La prêtresse lunaire, la prophétie des éléments II
275 pages
Français

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La prêtresse lunaire, la prophétie des éléments II , livre ebook

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Description

Éthan et ses compagnons sont parvenus à Endraïle, mais il s’avère que le jeune Ythérien n’est pas l’un des Gardiens… Le Haut Conseil le soupçonne en outre d’être une arme utilisée par les Sorciers pour éliminer les enfants de la prophétie. Entre deux maux, les Sages décident tout de même de l’autoriser à rester au Palais des Mages afin de le surveiller. Ce jeune homme intrigue particulièrement le Haut Sage Allarus et l’énigmatique Mage elfique. À mesure que Hala et les trois autres Gardiens apprennent à se connaître et qu’Irina se démène pour préserver la ville d’Antalia des assauts des soudards, Éthan recherche des informations le concernant : qui est-il ? Mais, voilà que l’un des Gardiens est la cible d’un attentat. Tous les yeux se tournent alors vers le jeune homme qui ne cesse de clamer son innocence. Qui pourra alors apporter la lumière sur ces mystères et aider nos héros ? Où les mèneront les prophéties ? Rejoignez Éthan et ses amis pour découvrir les différents peuples des Terres d’Avalyn : Elfes, Acarans, Ictars, Finaï, Dragons, Rockshriim, Nâgas, Drows… et la Prêtresse lunaire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 décembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312032368
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Prêtresse lunaire
La prophétie des éléments II

James Tollum
La Prêtresse lunaire
La prophétie des éléments II













LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Merci à tous les lecteurs du premier Tome,
pour avoir su apprécier Éthan et ses compagnons.
Calliope, merci pour ton souffle.






Ô Lune, nocturne phtisique,
Sur le noir oreiller des cieux,
Ton immense regard fiévreux
M’attire comme une musique !


Première strophe de « Lune Malade » d’Albert Giraud.







© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-03236-8
Remerciements
Un grand merci à tous ceux qui m’ont encouragé, soutenu et fait part de leurs critiques constructives durant l’écriture de ce second tome.

Une pensée particulière pour les fans de la première heure et qui attendaient avec impatience la suite : Sandrine, Sandra, Valérie, Yoann, Willy, Dominique, Yannick, Mathieu, Nathalie, Jérémy, Jacques, Patricia, Stéphanie, Cindy, Jean Michel, Sylvain, Didier, Christine… et tant d’autres.

Fred, pour ton aide et la relecture.
Danielle, Agnès, Olivier… pour les encouragements

Enfin, un grand merci à tous ceux qui prendront plaisir à découvrir ce second opus et sa suite…

Bon voyage sur les Deux Terres !

Prologue
Les Terres d’Avalyn – 1 er jour de la Lune du réveil de l’An 1457 (An 9997 Post Eckmul).

La nuit avait enveloppé la plaine de sa sombre étreinte depuis de nombreuses heures. Insensible à l’étrangeté des lieux, la lune gironde éclairait le panorama désertique qui entourait le Sanctuaire, sa pâle lumière se réfléchissant sur les pierres oubliées de tous. Aucun être vivant, pas même un animal, ne s’aventurait jamais à proximité du site maudit. Son histoire était tombée depuis bien longtemps dans la désuétude, mais le mystère qui l’entourait décourageait, encore aujourd’hui, les plus aguerris : une Aura pernicieuse semblait l’imprégner et insufflait ainsi une peur sans nom à tous ceux qui s’en approchaient.
Cela remontait à presque vingt ans, la dernière fois qu’un individu avait trouvé assez de courage, voire de folie, pour s’y aventurer, et à plus de vingt-deux siècles la fois précédente. Un laps de temps considérable sans que personne ne vienne plus visiter l’ancien site, y laissant à l’abandon les murs ternes recouverts de mousses, mais également, selon quelques anciennes rumeurs… seul et dans l’oubli son mystérieux occupant.

