Rudyard Kipling - Oeuvres
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Rudyard Kipling - Oeuvres , livre ebook

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Description

Le Classcompilé n° 91 contient les oeuvres de Rudyard Kipling.


Rudyard Kipling, né à Bombay, alors en Inde britannique, le et mort à Londres, le , est un écrivain britannique. Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906). Il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes (Mandalay (1890), Gunga Din (1865) et Tu seras un homme, mon fils (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888). Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle », un précurseur de la science-fiction et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse. Son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées. (Wikip.)


CONTENU DE CE VOLUME:
ROMAN
LA LUMIÈRE QUI S’ÉTEINT (1891)
NOUVELLES
TROIS TROUPIERS ET AUTRES HISTOIRES (1888)
AU HASARD DE LA VIE (1891)
LA PLUS BELLE HISTOIRE DU MONDE
LES BÂTISSEURS DE PONTS
AUTRES CONTES
LE LIVRE DE LA JUNGLE (1894)
LE SECOND LIVRE DE LA JUNGLE (1895)
DU CRAN (1923)
VOIR AUSSI
UN ROMAN DE RUDYARD KIPLING


Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
EAN13 9782918042785
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

RUDYARD KIPLING ŒUVRES N°  91
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-78-5
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.2 (07/06/2021), 2.1 (22/01/2020), 2.0 (06/02/2017), 1.3 (12/12/2017), 1.2 (05/03/2017), 1.1 (1/06/2016), 1.0 (31/08/2015)
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Ebooks libres et gratuits  : La lumière qui s’éteint, Le second livre de la Jungle, Les bâtisseurs de ponts, La plus belle histoire du monde.
— Wikisource  : Au hasard de la vie ( Gallica/BnF ) , Du cran! ( Wikisource ) , Autres contes [ Internet Archive / MSN/ NYPL , 3 images ] , Le livre de la jungle ( Google Books/Université du Michigan ) ; [v. 2] Trois troupiers et autres histoires ( Gallica/BnF ) .

— Couverture  : Elliott & Fry, 15 June 1895, Library of Congress, Prints & Photographs Division, Bain Collection, LC-DIG-ggbain-00 693. ( Wikimedia Commons )
— Page de titre  : The World’s work, 1919. Internet Archive. Université de Toronto. ( Wiki. Com. )
— Image pré-sommaire  : circa [1886-89], carte postale. Cliché Bourne & Shepherd. Beinecke Rare Book & Manuscript Library, Yale University. ( Wiki. Com. )
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .

LISTE DES TITRES
R UDYARD K IPLING (1865-1936)
ROMANS
O RIG .
T RAD .
LA LUMIÈRE QUI S’ÉTEINT
1891
1900
NOUVELLES
TROIS TROUPIERS ET AUTRES HISTOIRES
1888
1926
AU HASARD DE LA VIE
1891
1928
LA PLUS BELLE HISTOIRE DU MONDE
1893
1900
LES BÂTISSEURS DE PONTS
1898
1902
AUTRES CONTES


LE LIVRE DE LA JUNGLE
1894
1899
LE SECOND LIVRE DE LA JUNGLE
1895
1899
DU CRAN  !
1923
1925
VOIR AUSSI
UN ROMAN DE RUDYARD KIPLING
1892
PAGINATION
Ce volume contient 531 562 mots et 1 376 pages.
01. TROIS TROUPIERS ET AUTRES HISTOIRES
146 pages
02. AU HASARD DE LA VIE
166 pages
03. LA PLUS BELLE HISTOIRE DU MONDE
149 pages
04. LA LUMIÈRE QUI S’ÉTEINT
200 pages
05. LES BÂTISSEURS DE PONTS
134 pages
06. AUTRES CONTES
84 pages
07. LE LIVRE DE LA JUNGLE
148 pages
08. LE SECOND LIVRE DE LA JUNGLE
181 pages
09. DU CRAN  !
120 pages
10. UN ROMAN DE RUDYARD KIPLING
35 pages
TROIS TROUPIERS ET AUTRES HISTOIRES
S OLDIERS T HREE , 1888
Traduction par Théo Varlet.
Éléments bibliographiques :
Première édition et source de la présente édition  : (Éditeur et date) Nelson, 1926.
146 pages
TABLE
TROIS TROUPIERS
L’HISTOIRE DU SOLDAT LEAROYD
LE DEUS EX MACHINA
UN SOLIDE CHENAPAN
AVEC LA GRAND’GARDE
EN FAIT DE SIMPLE SOLDAT…
JACK LE NOIR
LA GRANDE BORDÉE DE LA CLASSE
DESSINS EN NOIR
DRAY WARA YOW DEE
LE CHÂTIMENT DE DUNGARA
AU THANA DE HOWLI
JUMEAUX
AU VINGT-DEUX
EN TEMPS D’INONDATION
L’ENVOI DE DANA DA
NOTES
Titre suivant : AU HASARD DE LA VIE
TROIS TROUPIERS
( SOLDIERS THREE )

Récits illustrant certains passages de la vie et des aventures des simples soldats Terence Mulvaney, Stanley Ortheris et John Learoyd.

