Sur les traces du caïd

Juliana Gomez

Description

Depuis plusieurs jours déjà, monsieur Andrieux demeure sans nouvelles de sa fille Pascale. Alarmé par cette disparition aussi subite que troublante, il décide de se rendre sur les lieux de cette mystérieuse volatilisation. Une enquête effrénée débute alors, sous les ordres de trois officiers de police provenant de la célèbre brigade parisienne du 36, quai des Orfèvres. Une furieuse investigation qui les mènera au cœur du crime organisé et de la malheureusement célèbre traite des blanches. Récit en perpétuel mouvement, "Sur les traces du caïd" nous plonge au sein d’une enquête palpitante. Mêlant habilement faits historiques et épisodes romancés, Juliana Gomez élabore un ouvrage captivant, tenant son lecteur en haleine dès l’introduction du récit. Le suspense ininterrompu occasionné par cette intrigue haletante provoque alors un enthousiasme non dissimulé. Une œuvre tumultueuse et passionnante.

Sujets

• Suspense
• Traite des Blanches
• Enquête de police

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 30 mars 2012
• Nombre de lectures: 76
• EAN13: 9782748355833
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Sur les traces du caïd

Du même auteur

Nos divorcés trente ans après Société des écrivains, 2005. La vie d’une famille de paysans en 1920 Société des écrivains, 2006. Vous resterez dans mon cœur Éditions Publibook, 2008.

Juliana Gomez Sur les traces du caïd

Publibook

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Toute ressemblance avec les personnages de ce roman serait pure coïncidence.

Paris, 1970.

Au printemps de cette année-là, deux jeunes femmes disparaissaient mystérieusement, dans les quartiers chics de la Madeleine et de l’Opéra, à Paris. La police nationale avait été alertée par leurs employeurs respectifs, très étonnés que leurs secrétaires ne soient plus revenues travailler de- puis le 10 avril. À la suite de cette plainte, des recherches furent effectuées par la police de proximité. Toutefois, sans résultat, le dossier resta en suspens.

Lundi 15 avril. Les parents d’une jeune femme disparue, de- meurant à Marseille, se présentèrent au e commissariat du 3 arrondissement pour déclarer que leur fille Pascale ne leur donnait plus aucun signe de vie depuis plusieurs jours. Le père, monsieur Andrieux, après avoir porté plainte auprès du commissaire Rossi, voulut se rendre à Paris afin de rencontrer le patron qui l’employait. Il voulait aussi interroger ses collè- gues de bureau pour savoir si elles connaissaient les relations que sa fille aurait pu avoir en dehors de son travail.

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Le lendemain, pour la toute première fois de sa vie, il entreprit un long voyage en train, ce qui lui laissa le temps de réfléchir à la dernière conversa- tion téléphonique qu’il avait eue avec son enfant… Impossible de s’en souvenir en raison de son état d’énervement ; de plus, à son âge, la mé- moire commençait à lui faire défaut. Lorsqu’il arriva gare de Lyon, il héla un taxi e qui le conduisit au commissariat du 8 arrondis- sement. Pendant le parcours, il constata que les rues de la capitale étaient aussi embouteillées que celles de Marseille. Il parvint, trente minutes plus tard, sans encombre devant l’hôtel de police de la rue Clément-Marot. Après avoir payé sa course au chauffeur, il monta péniblement les marches qui le menèrent jusqu’à la grande porte grillagée noire et or. Là, un policier en faction lui ouvrit la lourde porte et lui demanda dans quel service il voulait se rendre. « Je dois, lui dit-il, me présenter au service des personnes disparues ! » Quand le commissaire Morin le reçut, il le fit entrer dans une grande pièce et le pria de s’asseoir dans le fauteuil en cuir noir qui se trouvait face à son bureau. Pendant qu’il tirait un par un les ti- roirs de son secrétaire, monsieur Andrieux jeta un rapide coup d’œil autour de lui et fut très surpris de voir que les trois fenêtres éclairant la pièce étaient presque aussi hautes que celles de la basi- lique Notre-Dame de la Garde. Il remarqua aussi qu’il y avait une très jolie statuette en albâtre po-

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