La femme au teint indigo traversa le long corridor d’un pas souple et affirmé. Elle était pieds nus. La fraîcheur des dalles, polies par le temps et les milliers de passages d’antan, ne la gênait nullement. Elle connaissait chaque parcelle des murs, chaque recoin, chaque corridor au point de pouvoir s’y déplacer les yeux fermés. Elle les avait tant arpentés durant ces derniers siècles.
Sûre d’elle-même, elle avançait sans crainte de sa démarche chaloupée et voluptueuse. À chaque mouvement, ses hanches roulaient sensuellement sous le léger tissu transparent qui composait sa toilette. Cette dernière était fixée à sa taille par une fine chaîne de mitrium, un minerai aussi rare que somptueux. Malgré la fraîche température, deux simples étoffes noires, reliées par de fines cordelettes, protégeaient la vertu de sa généreuse poitrine et de son intimité. L’ensemble mettait en valeur la silhouette parfaite de la femme, dont la beauté naturelle n’avait de toute manière besoin d’aucun artifice pour capturer le regard. Pour peu qu’il n’y ait jamais un regard qui puisse s’y poser.
Tandis qu’elle continuait de cheminer, elle entra dans une nouvelle pièce où s’alignaient des centaines de piliers : ils s’élançaient vers le sommet pour se perdre dans les ombres mouvantes du plafond. Tout en traversant la salle, elle caressa de sa main tendue les larges colonnes qui soutenaient la voûte de l’édifice. Ses doigts effleurèrent délicatement la profusion de caractères sacrés gravés depuis des millénaires dans la pierre, tandis qu’elle repensait à toutes les informations qui s’y trouvaient fixées pour l’éternité.
Elle traversa ensuite un nouveau corridor, parsemé de nombreuses ouvertures à droite comme à gauche qui donnaient elles-mêmes sur de petits couloirs obscurs menant aux anciens appartements des défuntes Prêtresses. Enfin, au bout du passage, elle déboucha dans un colossal cirque à ciel ouvert. Les rayons lunaires se reflétaient sur le dallage de marbre blanc, illuminant d’un éclat irréel l’immense salle. La femme pénétra dans le cercle de lumière et s’y arrêta afin de s’y baigner sans retenue, fermant les yeux et tendant son doux visage vers l’astre passif.
Sous l’éclairage lunaire se distinguaient alors, sur la peau indigo de son visage, deux marques mauves en forme d’aile d’oiseau. Celles-ci prenaient naissance au-dessus de ses sourcils et s’étiraient le long de ses joues. Tel un loup en deux parties, séparées par son nez aux fines arêtes. Ses longs cheveux auburn encadraient son atypique visage et cascadaient jusqu’au creux de ses reins, virevoltant sous la légère brise.
Après quelques minutes de relaxation dans la sérénité nocturne, la promeneuse rouvrit les yeux. Leur éclat n’avait rien à envier aux étoiles. Elle posa son regard sur l’immense statue de marbre noir qui trônait au centre de l’arène : une majestueuse femme dont les deux bras s’enroulaient autour de la taille. Ses doigts reposaient gracieusement au niveau de ses hanches sur ce qui semblait être une robe de tulle ou de lin. Son port était majestueux, apaisant. Il se dégageait de l’idole une quiétude sans nom. Le front de la statue était orné par trois croissants de lune enchâssés les uns dans les autres. Symbole qui pendait également le long de la fine chaînette en argent ceignant le front de la femme au teint indigo.
Celle-ci chemina d’un pas assuré vers la statue ébène qui grandissait au fur et à mesure qu’elle s’en approchait. Finalement, elle s’arrêta et lui fit face, une ombre de malice et de haine dans les yeux. Du haut de ses sept toises, la sculpture semblait observer la visiteuse qui se tenait sans pudeur à ses pieds.
« Tu ne me retiendras pas éternellement captive en ce lieu. J’attends depuis des millénaires, mais je sais qu’arrivera le jour où je pourrais quitter cette prison et alors le monde apprendra à m’obéir et à me vénérer comme je le mérite. L’heure de ma délivrance arrive ! Elle me l’a prédit », expliqua la femme sans aucune colère dans la voix.
Elle affirmait ce qu’elle savait être véridique et rien de plus. Sans attendre la moindre réponse de la statue, elle s’en retourna et retraversa, sous le manteau de la nuit, l’arène en direction de la galerie par laquelle elle était arrivée.
« Une fois l’ Ocüleüb récupéré, mon pouvoir sera sans limites », compléta-t-elle tandis qu’elle disparaissait dans les ombres du Temple, sans un regard en arrière.

Chapitre 1
Les Terres d’Avalyn – 1 er jour de la Lune de fleur de l’An 1457 (An 9997 Post Eckmul).

Malak se rendit encore une fois au Tribeüm , la salle du Haut Conseil. Il accomplissait ce parcours chaque matin, et ce, depuis un mois, date à laquelle il avait rejoint Endraïle en compagnie de ses amis. De ses appartements personnels, il ne lui fallait pas plus de vingt minutes pour rejoindre le fief des cinq Hauts Sages.
Traversant les lumineux couloirs du Palais des Mages, il ne prêta guère attention aux somptueuses décorations qui ornaient les murs. Ici et là, des myriades de fresques avoisinaient la beauté d’immenses tapisseries. Les promeneurs pouvaient les admirer en se relaxant sur de riches sofas de velours près desquels trônaient des guéridons aux essences rares. Accrochés à la voûte de pierre blanche, de magnifiques lustres d’ivoire, de cristal ou de pierres diverses dominaient indifféremment les allées et venues des visiteurs. L’œil des passants pouvait également être charmé par l’éclat de grands miroirs dans lesquels se reflétait la lumière cristalline des galeries.
Malak était perdu dans les tréfonds de ses pensées et ne percevait pas cette richesse de trésors. Il se remé

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