Coeurs et âmes
166 pages
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Coeurs et âmes , livre ebook

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Description

LE SCEPTRE DE TOSCHK - TOME 3


Quand Marla croise par hasard Ozir, elle est persuadée de le connaître... Serait-ce celui qu'elle a aperçu dans sa dernière prémonition ? Si cet homme est bien celui qu'elle croit, il est en réalité un dangereux démon, et une femme est sur le point de mourir. Marla doit empêcher sa vision de devenir réalité, quoi qu'il en coûte. Peu importe si sa propre vie est menacée.

Lorsqu'un lien improbable se crée entre Marla et Ozir, l'un comme l'autre se sent plus perdu que jamais. Entre une sorcière et un démon, peut-il y avoir autre chose que de la haine ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782957203086
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cœurs et âmes
Le sceptre de Toschk -Tome 3
 
 
Élodie François
 


 
 
 
 
 
 
 
  Du même auteur
 
Saga Romance Fantastique Le Sceptre de Toschk  
Tome 1 - D'un démon à un homme , juin 2020, autoédition 
 Tome 2 - La Prophétie des cinq sœurs , juin 2020, autoédition
Tome 3 - Cœurs et âmes , juillet 2020, autoédition
 Tome 4 - les Ombres du passé , janvier 2021, autoédition
 
  Romances contemporaines - Romance de Vie
  Ne jamais dire je t'aime , septembre 2020, autoédition
  Au rythme de son cœur , avril 2021, autoédition
  Love You, Forgive Me , juillet 2021, Collection , HarperCollins
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mentions Légales
Le Sceptre de Toschk – Tome 3
Élodie François
 
ISBN  : 9782957203086
Couverture : Dragonfly Design
Source image: Adobe Stock
©Élodie François 2020
 
 
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Pour la première fois de ma vie, je ressens réellement cette obscure, cette  incontrolable émotion... Celle qui cloue votre cœur et arrache des morceaux de votre âme... J'ai peur. »
Patrick Senécal
5150 rue des Ormes (1994)   
 
Prologue
C’était comme une pulsation.
Cela ressemblait presque à un battement de cœur. Non. C’était un battement de cœur.
Marla le sentait dans sa tête. Elle l’entendait. Clairement, distinctement. Mais il ne lui appartenait pas. Ce n’était pas le sien, c’était celui de quelqu’un d’autre. Une personne qui ressentait la peur, la terreur.
Les yeux fermés, la jeune femme serrait ses mains l’une contre l’autre. Sa respiration était calme, elle cherchait, elle essayait de comprendre d’où venait cette sensation inconnue. C’était là, quelque part, caché derrière une sorte de voile de fumée grise qu’elle n’avait qu’à écarter, pour enfin saisir ce qui se dissimulait là, juste devant elle. Prenant une profonde inspiration, elle n’hésita plus et tendit dans son esprit une main décidée, afin de dissiper ce voile. Et soudain, ce qu’elle cherchait, cette vision qu’elle avait tant espérée, tant attendue, fut à sa portée. Elle n’avait plus qu’à s’en saisir. Un souffle souleva ses longs cheveux roux et malgré la chaleur qui s’en dégageait, Marla frissonna.
Dans sa vision, elle voyait une femme. Un homme était penché au-dessus de son corps étendu. Ce n’était pas un homme, c’était autre chose. Quelque chose de plus puissant et de plus dangereux.
À présent, la sorcière comprenait d’où venait la terreur que la femme ressentait. La simple vue de cette chose, de cet imposant démon ailé, lui provoquait un sentiment de crainte. Mais Marla était forte, et surtout, elle n’avait pas à en avoir peur. Ce n’était qu’une prémonition. Un fragment d’un futur qui n’avait pas encore eu lieu et qui, elle l’espérait, n’aurait pas lieu.
La femme allongée tremblait. Le démon se pencha davantage sur elle et, d’un mouvement rapide, plongea une énorme patte pourvue de griffes sur sa poitrine. Il lui arracha le cœur d’un geste vif et referma autour du corps de la femme ses ailes membraneuses qui semblaient si délicates comparées à la violence qui émanait de lui.
Celle-ci poussa un horrible hurlement, qui déchira les tympans de Marla, l’obligeant à poser ses mains sur ses oreilles, et qui la sortit de l’état de transe dans lequel elle avait été jusqu’alors.
Elle fut littéralement projetée hors de sa vision et retomba en arrière sur le sol, ses cheveux formant une auréole de feu autour de sa tête. Elle soupira, encore sous le choc de ce qu’elle venait de voir. Reprenant ses esprits, elle se rassit et souffla sur la bougie qui se trouvait devant elle et qui avait éclairé la pièce. La flamme éteinte, sa petite chambre plongea dans l’obscurité, simplement baignée dans la faible lueur de la lune, qui perçait à travers l’unique fenêtre de l’endroit.
Marla posa une main hésitante sur l’une de ses joues. Elle était chaude : cela lui faisait toujours cet effet lorsqu’elle exerçait ses dons de voyance. Et, d’autant plus, quand elle provoquait la venue de ses visions. Cependant, il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. Elle se sentait troublée, la vue de ce démon l’avait perturbée. C’était comme si elle avait su qui il était, ce qu’il était, comme si elle le connaissait ou devait le connaître. Ce corps musculeux et grand, bien trop grand pour être celui d’un humain, ces ailes si fines et majestueuses, ces mains ressemblant aux pattes griffues d’un animal, ces cheveux noir corbeau… Tout dans ce démon à l’apparente violence la repoussait… et pourtant, quelque chose en lui l’attirait, irrésistiblement, irrémédiablement. Et il y avait cette aura qui l’entourait. Une sorte de lumière bleutée, qui avait rendu la scène presque belle…
La sorcière devait en apprendre plus sur lui.
Qu’était-il ?
Qui était-il ?
 
