Après la fonte des glaces
170 pages
Français

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Description

Après quelques années de bonheur et de prospérité, Emeline, qui est heureuse entre ses époux et ses enfants dans une communauté qui vit en harmonie et protégée par les scorpions, voit leur tranquillité compromise par des changements climatiques étranges.
La Terre en convalescence, veut retrouver son équilibre.
Emeline et sa famille vont devoir affronter de nouvelles épreuves.
À nouveau, les survivants vont devoir lutter.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 avril 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9791029010491
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Après la fonte des glaces
Monique Medecin
Après la fonte des glaces
Tome 2
Les Éditions Chapitre.com
13, rue du Val de Marne 75013 Paris
Du même auteur
Après la fonte des glaces, Tome 1 , chapitre. com, 2020
© Les Éditions Chapitre.com, 2020
ISBN : 979-10-290-1049-1
Encore merci pour ton soutien et ton courage papa.
Chapitre 1. Fin été 3103 – A la recherche des renforts
Nous voici réunis, mon épouse Marion, mes plus proches collaborateurs et les citoyens que nous avons sauvés, en sécurité dans le bunker en cours de construction par les Elites que nous avons trouvé aux abords de la ville. Nous savons à présent qu’il existe d’autres factions qui peuvent renforcer nos rangs et, suite à la proposition de Loïc, le citoyens que nous avons libéré lors de notre première incursion dans la cité, nous avons décidé d’envoyer un groupe chercher de l’aide auprès des rebelles, pendant que nos scorpions lancent un appel à leurs congénères.
Loïc, Tann et Alex viennent à peine de partir que j’ai déjà une boule au ventre. Le fait que Marion ne soit pas plus rassurée que moi augmente mon inquiétude. Je regrette déjà d’avoir laissé mes hommes avec cet homme que je ne connais pas.
Malgré l’aval de Tom resté sur l’île avec nos familles, j’ai du mal à faire confiance au point que je les aurai bien accompagnés. Je sais que je vais me ronger les sangs jusqu’à leur retour. Il y a quelque chose dans son récit qui ne me plaît pas, je n’arrive pas à savoir quoi et ça me met mal à l’aise.
Toutefois, il y a ici beaucoup de choses à faire. Soigner tous les citoyens malades, les aider à se structurer et à trouver une occupation correspondant à leurs capacités, alors je m’attelle à la tâche.
Je répartis mes hommes de manière que chacun constitue une équipe de travail dans les compétences qui leurs sont propres. Ensuite ils nomment des têtes d’équipe chargées de recruter des ouvriers pour les seconder.
Je pense que le plus difficile est de faire prendre conscience aux citoyens que tout le travail qu’ils vont fournir à partir d’aujourd’hui est uniquement pour leur bien-être personnel contrairement à ce qu’ils ont toujours connu avec le gouvernement.
La notion de partage est totalement absente de leur conception de la vie, c’est à nous de les aider à l’intégrer.
Je me mets en quête de réparateurs afin d’apporter de l’aide à François qui est seul pour le moment à assurer une charge de travail phénoménale. Je fais le tour des réfugiés, me présente à eux et leur demande qui est doué dans la réparation des machines. Je trouve deux individus décharnés qui m’affirment savoir tout réparer. Ils me soutiennent également qu’ils savent construire tout ce qu’on veut avec n’importe quoi.
Je les conduis auprès de François qui les regarde d’un air dubitatif, puis décide de leur accorder sa confiance. Afin de les tester il leur confie la mission d’inverser le système de recyclage d’un appareil, puis se concentre à nouveau sur son travail. Je les abandonne et reprends ma recherche, car à trois, il leur faudra des semaines pour réaliser la transformation du système de recyclage de l’air. Je trouve quatre autres personnes, dont deux femmes. Je les guide auprès de notre génie de la bidouille que je trouve dans un état d’excitation qui m’inquiète aussitôt.
– Regarde Robin ! Ils ont des mains d’or ! C’est fantastique ce qu’ils ont réalisé. Non seulement ils ont inversé le recyclage, mais ils l’ont modifié pour qu’il soit plus performant !
À la suite de cette démonstration de leurs capacités, François m’assure parvenir à faire les modifications en quelques jours. Cette nouvelle m’enchante. Je lui demande s’il a encore besoin de main-d’œuvre. Il me confirme qu’ils sont à présent assez nombreux et que les travaux iront plus vite.
C’est donc rassuré que je poursuis mon but, c’est-à-dire aider chacun à trouver sa place.
*
Les sentinelles donnent l’alerte. Nous avons de la visite. C’est Loïc qui, comme il nous l’a promis, nous ramène la troupe des rebelles précédée de leur chef Clovis.
