Entre Ombre et Lumière
209 pages
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Entre Ombre et Lumière , livre ebook

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Description

Depuis les origines de la création de l’univers, des dynasties de Chevaliers de la Lumière et de l’Ombre n’ont cessé de se succéder.
Luca, un jeune orphelin de quinze ans, est collégien à Paris en 1998. Rongé par la solitude, il cherche en vain un sens à sa vie quand il est projeté dans une aventure extraordinaire, au cœur de l’avenir de la terre et de la survie de l’espèce humaine.Son destin basculera à nouveau quand à New-York, quelques années plus tard, il affrontera un Chevalier de l’Ombre, et échappera de peu à la mort.
Peut-être la naissance d’un nouvel espoir pour l’humanité !

Informations

Publié par
Date de parution 08 septembre 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9782312046624
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Entre ombre et lumière. Tome 1 LA PAIRE
Frédéric ORTEGA
Entre ombre et lumière Tome 1 LA PAIRE
LES ÉDITIONS DU NET 126, rue du Landy 93400 St Ouen
© LesÉditions du Net, 2016 ISBN : 978-2-312-04662-4
Préambule
Voilà, c’est fait. Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, je puisse écrire un roman et pourtant… Il est bien là !… J’ai plusieurs cordes à mon arc mais certainement pas celle d’un écrivain. Depuis des années, j’imagine des histoires, surtout quand je suis en déplacement professionnel… Moi qui n’ai jamais été l’as des as en français et encore moins attiré par les lectures romanesques, j’ai pu écrire ce livre ! La vie nous transforme !… J’aurai attendu d’avoir 33 ans pour enfin lire des romans. Cette découverte est vite devenue une nouvelle passion. Toutes deux m’ont donné l’envie et l’énergie d’écrire malgré un niveau médiocre en français. Rien n’est impossible !… Je dédicace ce livre à deux personnes : À mon cousin à qui je racontais mes différentes histoires et qui m’a toujours dit : « Écris-les ! ». Voilà, cousin, c’est fait et c’est à toi que je dédicace ce premier tome. À ma femme qui m’a aidé et soutenu pendant sa rédaction. Elle est ma moitié. Elle me complète. Avec elle, je forme «la paire» ! Merci à toi aussi. Il m’aura fallu trois ans pour écrire ce premier tome, et huit ans pour que ce projet aboutisse. Ma vie est faite de rencontres incontournables. Elle m’a permis de faire la connaissance de deux personnes sans lesquelles ce premier tome n’aurait pu être finalisé. Je veux remercier Gérald de Murcia et Odile Steffan-Guillaume pour leur investissement dans cette aventure. À l’heure où j’écris ce préambule, je peux d’ors et déjà dire que j’ai commencé le tome II. Je remercie tous ceux qui auront le désir et la patience de lire jusqu’au bout ce premier livre dont le but n’était pas d’être publié mais d’être lu en famille. Je voulais à travers ce roman parler de la chance que nous avons de vivre dans un pays dit « civilisé ». Bien des personnes ne réalisent pas que la misère est à nos portes. Seul, l’amour transcende toutes les différences. L’homme peut être cruel et impitoyable mais il reste fascinant, imaginatif et souvent d’une très grande bonté. Un véritable paradoxe…
CHAPITRE I
L’orphelinat
Je regardais le ciel parfaitement bleu qui laissait apparaître de légers nuages blancs en forme d’oiseaux. Il faisait très chaud pour ce mois de mai 1998. J’avais 14 ans et j’étais assis sur un banc au milieu d’une cour de collège typiquement parisienne. Celle-ci était carrée. De chaque côté, jaillissait un peuplier qui devait avoir neuf fois mon âge. Les bâtiments, en parement de briques rouges usées par le temps, entouraient la cour et s’élevaient sur deux niveaux. Chaque porte ou fenêtre était voûtée. En direction de la façade sud, on pouvait apercevoir le grand portail violet qui s’ouvrait sur l’extérieur. Je