Au-delà des collines

Marie Nocenti

Description

2036. Un virus inconnu déferle sur la Terre. Plus virulent qu’Ebola, plus mortel que la Grippe Espagnole, plus contagieux que le Covid-19, il plonge le monde entier dans le chaos.

Mary, une jeune femme rescapée, tente de survivre à la pandémie en ralliant l’ouest des États-Unis dans l’espoir de trouver une communauté épargnée par la sauvagerie humaine.

Faisant face à de multiples mauvaises rencontres, fusillades et attaques d’animaux sauvages, elle n’aura de cesse d’affronter les multiples dangers sur son chemin afin d’atteindre son but...

« Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation. Dans une atmosphère post-apocalyptique, l’histoire est toutefois portée par un vent d’espoir.

Sujets

• Science Fiction
• Fiction
• Littérature
• Apocalypse
• Pandémie
• Civilisation
• Dystopie

Informations

• Publié par: IS Edition
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782368452882
• Langue: Français

Extrait

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www.is-edtion.com

ISBN(Livre): 978-2-36845-287-5

ISBN(Eboks): 978-2-36845-28-2

ResponsableduComitédelecture: PascaleAverty
Directriced'ouvrageetcorections: iMaaPlu Di rina
Couverture/ ilustration(s): LesSolot/ hptosoeDopis t

Colection«Asiclarow»

Directeur: HaraldBénoliel

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utilisationcolective.Toutereprésentationoureproductionintégraleoupartiele,faitepar
quelqueprocédéquecesoit,sansleconsentementdel'auteur,desesayants-droits,oude
l'éditeur,estiliciteetconstitueunecontrefaçon,auxtermesdel'articleL.35-2etsuivantsdu
Codedelapropriétéintelectuele.

MARIENOCENTI

DÉDICACE

Àmesproches,pourleursoutienetleuramour.

AVERTISSEMENT

Lesnoms,lespersonagesetlesévénementssontle
l'auteur.Touteresemblanceavecdespersonages,
seraitpurecoïncidence.

fruit de l'imagination de
dessituationsoudeslieux

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Chicago,le7juin2036
esoleilselevaitderièrelesgrata so,agicChe deislec- eduahc
tandisLyovnneiaed tcé stslarg atéen as,uq eel safçades vitrées re eschlè fdet anut
lumièrechasdes a létuitean stiuneS .peu à peant rbsei qn uel smo
rayonsdorésauréolaientlespiermitâb seu'd stnee ilvon géanores d
étincelantesdécochéessurlavile.
Unemotoroulaitlentementsurlachaus'ueeéatlcseq ée d'obs encombrle
évitaitavecprudenceetaglité.Voitures,bus,scoters,vélos,postesde
télévision,pousetrées étaient aban,dsov lasiseé evtnenéssurlachausée,et
parfoismêmedeschausiaerirtéiane svaont es dproples u serilosriat dût
conertes etient désunseé atL sea evs anesues ,slis icnet nif en.euqigar ureîta
aucun signe de vie excepté des animaux rôdant en quête de nouriturequise
sauvèrentaubruitdumoteur.
Laconductriceobservaitats let en lx,eulisniam seeépsirc r les su etnvime
guidonetlecorpstendud'uneatenteinsupblta Se.or dabalaynor gerait sans
ces e sonifa ertèmirép nn ueripicnt'a deg.rd nautlevéneg du lont au Tou
trajet,eleresenit ertne ergorp ellee ncleagaléc d v oivacee tès technologique
l'absence de vie humaine. La solitude lui pesait, mais elepréféraitdemeurer
seule plutôt que de se joindre aux rares survivants qui se comportaient
commedesbarbares.Eln suntio rour laif neta ed obs'e t aigeli rexif àetta nos
ne pas penser à sa perspective d'avenir qui l'angoisaitteriblement.Ele

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esarmees li brs quedl re snil aamivrtenemdut ev riuoyuuf alaientsavision,
mêmesi,aufonddesonâme,ele aruap ti ee rien vréféré nyaasegd io rudp
désolation qui défilait devant ses yeux. Une vision d'apocalypse qui, il y a
quelques mois à peine, n'existait que dans les films de science-fiction.
Chicago semblaitfigéepourl'éternité,semblableàunephotographie
immortalisant la scène de dévastation d'un monde où plus rien ne
fonctionaitetdanslequeleor s étéicos al àuilént hune s d' sapauegetemfria
technologiedepointes'étaientgripés.
JusteavantdeprendreladirectiondeMin es,lipoealefitunehaltepour
jeterundernierregardsurlavilours pluelques j sa se vioùe lucsuq éiavaab t
tôt.Samémoirebrouiléeneconservaitdecetréoiep eud edq magees is
confuses,desflashsdesonpasédontel eeng raadti aucun souvenir,p sa
même son nom, ni son âge. Rien. Le trou noir le plus absolu. Une seule
ceritsnad tiatiuf as mun: e e, inate laudfort conles'étaitréveilée
complètementamnésiqueaprèsavoirasteène e scà uni étsrfiantequil'avait
pouséeàs'enfuirsousl'impulsiond'unpuisant eusvrei .eRofluanint inst dct
seslarmes,elerabaitos d ésolna rt leumeneup acqsotruiu sreièis vn soe dal
àsonpasé.
Après avoir traversé le pont de la Wisconsin River, elequitalaroute
principaleencombréedevéhiculesabandonsée neag t'ssur gea hemiun c ed n
terequilaconduisitaubordduMisisipuot et-ti. Avec sa motorain,ele
n'eut aucun mal à longer le fleuve, se tenant ainsi à distance des grands axes
dontlesobstaclesdevenaientropdife, al à edreugitaf icesil.rihuoS f à cnarle
roulaplusieursheuressansinteruspapoe sure eva nu ces e eluion,upt
dégourdirlesjambes.Jusqu'àprésent,elt aiave uérsiàpasersansatirer
l'atentiondesdif séprepar edacsean bs dereéesntcâ eolni ,rgloin en çues de
uneextrêmevigilance.
Enfind'après-midi,eles'arcor ulnstaêou pr uoraetalc et re. Etièrlene
conaist sap tiaetn ioég rlap ro avait évité SaitnP-ua lteM ineapolisen
utlisantdesroutessecondaires.Illuifalenn uerist oidrruop élo aorvutit
dormiravantqu'ilnefas'où eds, et dser gera ,olnid sop rembero tlepourait
s'échaperrapidementencasdedanger.Elagea'enge sur sne ue piteroute
goudronéeentrèsmauvaisétatquisilon de sévitlucetrep à es ditas mpha c
vue.Avisantunchemindeterofçn'sneuq i ecéan l'odansait e ,erudrev ed le
s'ar rxemanievuap uorte maiser sa ca avu sapy'n ort actrdue ou n àtaê
chemin.Relevantsavisière,eleobservaatgueenntmevetiela sel ,sruotntant

