La parabole de l absent
152 pages
Français

La parabole de l'absent , livre ebook

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152 pages
Français

Description

Un jeune rêveur, trois voyageurs peu ordinaires, un âne quelque peu porté sur le vin, une princesse triste, un collecteur d'impôts naïf, des sicaires, et même un vieil arbre solitaire, viennent ici témoigner - chacun avec ses mots, à sa façon - de cet Absent, à la présence si prégnante, pour nous permettre d'en suivre l'itinéraire et, peut être, d'en comprendre le message, la Parabole.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 8
EAN13 9782296498655
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Parabole de l’Absent
Maurice Bourgue
La Parabole de l’Absent Contes intemporels
Préface de Patrick Hubner
Du même auteur PROMENADES ÉNIGMATIQUES – Sonnets Éditions ILV
Illustration de couverture : photographie de Maurice Bourgue, centre d’une meule à grains.
© L'Harmattan, 20125-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-99265-8 EAN : 9782296992658
Remerciements À ma Laurence, pour son infinie patience, À Marie, mon intransigeante correctrice de fille, À Annette, Sophie, Nathalie, Patrick, Claire et Régine, Avant-garde de mes lecteurs, Et à tous les autres, notamment Clem et Manu, qui contribuent à mon équilibre et à ma volonté de poursuivre dans cette voie…
Préface
Quand l’écriture s’empare des Écritures dans une langue simple et ciselée, c’est une autre parole qui se laisse entendre. Celle de l’écrivain qui, en conteur et poète, dans une faconde sobre et retenue, définit le paradoxe de ces Contes ou Chroniques de l’Absent significativement rebaptisésParabole de l’Absent : il s’agit en effet de la représentation d’une absence fondamentale, qui consisterait àtracer un portrait en ombre portée du Christselon une confidence de l’auteur conscient de la gageure qui consiste à écrire des contes plus proches de l’homme ancien que du Nouveau Testament, tout en gardant la sacralité de fables essentielles. Ainsi s’égrène le chapelet où se succèdent dans un ordre calculé lesTrois Contes pour l’Épiphanie, très humanistes dans leur intention,Le Destrier d’un Roi, dans la continuité d’un conte évangélique mais en décentrant efficacement le regard sur l’humain,Les Larmes de Salomé, un mythe revisité à la lumière de la pensée de Freud sur Moïse et le Monothéisme,Matthias ou l’Innocence, plus que jamais dans le style d’une parabole épurée, enfinLe Dernier Cèdre, septième des branches de ce candélabre calligraphié en recueil de contes où l’Arbre s’affirme comme un symbole fort refusant l’abstraction de la Transcendance pour plonger ses racines au fond même de la Terre. Carconter c’est aussi originellement le doublet decompterl’harmonie de ces sept contes dans primitifs où le grand Absent semble ordonner une écriture qui fonderait encore la mesure et l’histoire de notre monde. Mais si le christianisme se fonde sur le Mystère fondamental de l’Incarnation pour rapprocher la divinité de l’humanité, ces contes participent plus humblement à enchanter l’esprit par une écriture descendue du Ciel sur Terre, en une prose humble mais quasi oraculaire, proche de la Poésie au sens plus laïc de la re-création d’un monde; un monde enfin à la mesure
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de l’homme et non plus à la démesure de Dieu, en une manière d’apostasie qui n’en réaffirme pas moins la permanence du sacré. Ainsi cette diteParabole de l’Absent garde surtout de l’esprit des Évangiles une formidable leçon de relativisme comme en témoigne le jeu des multiples points de vue humains, et parfois non humains, de conte en conte. S’ajoutent à cette arborescence primitive deux demi-contes inauguraux et un récit final comme les volets opposés d’un diptyque élargissant ainsi la perspective initiale : en amont, le premier demi-conte avecLe Maître des Rêves figure l’avant avec Jean l’Évangéliste et s’achève sur une promesse encore mystique et messianique :Je sais que grâce à mon frère, je trouverai celui que je cherche et qui m’attend depuis toujours. Je pourrai alors entrer dans sa lumière. En aval du volet inaugural, le seconddemi-conte emprunte les accents de l’ermite de Patmos mais pour signifier une renaissance plus humaniste qu’apocalyptique :Car la Lumière– même si l’ontente par tous les moyens de l’étouffer ou , à tout le moins, de la maintenir sous le boisseau, finira – grâce à l’amour, à l’esprit, à la connaissance … grâce à l’Homme tout simplement – par revenir plus forte qu’elle ne l’a jamais été, pour tous les mettre à bas !Et en contrepoint le volet final, correspondant à l’ajout tardif d’un dernier texte consacré auSicaire, entreprend deréhabiliter l’image ternie de Judas en faisant du prétendu terroriste zélote un véritable patriote juif, pour mieux démystifier le lecteur encore hanté par la tradition des exégèses, grâce à la parole vraie de Maurice Bourgue, ce conteur quelque part si présent dans les entrelacs d’une écriture limpide mais élaborée et une posture à la fois proche et distanciée qui suffiraient à lui faire remporter même anonyme le difficile pari de la postérité.
Patrick Hubner Maitre de Conférences À l’Université du Sud Toulon-Var
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