 
Chapitre 1
L’attente
B righton, Sussex, 1897.
Cette pulsation incessante dans sa tête allait le rendre fou. Il sentait le moindre battement de leurs cœurs affolés dans son crâne, quelque part au fond de son esprit, comme un marteau qui cognait encore et encore.
Ozir était tapi dans l’ombre, attendant patiemment de pouvoir sauter sur une proie apeurée. Depuis combien de temps faisait-il cela ? Depuis combien de temps n’était-il plus le chasseur qu’il avait été durant tant de décennies, durant ce qui lui semblait avoir été une éternité ? Aux yeux de ces simples humains, c’était sans doute ce à quoi cela ressemblait. Eux qui étaient si faibles, si futiles et si éphémères. Pourtant, depuis maintenant quelques mois, peut-être une année, depuis que ces mêmes êtres sans autre importance que celle de sa propre subsistance avaient mis son village à feu et à sang, il avait commencé son errance. Oh, il s’en était sorti vivant, c’était bien cela qui aurait dû avoir le plus d’intérêt pour lui ! Cependant… cependant, quand il y repensait, n’aurait-il pas mieux valu qu’il périsse comme nombre des siens ce jour-là ? Emportés par les flammes, brûlés comme de vulgaires fétus de paille, tel avait été leur sort à tous, à ceux qui avaient été ses frères, ses compagnons, ses ennemis parfois aussi. S’il les avait rejoints dans leur mort, il n’en serait pas réduit à faire ce qu’il était voué à faire depuis. Les Szárnyas chassaient en meute, tels les loups ; ils n’étaient pas destinés à errer seuls pour trouver de quoi se nourrir. Leur nombre était leur force, leur force était leur atout.
Bien évidemment, il était toujours aussi puissant, ce Szárnyas qui avait tué et décimé des villages entiers. Mais seul, il se nourrissait moins. Et sans pitance, sa puissance finirait par le quitter peu à peu. De plus, être solitaire était un gros désavantage pour lui, dans le sens où il devait attendre de trouver une victime isolée, afin de ne pas alerter d’éventuels assaillants qui lui compliqueraient la tâche.
C’est pourquoi il était là, à patienter dans un coin comme un vulgaire vautour. Debout dans une ruelle jouxtant le petit théâtre duquel sortaient les derniers spectateurs, Ozir regardait ces hommes et ces femmes. Il les sentait, humait leur odeur, vivait leur exaltation par procuration. Ils étaient tellement excités par le spectacle auquel ils venaient d’assister, qu’aucun d’entre eux ne prêtait attention à sa présence en passant à sa proximité. C’était tant mieux. Il leur aurait semblé louche. Cela les aurait inévitablement alertés. Il faisait nuit, le lampadaire du coin de la rue éclairait à peine leur chemin. Un homme seul, vêtu de guenilles n’avait rien à faire là ainsi dissimulé. C’est immanquablement ce que les passants se diraient s’ils le voyaient. Mais tel n’était pas le cas. C’était son soir de chance.
Il entendait leurs pas précipités sur les pavés. Il savait qu’ils n’avaient qu’une hâte : celle de rentrer chez eux à cette heure tardive, retrouver le doux cocon familial de leur maison bien chauffée. Un léger rictus déforma son visage, alors qu’il songeait au fait que justement cette nuit-là l’un d’eux n’aurait pas cette chance. Serait-ce un homme ? Serait-ce une femme ? Peu lui importait. Bien qu’il eût toujours eu davantage de satisfaction à tuer un mâle humain. Bien souvent, il les trouvait si prétentieux, si fiers d’eux-mêmes. Tellement sûrs d’eux qu’ils ne s’imaginaient pas l’once d’une minute, que quelqu’un pût être plus fort. Grand bien leur fasse… ces êtres pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient. Lui savait. Il savait qu’il n’y avait rien sur Terre de plus puissant qu’un Szárnyas. Et justement, il en était un !
Les passants se faisaient plus rares, il n’y en avait pratiquement plus. Le moment n’allait plus tarder. Il attraperait le dernier et lui ôterait la vie d’un simple coup de griffes. À cette idée, il se délecta, se léchant littéralement les lèvres. Il avait faim. Il avait besoin de cette essence qu’était l’âme et de ce cœur qui battait dans leur poitrine. Le cœur nourrissait son corps ; l’âme nourrissait sa puissance. Il avait hâte de pouvoir la dévorer jusqu’à la dernière miette. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas pu en obtenir une. Systématiquement interrompu au cours de son repas par quelques bruits alentours ou quelques empêcheurs de tourner en rond, comme il les appelait. En d’autres temps, lui et les siens n’auraient fait qu’une bouchée de ces intrus. Mais ces temps étaient révolus depuis qu’il avait fui son village en feu.
Ozir chassa cette pensée de son esprit. Il devait se concentrer sur ce qui l’amenait là. Il entendait des pas qui s’approchaient. Il n’y avait qu’une personne. À en juger par ce qu’i

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