repensais un peu à ma vie, me laissant emporter par le chant des moineaux avec la chaleur du soleil qui me réchauffait agréablement le visage. Tout avait commencé dès ma naissance, quand j’avais été abandonné dans une des nombreuses maternités de Paris, et déclaré sous x. Je n’avais commencé à me poser les vraies questions qu’après avoir compris ce qu’étaient un père et une mère. Le choc avait été effroyable. Aujourd’hui, ce temps-là me semblait bien loin. J’avais beau savoir que j’étais loin d’être le seul sur la terre sans parents, je ne cessais de me poser cette terrible question : « pourquoi moi ? ». Mes tuteurs, moniteurs et même aides sociales avaient essayé de me répondre, mais ne m’avaient jamais convaincu. Les réponses étaient toujours les mêmes : « ta mère biologique était jeune et sans ressources, et ton père ne t’a pas reconnu. ». Je n’avais jamais cru à cette histoire, je ne savais pas pourquoi. On a tous besoin de connaître ses origines pour se construire, d’avoir des racines pour se propulser dans l’avenir. Je comptais bien tout découvrir dès que j’atteindrais ma majorité. J’avais grandi ensuite, changeant sans cesse de familles d’accueil. Je n’y restais jamais bien longtemps, pour la simple raison que je ne parlais pas. J’étais devenu le jeune garçon qui passait son temps à consulter orthophonistes et psychologues car mes cordes vocales, elles, allaient bien. J’avais fini par prononcer mes premiers mots à huit ans, exaspéré par tous ces spécialistes. Pendant ce temps, je ressassais : pourquoi avais-je été orphelin si jeune ? Que me réservait la vie ? À quoi servaisje ? Pourquoi m’appelait-on Luca ? J’étais très renfermé et aujourd’hui encore. Pendant toutes ces années, j’observais le monde autour de moi. Malgré tout, j’avais reçu tant d’attention et d’amour de la part de tous ceux qui m’avaient entouré, que j’en avais conclu que la vie méritait d’être vécue. Après onze années d’attentes, ma vie devenait un peu plus intéressant…
Je fus coupé dans mes réflexions par une voix familière : Luca, tu rêves encore ? me demandait Loan. Je sursautai sous son coup d’épaule. – Non, Loan. Qu’y-a-t-il ? Répondis-je, un peu agacé. – Révise ton anglais, car on a un devoir surveillé aujourd’hui ! J’éclatai de rire. Loan était mon meilleur ami. Il était arrivé en même temps que moi, à l’orphelinat, en 1992. Dès le premier instant, une véritable amitié s’était créée entre nous,… nous étions comme des frères. Il y avait aussi Lucie. Arrivée un an après nous, celle-ci ne nous avait plus quittés. Entre nous trois, une véritable complicité s’était forgée, même si Lucie était surtout proche de Loan. À l’orphelinat, on nous surnommait les trois mousquetaires, le trio infernal. – Loan, tu rigoles ? L’anglais, voyons… ! Je m’esclaffai. Loan se mit à rire aussi. Loan était plus grand que moi. Un mètre quatre-vingts, un peu métissé, de type méditerranéen, il était originaire du sud. Il avait de longs cheveux noirs et un visage rectangulaire assez fin. Par rapport à mon mètre soixantedouze, ça faisait drôle. – Eh, les garçons, qu’est-ce qui vous met d’humeur si joyeuse ? demanda Lucie. – Loan me dit de réviser mon anglais. – Luca, tu n’es vraiment pas raisonnable !… À vrai dire, Loan a raison, répliqua Lucie avec un sourire. C’était vrai que l’anglais et moi, n’étions pas vraiment en osmose… Déjà le français, ce n’était pas terrible !