We be Soldiers Three [1] — Pardonnez-moi, je vous en prie.
L’HISTOIRE DU SOLDAT LEAROYD
Et il raconta une histoire.
Chroniques du Bouddha Gautama.
Loin des atteintes des officiers de compagnie qui vous harcèlent de revues de paquetage, loin des sergents au nez fin qui reniflent la pipe fourrée dans le rouleau de literie, à trois kilomètres du tumulte des casernes, se trouve la Trappe. C’est un vieux puits à sec, ombragé par un pipal [2] tordu, et entouré d’herbe haute. Là, dans les temps révolus, le soldat Ortheris avait établi son magasin et sa ménagerie pour ceux-là de ses biens, morts ou vifs, qu’il ne pouvait décemment introduire dans sa chambrée de la caserne. Là, pêle-mêle avec des poules de Houdan, étaient rassemblés des fox-terriers au pedigree indubitable mais d’un droit de propriété plus que douteux, car Ortheris était un braconnier invétéré et le plus notoire parmi un régiment composé d’experts chapardeurs de chiens.
Jamais plus ils ne reviendront, ces longs soirs indolents où Ortheris, sifflotant en sourdine, circulait à l’instar d’un vétérinaire parmi les victimes de sa ruse internées au fond du puits ; alors que Learoyd, assis dans la niche, lui donnait de sages conseils sur la manière de traiter les « klebs » et que Mulvaney, perché dans l’enfourchure du pipal et agitant ses énormes bottes en guise de bénédiction par-dessus nos têtes, nous charmait par ses récits d’amour et de guerre, et par ses curieux souvenirs des cités et des hommes.
Ortheris… vous qui êtes enfin au port dans la « petite boutique d’oiseaux empaillés » vers laquelle soupirait votre cœur ; et vous, Learoyd… retourné dans le nord fumeux aux enceintes de pierre, parmi le fracas des métiers à tisser de Bradford ; et vous, Mulvaney… grisonnant, tendre et très prudent Ulysse qui suez sur les terrassements d’une ligne de l’Inde centrale… jugez si j’ai oublié nos jours d’autrefois passés dans la Trappe !

Ortheris, qui croit toujours en savoir plus que les autres, prétendait que ce n’était pas une vraie dame, mais une vulgaire Eurasienne [3] Je ne nierai pas que sa couleur était quelque peu foncée. Mais elle roulait voiture, et avec de bons chevaux encore, et elle avait des cheveux si pommadés qu’on pouvait se mirer dedans, et elle portait des bagues de diamants et une chaîne en or, et des habits de soie et de satin qui devaient coûter bon, car il n’est pas de boutique au rabais qui en tienne assez d’un modèle pour suffire à une personne comme elle. Elle s’appelait Mme de Souza, et quand je fis sa connaissance ce fut grâce à Rip, le chien de notre colonelle.
J’ai vu des quantités de chiens, mais Rip était le plus joli spécimen de fox-terrier que j’aie jamais eu sous les yeux. Il ne lui manquait que la parole, et la dame du colonel en faisait plus de cas que si c’eût été un chrétien. Elle avait des enfants à elle, mais ils étaient en Angleterre, et elle dépensait sur Rip toutes les gâteries et les mignardises qui revenaient de bon droit à un enfant.
Mais Rip tenait un peu du vagabond : il avait l’habitude comme qui dirait de sauter le mur de la caserne, et il se baladait partout comme s’il eût été le chef des cantonnements venu en tournée d’inspection. Le colonel le cingla une fois ou deux, mais Rip s’en moquait, et il continuait de faire ses tours, en agitant sa queue comme pour signaler au monde entier qu’il n’allait « pas mal, merci, et vous-même ? » Et alors le colonel, qui ne savait pas se conduire avec les chiens, s’avise de l’attacher. Un chien vraiment épatant, et il n’y a pas à s’étonner que cette dame, Mme de Souza, se soit éprise de lui. Dans les dix commandements il y en a un qui dit : « Tu ne convoiteras pas le bœuf ni l’âne de ton prochain » ; mais il n’est pas question des fox-terriers, et il se peut que ce soit la raison pourquoi Mme de Souza convoita Rip, quoiqu’elle allât régulièrement à l’église avec son mari, qui était encore plus foncé qu’elle, tellement que, s’il n’avait pas eu un si bel habit sur le dos, on l’aurait qualifié de noir sans pour cela dire un mensonge. On racontait qu’il avait gagné ses pépètes dans le jute [4] et ça lui en avait rapporté rudement.
Or, voyez-vous, une fois Rip attaché, la santé de ce pauvre vieux frère commença de ne plus être fameuse. Aussi, comme j’avais le renom de m’y connaître en fait de chiens, la dame du colonel m’envoie chercher et me demande quelle est sa maladie.
— Eh bien, que je dis, il a attrapé le cafard, et ce qu’il lui faut c’est sa liberté et de la compagnie comme à nous tous ; il se pourrait bien que ça le ranimerait d’attraper quelques rats. C’est vulgaire, madame, que je dis, d’attraper des rats, mais c’est dans le tempérament des chiens, et aussi de s’offrir un tour et de rencontrer quelques autres chiens pour passer le temps à causer et boxer un peu comme un chrétien avec les camarades.
Mais elle se récrie que son chien à elle ne doit jamais se battre et que les chrétiens non plus ne se battent pas.
— Alors, à quoi servent les militaires ? que je lui dis.
Et je lui explique les qualités opposées des chiens, ce qui est une des choses les plus curieuses qui soient, quand on vient à y réfléchir. Car ils apprennent à se conduire comme des gentlemen de naissance, faits pour la meilleure compagnie… on m’a prétendu que la Veuve [5] elle-même raffole des bons chiens et qu’elle les reconnaît quand elle les voit aussi bien que n’importe qui ; puis d’autre part ils courent après les chats et se mêlent à toutes sortes d’infâmes bagarres des rues, et tuent des rats, et se battent comme des diables.
La dame du colonel me répond :
— Eh bien, Learoyd, je ne suis pas de votre avis, mais dans un sens vous avez raison, et j’aimerais que vous emmeniez promener Rip avec vous de temps en temps, mais il ne faut pas le laisser se battre, ni poursuivre les chats, ni rien faire d’affreux.
Je vous rapporte ses propres paroles.
Ainsi donc Rip et moi nous sortions nous promener le soir, car c’était un chien qui v

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