le pouvoir des ténèbres , livre ebook

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Description

Le 10 septembre 2001, Peter Coben, oeuvrant comme ingénieur informatique pour la NSA, décèle un composant électrique suspect. Cette découverte conduit les autorités sur la piste d’un gigantesque réseau d’écoute électronique envers le gouvernement américain. Au terme de l’investigation, les responsables devront faire face à l’incommensurable horreur de leur détection. Sans le savoir, Peter Coben devenait l’artisan d’une effroyable spirale à l’issue catastrophique.
Au même instant, un survol des montagnes Blanches de la Nouvelle-Angleterre tourne au cauchemar. Alexandra Richard et Christopher Ross seront désunis par un funeste coup du destin, amorçant ainsi un cycle de démence explosive. Christopher Ross affrontera davantage que la cupidité pour secourir Alexandra. Il sera contraint de traverser l’enfer afin de retrouver celle qu’il aime, car il trouvera sur son chemin l'organisation Sentinum qui ne permettra à personne de contrecarrer ses projets…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2013
Nombre de lectures 14
EAN13 9782896836734
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Max Carignan
Copyright © 2012 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Paulo Salgueiro
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Paulo Salgueiro
ISBN papier 978-2-89667-700-9
ISBN PDF numérique 978-2-89683-672-7
ISBN ePub 978-2-89683-673-4
Première impression : 2012
Dépôt légal : 2012
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Carignan, Max
Sentinum
Sommaire : t. 1. Le pouvoir des ténèbres -- t. 2. L’ange de la mort.
ISBN 978-2-89667-700-9 (v. 1)
ISBN 978-2-89667-701-6 (v. 2)
I. Titre. II. Titre : Le pouvoir des ténèbres. III. Titre : L’ange de la mort.
PS8605.A743S46 2012 C843’.6 C2012-941547-2

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À la mémoire de mon père, Gérard Carignan. Merci papa, pour toutes ces journées passées ensemble.

À Nancy, toute ma reconnaissance. Sans ton support, ton amour et ta confiance, jamais ce roman n’aurait vu le jour.
« La persévérance est invincible. C’est par elle que le temps dans son action détruit et renverse toute puissance. »
Plutarque
46-125



« C’est la mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C’est le but de la vie et c’est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir. »
Charles Baudelaire
1821-1867