… (Je souris) mais je ne m’inquiétais e pas pour mon avenir. Einsteinétait le plus grand physicien duXXsiècle et pourtant il était dyslexique et avait un mal fou à s’exprimer ! En ce qui concernait les maths, je m’en sortais bien, mais de là à être physicien, j’en étais loin ! Je rêvais plutôt d’aventures, de m’engager dans l’armée : les para commandos ou la légion étrangère. Enfin le choix était vaste. Je n’en étais pas encore là, mais quoi qu’il arrivât, je serais un voyageur à parcourir le monde… Moi qui n’avais jamais quitté Paris ! C’était la plus belle ville du monde, certes, mais visiter chaque année les mêmes monuments depuis cinq ans me blasait un peu… Dire que la montagne et la mer avec ses belles plages de sable fin, ne se résumaient pour moi qu’à des images à la télé ou aux photos des catalogues de voyages ! Plus tard, le monde ne serait jamais assez grand pour moi. Lucie m’interrompit dans mes pensées : – Luca, reviens sur terre. – Oui. Qu’y a-t-il ma sœurette ? Je lui lançai un clin d’œil. – Déborah te regarde et vient dans notre direction. – Elle est collante, celle-là. Et je grimaçai. – Tu devrais clarifier les choses avec elle ! Me dit Loan, en me regardant, l’air narquois. – Tu connais les femmes ! l’amour rend aveugle et je pense qu’il rend sourd aussi ! On explosa de rire, tous les deux. Lucie nous regarda hébétée : – Bande de petits… Elle fut coupée par Loan : – Oh la la… grands, oui, mais ne prends pas ce cas pour une généralité ! Et on éclata encore de rire, encore plus réjouis ! Lucie, énervée, nous laissa en plan
et partit en direction de Déborah. – Luca ! Elle est quand même belle. Pourquoi tu n’en profites pas ? – Arrête, je ne suis pas comme ça. J’ai le temps et puis ça ne me dit rien. Je préfère mon célibat. – T’es peut-être bien le seul, Luca, me dit Loan d’un air sérieux. – Vas-y, toi ! Je ne te retiens pas, Loan. – Arrête ! C’est après toi qu’elle court ! Cela commençait à m’irriter, mais en vérité j’étais juste trop réservé pour tenter une relation avec une fille. S’il y avait bien une chose que je ne maîtrisais pas, c’était bien cela ! Pourtant Déborah était une charmante fille, du même âge que moi. De plus, elle n’hésitait pas à se plier en quatre pour moi… Ses sentiments envers moi étaient clairs, mais moi, je n’en avais pas pour elle. Je ne me sentais pas prêt… – C’est bon, Loan, là, tu me soûles ! Quand elle en aura marre, elle arrêtera de me courir après. – Cool mec, t’énerve pas !… Un long silence s’installa et la sonnerie de l’établissement se mit à retentir, il était 13 h 30. On se leva à contre cœur pour aller vers notre pénitence, le fameux cours d’anglais, celui que je détestais le plus. On était si bien sur le banc de la cour à faire bronzette ! On se dirigea vers l’emplacement de notre classe marqué au sol, le numéro 404 qui me faisait toujours penser à un modèle de voiture ! En rentrant en classe, Lucie s’assit à côté de moi. Loan et moi avions ce privilège à tour de rôle. Moi, ça me permettait de copier sur elle. C’était ma deuxième année de quatrième. Je me félicitais d’avoir redoublé sinon je n’aurais pas été avec eux. J’étais plutôt pensif, toujours en train de réfléchir à ce qui pourrait m’apporter des réponses concrètes. Je n’étais pas intellectuel et mon gros défaut, c’était de n’apprendre que ce que j’aimais. On me comparait souvent à un autodidacte. Le français, l’anglais et aussi la musique n’étaient pas mes domaines de prédilection, mais par contre l’histoire, les maths et les sciences me fascinaient. Je fus dérangé dans ma rêverie par une voix que je ne reconnus pas sur le coup. C’était le professeur d’anglais qui nous indiquait de ranger nos affaires et de ne garder qu’un crayon à papier pour le devoir surveillé. La journée passa vite. Il était déjà 17 h 30. Notre moniteur Charly allait venir nous récupérer et nous ramener à l’orphelinat. – Salut, Charly ! – Salut, Luca. Comment s’est passée ta journée ? – Comme d’habitude… Ensoleillée ! Et je souris. – Où sont Loan et Lucie ? – Ils arrivent. Ils étaient toujours à la traîne, ces deux-là ou bien c’était moi qui étais toujours trop pressé. En fait, j’étais impatient de voir arriver la mi-juin, car pour la première fois nous allions bouger.
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