Cecily - Tome 1
121 pages
Français

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Cecily - Tome 1 , livre ebook

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121 pages
Français

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Description

Seth le diabolique décide de balayer le machisme, le racisme, l'intolérance, la pensée unique, le politiquement correct, les traditions et toutes les choses qui l'ennuient.

Le Bobun, Seth le diabolique, en avait assez des cultures d’hommes, machos, racistes et intolérantes. Alors, il créa un monde de femmes.
Il en avait assez de la pensée unique et du politiquement correct. Alors, il créa les hermaphrodites, le sexomorphisme et le polymorphisme.
Il en avait assez des structures sociales traditionnelles. Alors, il créa le trisme, légitimant le ménage à trois.
Il en avait assez du monde de frustration. Alors, il créa un monde de plaisir.
Il en avait assez du monde de lumière. Alors, il créa les fils sombres.
Il en avait assez de s’ennuyer. Alors, il créa une faune et une flore issues du bestiaire merveilleux de toutes les mythologies.
Il redoutait que les chevaliers-lumière ne viennent détruire son monde. Alors, il créa le moultipasse.
Le Bobun pris d’une folie créatrice parachève son œuvre. Alors, il crée le monde et sa gardienne La Mabun, Lilith la maudite ; l’entre-monde avec Lidji, celle qui a renoncé.
Pour le surmonde, il attend l’Hermabun, Cecily, la ténébreuse.

Pris d'une folie créatrice, le Bobun met en place un nouveau monde et sa gardienne, La Mabun Lilith la maudite. Pour le surmonde, il faudra attendre Cecily la ténébreuse... Cette fiction fantasy épique vous entrainera dans son univers diaboliquement loufoque et irrésistible qui mêle science-fiction, héroïque-fantaisie et achronie !

EXTRAIT

Je me redresse lentement. Le spectacle qui s’offre à moi est stupéfiant. Une bonne centaine d’œufs posés sur le sol. Certains ont éclos et d’autres sont en train d’éclore. Tout le monde n’a pas eu la même chance que moi. Plus de la moitié des buns sortis de leurs coquilles n’ont pas résisté à l’assaut mental. Certains ont la tête éclatée, les yeux hors de l’orbite. Le sang s’écoule des oreilles, de la bouche ou du nez. D’autres ont le corps explosé, le ventre percé, les membres prenant des angles impossibles. Un masque d’horreur couvre leur visage.
Mais qui est responsable de ce massacre ?
Les chevaliers-lumière. La réponse s’impose, elle m’est relayée par les megars. La haine que concentre Dieu est envoyée à chaque éclosion. Ils espèrent, ainsi nous détruire avant que nous puissions vivre. Qu’ils soient maudits ! « Non, non », me transmettent les ptiqueurs, « éteint ta haine », apaise-toi. « S’il faut les combattre, que ce soit sans haine ».
Je me calme, reprends mes sens lentement. Les ptiqueurs m’aident à construire un barrage mental. Au fur et à mesure, les megars m’abandonnent pour protéger les nouveaux éclos. Il ne reste plus qu’un megar et un ptiqueur qui est dans mes bras. Il est tout mignon ce ptiqueur. Il est tout câlin. Il est tout affectueux. C’est un véritable amour. « C’est l’heure, c’est l’heure, il faut toujours être à l’heure », scande le megar en râlant. « On doit y aller, on ne doit pas rester là ». Un megar à l’heure, quoi de plus normal !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Bruno Benattar est né en 1951 poursuit des études de sciences économiques et de sociologie. Fortement influencé par les mouvements sociaux de mai 1968. Il milite activement dans des mouvements pacifistes, non marxistes et non violents, tout en pratiquant les aux arts martiaux, encore aujourd’hui. Refusant de s’intégrer dans la vie professionnelle, il visite le monde et exerce les métiers de moniteur de voile et de plongée bouteille.
Pendant près de trente ans, il travaille comme consultant en droit social, après avoir repris des études. Il publie de nombreux articles et ouvrages spécialisés dans le domaine du droit du travail. Aujourd’hui à la retraite, il réside dans le Vaucluse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 mai 2019
Nombre de lectures 3
EAN13 9782851135056
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bruno Benattar
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cecily
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Bruno Benattar
ISBN : 978-2-85113-505-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.

 
 
 
 
 
 
L’auteur
 
 
 
Bruno BENATTAR est né en 1951 à Alger qu’il quitte à l’âge de deux ans. Ses parents s’installent à Nancy. Là, il poursuit des études de sciences économiques et de sociologie. Fortement influencé par les mouvements sociaux de mai 1968, il milite activement dans des mouvements pacifistes, non marxistes et non violents tout en s’initiant aux arts martiaux, qu’il pratique encore aujourd’hui.
Refusant de s’intégrer immédiatement dans la vie professionnelle, il voyage et visite le monde. Ainsi, il exerce les métiers de moniteur de voile et de plongée bouteille à l’étranger.
Puis, pendant près de trente ans, il travaille comme consultant en droit social, après avoir repris des études de droit. Il publie de nombreux articles et ouvrages spécialisés dans le domaine du droit du travail, notamment.
Aujourd’hui à la retraite, après s’être partagé entre l’Italie et Nice, il réside dans le Vaucluse. Ses activités ne l’ont jamais empêché, outre les voyages à travers le monde, la littérature d’Extrême-Orient, l’apprentissage des massages, de continuer à plonger et à naviguer, sans oublier les arts martiaux.