« Ce que l’on fait par amour l’est toujours par-delà le bien et le mal. »
Friedrich Wilhelm Nietzsche
1844-1900
Chapitre 1
10 septembre 2001, 5 h 30 Maryland, États-Unis
D e l’humble avis de Peter Coben, quelque chose ne collait pas. L’ingénieur de 32 ans avait, une semaine auparavant, décelé une toute petite impédance électrique sur le réseau intranet sécurisé de la NSA. Cette légère résistance, d’à peine 3 milliohms, l’empêchait de trouver le sommeil, et cela se transformait en une pure obsession.
Il filait au-dessus de la limite permise sur l’autoroute Baltimore-Washington Parkway quand ses pensées devinrent brusquement limpides. De prime abord, un dispositif clandestin était branché sur le réseau de télécommunications de la nsa . Il avait fait part de cette hypothèse à son supérieur, la semaine précédente. La réaction de ce dernier avait été vive et directe.
— Impossible, Peter ! Il est invraisemblable, et même loufoque, compte tenu de l’architecture complexe de notre système de télécoms, de le pirater de l’extérieur. Mais faites donc comme d’habitude : ignorez mon opinion personnelle et envisagez toutes les possibilités.
Les idées de Peter s’enchaînaient désormais à un rythme délirant.
« Et si la menace provenait plutôt de l’intérieur ? »
Il faillit manquer la bretelle de sortie exclusivement réservée aux employés de la nsa . Ce crack de l’informatique avait, à l’âge de 12 ans, démonté son premier micro-ordinateur Tandy trs -80 sous prétexte de vérifier s’il parviendrait à l’assembler de nouveau. Il avait par la suite réalisé de brillantes études au mit , l’Institut de technologie du Massachusetts. Dès sa sortie de l’université, il avait obtenu un poste exceptionnel à titre d’ingénieur en réseautique pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, à Fort Meade, en banlieue de Washington.
En ce frais matin d’automne, Peter Coben gara sa Toyota Prius à motorisation hybride en bordure de l’immense aire de stationnement de la nsa . Il incarnait un rôle anonyme au sein de cet organisme gouvernemental américain aux dimensions titanesques. La nsa ne fut connue du public qu’en 1957, où on lui accorda alors le surnom No Such Agency : une telle agence n’existe pas !
Le but de l’Agence de sécurité nationale des États-Unis ­d’Amérique était de collecter et traiter tous les genres de communications terrestres. L’ensemble des transmissions émanant de l’électromagnétisme, de satellites et de l’Internet, ou encore voyageant par lien filaire, était contrôlé afin de garantir la sécurité du pays. Des bases d’écoute, des stations d’interception et des satellites recueillaient toutes les communications terrestres. Un sous-marin guettait également les émissions diffusées par le biais de câbles posés au fond des océans.
Les données amassées convergeaient à Fort Meade, au Maryland, le siège social de la nsa . Ces milliards de renseignements étaient regroupés par mots-clés, puis traités par des essaims de cryptanalystes, de mathématiciens et d’informaticiens qui étaient secondés par des superordinateurs ainsi que des logiciels performants. Lorsqu’une combinaison de mots constituait une menace potentielle pour le pays, une alerte était automatiquement générée. Des avancées technologiques de reconnaissance d’empreinte vocale permettaient également d’identifier certains interlocuteurs suspects, même s’ils occultaient légèrement leur voix.
Cependant, le procédé restait incomplet. Malgré les centaines de millions de dollars dépensés en conception et en mise à niveau, une faille causée par la négligence humaine était susceptible d’être à tout moment exploitée par un ennemi. Des individus aux intentions hostiles pourraient alors porter une oreille attentive aux communications de ceux qui croyaient tout savoir. Être le premier à détenir l’information pour en tirer avantage procurait sans conteste une longueur d’avance. Il s’agissait là de la nouvelle puissance moderne.
Peter Coben était sur le point de dévoiler une découverte qui lui vaudrait de passer à l’histoire ! Évidemment, à la nsa , l’histoire se bornait à la nsa , mais cela n’en demeurait pas moins prestigieux !
Il galopait maintenant à toute vitesse sur le revêtement de l’aire de stationnement. Ses grandes jambes disproportionnées donnaient du fil à retordre à son corps dégingandé, qui peinait à garder son équilibre. D’ailleurs, le gardien de sécurité posté à l’accueil parut embarrassé par la situation. Il se demanda si le jeune célibataire surexcité dont les yeux étaient presque sortis de leurs orbites avait consommé quelques substances illicites.
— Ça va, Peter ? interrogea le gardien perplexe, en se levant derrière la vitre de son poste d’accueil.
— Oui… oui… monsieur Scott, répondit-il, le souffle saccadé.
Peter fit glisser sa carte d’identité magnétique, puis s’engouffra à travers les tiges croisées du tourniquet de contrôle d’accès.
— Je pense… avoir trouvé un truc… incroyable ! continua-t-il.
— Moi aussi, c’est ce que je pensais, lorsque j’ai rencontré ma femme ! plaisanta le gardien. Ah, ces nerds ! s’exclama-t-il tandis que l’ingénieur s’esquivait au bout du couloir.
Une fois à son bureau, Peter se débarrassa d’une boîte de pizza restée ouverte depuis la veille. Son contenu lui semblait fort moins appétissant. En ces premières lueurs du jour, l’endroit était désert. Cela lui permit de progresser rapidement d’une salle d’ordinateurs à l’autre. Au beau milieu de tout le matériel de haute technologie, des lumières clignotantes et des indicateurs acoustiques, l’ingénieur à l’esprit chimérique s’imagina s’être cybernétisé en avatar du monde binaire, tel le programmeur Kevin Flynn, personnage vedette du film tron . Peter arpentait le même parcours tous les jours. Aujourd’hui, en revanche, ses globes oculaires pétillaient et son index dro

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