Le prix de la liberté
170 pages
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Le prix de la liberté , livre ebook

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Description

Trahie par Simon et par l’ensemble du Cercle félin, Isabelle part avec Alexander en Angleterre. Loin des siens et plongée dans un tout autre univers, elle apprend à la dure les règles de ce nouveau clan. Et elle n’est pas au bout de ses peines. Bientôt, la lune sera pleine, et elle devra se soumettre afin de devenir un membre en règle des Black Tigers. Avant que ses pensées ne soient accessibles aux autres, elle tente de chasser le souvenir de Simon et de s’adapter à sa nouvelle vie. Mais quelle est sa place?
En devenant la femme Alpha, pourra-t-elle aider Alexander à devenir un grand chef? Le guider pour qu’il améliore la vie de son clan? N’est-ce pas là un destin plus honorable que de fuir, au risque d’entraîner le Cercle félin dans une guerre?

Informations

Publié par
Date de parution 20 octobre 2014
Nombre de lectures 69
EAN13 9782897520328
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright ©2014 Suzanne Roy
Copyright ©2014 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Design de la couverture : Mathieu Caron Dandurand
Mise en pages : Sylvie Valois
ISBN livre : 978-2-89752-030-4
ISBN PDF : 978-2-89752-031-1
ISBN ePub : 978-2-89752-032-8
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Roy, Suzanne, 1975-
Le prix de la liberté
(Le cercle félin ; 3)
ISBN 978-2-89752-030-4
I. Titre. II. Collection : Roy, Suzanne, 1975- . Cercle félin ; 3.
PS8635.O911P74 2014 C843'.6 C2014-941183-9
PS9635.O911P74 2014
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
1
Premiers contacts
Je dors lorsque nous arrivons au clan des Black Tigers. Le voyage était vraiment long : un avion de Montréal à Toronto, un autre jusqu’à Londres, puis un interminable trajet en voiture. Dans des villes de plus en plus petites, puis à travers une forêt qui s’étend à perte de vue.
Cette fois, je suis au bout du monde.
Depuis la banquette arrière, je regarde le paysage défiler avec un air las. Trop nerveuse pour dormir dans l’avion, me voilà épuisée. Je n’ai même pas le cœur à mémoriser le chemin en vue d’un éventuel retour. De toute façon, je suis tellement loin qu’il me paraît impossible de revenir chez moi. Je dois avoir 20 dollars en poche, quelque part dans le fond de mon sac, et dès que nous avons franchi la douane, Adam m’a repris mon passeport. Je ne suis pas seulement loin. Je suis surtout complètement seule.
Nous arrivons à un large domaine où il est indiqué que la propriété est privée. À quelques reprises, j’aperçois de larges panneaux jaunes sur lesquels il est indiqué « Keep out ». Il serait difficile de faire autrement, vu la taille de la clôture en bois qui entoure le terrain en question. Rien à voir avec le Cercle félin. Ici, le terrain est vaste, et les gens ne dorment pas dans une maison qui ressemble à un camp de vacances. C’est un village entier qui a été construit au beau milieu de nulle part. À travers des arbres, j’aperçois une vingtaine de maisons, mais il y en a peut-être davantage, car nous sommes entourés d’une forêt qui s’étend sur des kilomètres.
La fatigue disparaît pendant que je regarde partout. Alex rit de me voir ainsi. Il m’explique que nous sommes dans le Gloucestershire, mais je n’ai aucune idée de ce dont il me parle. J’ai pourtant étudié l’endroit sur une carte, mais ça me paraissait tout sauf concret, il y a deux semaines. Maintenant, il s’agit du lieu le plus impressionnant que j’ai vu de toute ma vie.
Tandis que la voiture roule doucement au centre du village, j’aperçois quelques personnes ici et là, mais d’autres les rejoignent pour venir nous accueillir. Les doigts d’Alex serrent les miens.
— Ne pas être inquiète, they’re just curious . Grand moment pour nous : fille de Judith Lewis is coming back home !