 
 
 
 
Du même auteur
 
  Déjà parus

—  Brandir la vague (éditions BOD). Déjà parus dans la série « Les chroniques de Pekigniane » :

—  Cecily : l’Hermabun, suivi du Guide du voyageur à Pekigniane (éditions Le Lys Bleu).
—  Guide du voyageur à Pekigniane et au Château-lumière (édition BOD).
—  Jézabel : La chute du Château-lumière (ESA Éditions).
—  Seth, le Bobun : Sur l’état de divinité et le militantisme syndical (ESA Éditions).
—  Bumberry, l’Archibun. : Le récit d’une sombre crapule qui se croyait sympathique (Éditions du net).
—  Lidji, Celle qui a renoncé : De l’initiation gomorrhéenne au refus de l’immortalité (Le lys Bleu).
—  Lilith, la Maudite : L’immortalité contée, le temps d’un battement de cils (Le lys Bleu).
  À paraître dans la série « Les chroniques de Pekigniane » :

—  Lynn Carter : Les carnets secrets, d’une ethnologue, menant à la destruction du monde.
—  Asylie et Baia : Les goules pirates.
 
L’ensemble de ces ouvrages sont disponibles, en format papier ou électronique, sur les sites Le Lys Bleu , Les Editions du Net , ESA édition , FNAC , AMAZON et BOD
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—  «  Pekigniane Benattar  » ;
—  Et sur le groupe « «  Pekigniane  ».
 
 
 
 
 
 
Avertissement
 
 
 
Toute ressemblance avec des personnes, des événements ayant existé, existant ou qui existeront n’est que le résultat soit d’une malencontreuse coïncidence, soit de la prise inconsidérée de psah ou de toutes autres substances hallucinogènes licites ou prohibées, soit de leur propre délire sans aucun lien avec autre chose que leur dysfonctionnement mental. Cette impression de similitude peut aussi avoir été provoquée notamment, par des séjours emboîtés dans le temps clic, clac ou cloc, combiné ou non, et/ou avec l’usage excessif du fouitbong.
Nous nous excusons d’en avoir été le déclencheur, même pour sa partie infime, sans aucune relation avec leurs hallucinations. Nous leur préconisons de rompre tout contact avec des individus présentant les mêmes symptômes. Ils entretiendraient leurs délires monomaniaques pouvant déboucher sur une crise mortelle de fièvre afguide. Il conviendrait, plutôt, à notre avis, d’effacer ce roman de leur mémoire.
À défaut, nous leur conseillons, en cas d’échec, et en dernier recours :
De consulter un homme de loi qui les soulagera de leur argent et les découragera d’entreprendre toute action. À moins que ce dernier envisage de les dépouiller d’une somme, plus importante encore ;
De consulter un psychiatre, un psychologue, ou toute autre personne de la partie qui les délestera d’une autre fortune, colossale cette fois, en leur faisant subir un traitement éprouvant, long et coûteux, dont l’efficacité resterait à prouver ;
De suivre une cure de désintoxication et de ne plus jamais absorber quelque substance hallucinogène que ce soit.
En tout état de cause, nous sommes profondément désolés pour eux et leur souhaitions sincèrement un prompt rétablissement.
 
Toutefois, il est bon de ne pas oublier que le monde ne change pas et l’histoire et appelée à se répéter inlassablement, n’en déplaise à tout un chacun. Alors, un homme politique raconte des histoires pour travestir la vérité et un romancier pour la dévoiler.
 
 
 
 
 
 
Avant-propos
 
 
 
J’ai voulu écrire les chroniques de Pekigniane afin de balayer mes étonnements et mes frustrations.
Les premiers sont venus d’une rencontre avec un ethnologue qui travaille encore sur les cultures amérindiennes de l’arc Antilles. Il a écrit notamment un ouvrage sur les premiers contacts entre Christophe Colomb et les Indiens. Ces derniers voyaient dans les nouveaux arrivants des revenants du monde des morts. Le navigateur, lui, se croyait en Chine. La quantité de contresens faite a donné les résultats que l’on sait.
Mon irritation est née pendant mes nombreux voyages. Comme tout le monde, afin de préparer mes périples, je me suis plongé dans des guides. Je pensais avoir des informations pertinentes sur les pays, la culture, etc. Et là, quelle déception ! Bien sûr, les lieux, les restaurants, les hôtels, le climat, etc., tout cela y était. Mais les auteurs n’analysent les pays que sous leurs prismes.
Enfin, ma frustration atteint son paroxysme quand je lis un roman de science-fiction ou d’héroïque-fantaisie. Je suis souvent désappointé. Même si l’auteur décrit une société arachnide, il ne peut pas s’empêcher d’être profondément humain dans les comportements individuels et sociaux. De plus ils sont souvent prévisibles, politiquement corrects et trop moraux.
Je n’ai trouvé, de modes de pensées déroutants que dans la littérature japonaise. Là, j’ai lu de vrais ouvrages de science-fiction ou d’héroïc-fantaisy.
J’ai voulu écrire une épopée. J’ai commencé par élaborer un guide touristique d’un pays imaginaire. Celui-ci est volontairement truffé d’erreurs, de contresens, d’incompréhension et de jugement moral, comme tous les ou

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