J’accueille le retour de Loïc, Tann et Alex avec soulagement. Ils ont accompli leur mission avec brio et en vingt-quatre heures.
Loïc fait les présentations, puis nous conduisons les nouveaux arrivants vers leurs demeures afin qu’ils s’y installent. Clovis et moi faisons une brève réunion, ce qui nous permet de constater que nous avons les mêmes idées et que nous nous entendrons bien, d’autant que je lui cède volontiers la position de leader.
J’ai du mal à dormir et même l’intervention de Marion pour alléger le poids de mes soucis n’y fait rien. Je ne cesse de penser qu’il y a à présent assez d’hommes pour soulever une armée bien plus nombreuse que celle du gouvernement. Mais beaucoup plus faible, non entrainée, qui ne nous permettra pas de gagner la guerre.
Pour me calmer, je me promène le long d’une coursive qui longe tout un jardin situé au centre du bunker. Je réfléchis aux possibilités qui s’offrent à nous. Elles sont nombreuses en apparence, mais une fois que je mets dans la balance les points négatifs, elles se réduisent à presque rien.
Nous n’avons pas assez d’armes. Les citoyens ne sont pas entrainés au combat. Ils sont si faibles physiquement, qu’il faudrait des semaines pour qu’ils soient aptes à mener un assaut. Nous ne savons rien de la cité et de sa configuration. Nous ignorons combien d’Elites habitent la cité et combien sont de notre côté. Nous n’avons qu’une vague idée de la puissance de feu de la cité. Nous savons qu’il y a des soldats super entrainés qui protègent le Chef Suprême, mais nous ne savons pas combien ils sont et de quelles armes ils sont équipés. Ensuite, il y a l’armée que nous connaissons.
Maintenant, je fais mentalement la liste des priorités. Celles-ci en revanche, sont nombreuses. Plus j’y pense, plus il y en a. C’est à désespérer. Je pousse un soupir de résignation. Je ne dois pas perdre courage et surtout, je dois réunir les personnes concernées afin de discuter de tous ces sujets qui bourdonnent dans ma tête.
– Bonjour Robin !
Je me tourne vers la personne qui m’interpelle. C’est Clovis qui se dirige vers moi à grands pas décidés, un sourire aux lèvres, le visage détendu.
– Bonjour Clovis. Comment allez-vous aujourd’hui ?
– Beaucoup, beaucoup mieux, vraiment ! Mais vous…
– En effet, de nombreux soucis s’entrechoquent dans mon crâne.
– Et si nous les traitions ensemble ?
– Justement j’allais vous le proposer. Allons dans un endroit plus approprié. Venez, je vous conduis.
Nous nous dirigeons d’un même pas vers une salle suffisamment grande pour accueillir une vingtaine de personnes. Au centre de celle-ci, se trouve une immense table avec des fauteuils disposés autours. Devant un tel luxe, Clovis s’exclame.
– Eh bien ! Ils ne se privent de rien ces salauds !
– Vous n’avez pas tout vu.
Arrivent presque en même temps, nos hommes de confiance respectifs. Alexandre et Tann pour moi. Gréor et son fils Julien pour Clovis.
Une fois tout le monde installé, Clovis nous fait un résumé des dernières nouvelles envoyées par les autres camps. Elles se résument à peu de choses.
– Nous n’avons aucune nouvelle des phénomènes. Nous ne savons pas s’ils sont toujours terrés dans leur refuge ou s’ils ont fui. En ce qui concerne les citoyens enfermés dans la ville, leur situation a encore empiré. Les distributeurs de gélules fonctionnent de plus en plus mal. Certaines gélules sont vides, l’eau n’est plus traitée, des maladies sont en train de se développer et se transforment en épidémies. Les morts se comptent par dizaines.
Robin, propose :
– Je pense qu’il est temps de leur venir en aide. Avec votre soutien ce sera possible. Je propose d’envoyer des éclaireurs faire des repérages pour établir un plan d’action, ensuite, nous attaquerons et nous guiderons les citoyens libérés dans les sanctuaires que nous avons découverts.
Clovis opine de la tête.
– Je suis d’accord sur le principe.
Nous abordons ensuite les sujets concernant l’organisation, la répartition des tâches, la sécurité des bunkers et la reprise des récoltes. Gréor, nous informe du résultat de ses investigations.
– Nous avons découvert une grotte dans laquelle les Elites ont aménagé des terres cultivables avec l’éclairage nécessaire pour la pousse des légumes. Je propose que nous désignions un groupe d’agriculteurs pour s’occuper de ces terres et commencer les cultures.
La réunion avec Clovis et nos seconds terminée, je me rends auprès de mon épouse et m’apprête à lui proposer une promenade pour nous détendre avant la nuit. Je la trouve en compagnie de Dimitri et Rodrigues. Ils discutent paisiblement et me sourient en m’aper

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