Je réponds par un simple sourire, puis je reporte mon attention vers l’extérieur. Peut-être que ce n’est pas si mal, comme endroit ? Dire que ma mère a déjà vécu ici. Ça me paraît irréel de l’imaginer dans ce lieu isolé de tout… elle qui adorait faire les boutiques du centre-ville !
Alexander, qui ne me lâche pas la main, m’aide à descendre de la voiture. Il me pousse devant lui et me présente à voix haute à tous ceux qui ont osé sortir pour me rencontrer :
— This is Elisabeth Lewis. My blood mate.
Adam se positionne à ma droite, pose une main sur mon épaule pendant que les gens alertés par notre présence s’approchent lentement. Je me sens comme un phénomène de foire, sauf qu’ici, personne ne dit le moindre mot. Tout se passe à un niveau auquel je n’ai pas accès.
Un homme se détache du groupe et s’avance vers nous d’un pas rapide ; il a une carrure athlétique, est dans la cinquantaine et a des cheveux très courts et très pâles. Je reconnais sans peine le père d’Alexander. Il éclate de rire en prenant son fils dans ses bras et lui tape sur le dos avec bruit. Il dit qu’il était persuadé qu’il y arriverait et à quel point il est fier de lui. C’est donc lui, l’Alpha des Black Tigers ? Je frémis quand l’homme se tourne vers moi et que son regard me transperce de ses iris bleus. Il me sourit et pose ses larges mains sur mes épaules pour m’accueillir avec bonne humeur.
— Welcome Elisabeth . Bienvenue. Très heureux de connaître toi. I’m Brandon Donahue . Je suis… Alpha et papa de Alexander.
— Bonjour monsieur, dis-je avec une petite voix.
— Call me Brandon . Je suis… content que tu es là.
Il caresse mon visage et a un petit hochement de tête en direction d’Alexander.
— Belle. She looks like Judith !
Il se moque de son fils, lui pince les joues en le traitant de « lucky guy », puis, après un échange de regards entre lui et sa femme, Anaïs s’avance et me fait signe de la suivre. C’est étrange. Ils ne se sont ni salués ni embrassés. Ne lui a-t-elle pas manqué pendant son absence ? Elle est pourtant partie pendant presque deux semaines ! Anxieuse à l’idée de m’éloigner d’Alexander, je serre ses doigts entre les miens pour qu’il me garde avec lui, mais il me fait signe que tout ira bien et me pousse à suivre sa mère. J’obéis, mais le fait que les hommes s’éloignent dans une autre direction me trouble. Pourquoi ne suis-je pas invitée à assister à cette rencontre ? Ne vont-ils pas parler de moi ?
Sur notre route, plusieurs restent pour nous observer, et certains me font de petits signes de la main. Il y a une vingtaine de spectateurs. Des femmes, surtout. Je présume que la plupart des hommes sont ailleurs, au travail ou à l’entraînement. Alex ne m’a jamais dit ce que les gens de son clan faisaient durant la journée. Peut-être aurais-je dû m’y intéresser avant…
Se détachant des autres, une petite fille d’une dizaine d’années court vers moi pour m’offrir un bouquet de fleurs sauvages. Je le prends et je le sers contre moi. Je me force à parler anglais et lui offre le plus grand sourire que j’ai en réserve :
— Thank you.
C’est agréable d’avoir un public, ou peut-être est-ce la satisfaction de savoir que l’on m’attendait, quelque part ? Ne devrais-je pas me sentir chez moi ?
Après plusieurs minutes de marche, nous entrons dans une maison en bois, et la pièce principale me surprend, car c’est celle où ont été prises la plupart des photographies qu’il y a dans la boîte aux trésors de ma mère. Je reconnais le vieux canapé désuet, de style campagnard, orné d’un motif fleuri. Il n’y a aucune télévision et, je n’en doute pas, aucun téléphone non plus. Anaïs attend que je reprenne mes esprits, me dit que c’est ma mère qui a fait la décoration et que très peu de choses ont été changées depuis qu’elle est partie. Je suis émue, et elle le sent. C’est peut-être pour cela qu’elle ne me brusque pas. Quand je suis prête à quitter la pièce, elle m’emmène à l’étage et ouvre la porte d’une chambre avant d’annoncer :
— À toi. Même que quand bébé, mais… they renewed it. Changer lit and …
Elle frotte le mur jaune

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