7

un signe de vie, mais ne remarqua rien de suspect. Le vol bourdonantdes
insectesetlebruisnce. iela snt tïsubro el eliseluetnememtne tig dese maes d
Rasurée,elat d'avanrpnuate e'lmee unr sua ulrot ecnatsid eugnolriveren
vued'unhangaragricole.Unportailcoulisica éa al à tnerutniepléeocupait
unepartiedelafaçademétal r pougréeintérée ne'uor p dtent'euqif ,eqnald éu
éviterd'ouvrirlatotalitédubat,sm ia s rédestrent l'aieux avaiil seL .tnar pa
prudence,elruot el itâb ud pr, ntmeaà e êtetnetnemf el ticélérerencasde
danger.Elniered atnav al rtposae cnspeou relc noattc ,upis abaie fsa
lentementlapoignée,s'atendantàunerésistance.
À sa grande surprise, la porte s'ouvrit en grinçant, révélant un vaste espace
plongédansl'obscurité.Desgrainsdepouss ans leiesa dnterèinad d earsi
lumière filtrant des hautes vitres qui n'avaient pas conudenetoyagedepuis
uncertaintemps.Enéqulibreprécaire,el urpotner oocum rl e cale mota sa
scruter l'intérieur du bâtiment en quête d'une présence. Ne voyant rien
d'inquiétant,elsnd tasmmneured e ndreesceuqsac nos avelne peaagng'e sete
desonengin.Unefoisàl'intérieur,ele coupa le conattce tedcsneid touten
dégainantsonarmedontele ea lenlev nedc arte.éEs rûlelabranditdevant
ele,laisminutieuspecter p uo rnisbucirétemes tn'o l àertubihas' xuey ses tna
les lieux. Le hangar était vide, à l'exception de matériel agricole entreposé
dans le fond. Une seconde porte à l'autre bout du bâtiment donaitsurdes
champs.Satisfaited'avoiruneisru sesocd eeucee néas den csité,elela
baricadaavecunebara lecavd'e rtpo.eértnem téla , ene pareil puis fit
Faisant abstraction de l'odeur d'huile et de carburant qui flotaitdansl'air,
eler st airfpat airuopp y essaal r nuit. Ee déciadq eul e'dnortiledéchargeases
sacsetutlisasonréchaudpourfairebouiluae' tirul ,éi l'er depAèrua .s cé sas
potablealsiuped élava neit aireêtivea l srgna ds nop ul'ayant rsouci. Nle,ele
s'autorisa un café très sucré en grignotant une barre de céréales. Après une
rapidetoilete,eles'alos nna sedc as cea dong al retu ,oidare agchouco éurpo
sonrevolveràportéedemain.Laséedumêmebulsttaphrotiecan q iuqieu
pasaitenboucledepuisdesjours,el meluaeei q udsnttaxoauféicne al
pénombre. Quand ses paupières se fermèrent, d'atroces images revinrent la
hanter.Pouréviterdes'endormir,elre ofcrd efanitnecnoc es et inpon uur sra
l'acne tevespsrémé sou sesès àsiamnos inev ,srstredéa sp et rirouilé,jusqu'à
cequelafatiguelafasétiga lipuep te s an dermeom sunmorbes lé de
cauchemars.

8

Lechantdesoiseauxlaréveilaàl'aube.Ili uaflutunlongmomentpourse
rapeleroùelesetrouvait.Ànouveau,elmaiser, la eéd ettnoncn eere t fu
réaliténeluilaisaitguèrelechoix: ir. pérmou oreivvuo recnava ,riru
Eln'hée tgmel nop saisatagégntea. ps dSee ,t ud evudlelerepliaetdéjeuna
rapidement. Après avoir prudemment jeté un coup d'œil à l'extérieur pour
vérfiersilavoieétaitlibre,el eeromtn aelc hemin emprunt