Les ciseaux d argent
59 pages
Français

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Description

Une jeune couturière est retrouvée assassinée, chez elle, au petit matin, par le laitier faisant sa livraison.


Il se précipite dans la rue pour trouver un agent de police. Le plus proche est en train d’indiquer son chemin à un individu.


L’homme l’interpelle, lui explique la situation et le conduit sur la scène du crime... suivi par le curieux personnage qui cherchait sa route et qui se met à fureter autour de la défunte...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373476262
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LES CISEAUX D'ARGENT
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITR EPREMIER
UNE TRAGIQUE DÉCOUVERTE
Comme chaque matin, vers 7 heures, Léon Bartoldi fa isait ses livraisons de lait dans Nice.
Il accomplissait ainsi chaque jour un parcours nett ement déterminé, déposant chez chacune de ses clientes le liquide né cessaire à leur consommation journalière.
Automatiquement, il grimpait des étages, sonnait au x portes, déposait son lait et poursuivait sa tournée.
lle Soudain, en arrivant chez M Hélyane Chantrier, couturière, qui était sa cliente depuis longtemps, il remarqua que la porte du palier était demeurée entrouverte.
Il frappa. Et, ne recevant pas de réponse, il entra pour effectuer sa livraison.
Il eut un mouvement d'épouvante.
Près de la porte d'entrée, étendue en travers du co uloir, Hélyane Chantrier, à demi dévêtue, gisait sur le sol, perdant son sang par une horrible blessure sous le sein gauche.
Aussitôt, Léon Bartoldi se précipita pour tenter de prodiguer des soins à la malheureuse.
Mais il se convainquit bien vite que toute interven tion était absolument inutile.
La malheureuse couturière avait cessé de vivre.
Aussitôt, rebroussant chemin, Léon Bartoldi redesce ndit dans la rue et se mit immédiatement en quête d'un agent.
Il n'alla pas loin.
Au croisement de deux rues, il aperçut la silhouett e d'un sergent de ville qui venait de prendre son poste.
Pressant le pas, il se dirigea vers le gardien de l 'ordre.
Il l'aborda.
En quelques mots, il le mit au courant de la tragiq ue découverte qu'il venait de faire.
Pendant qu'il fournissait ces renseignements, un pa ssant s'était approché de l'agent, et écoutant la conversation, attendait le moment où, Léon Bartoldi ayant terminé, il pourrait poser à l'agent la question qu i l'intéressait.
Ce passant ? Probablement quelque touriste égaré qu i demandait son chemin.
Dès que le gardien de la paix fut mis au courant, i l manifesta une certaine humeur.
Il venait seulement d'arriver ! Et, dès le début de son service, il était obligé de s'occuper d'une affaire qui allait lui créer que lques ennuis.
Ne devait-il pas immédiatement se rendre sur les li eux et dès les premières constatations sommaires alerter le commissaire ?
— Alors ? Où avez-vous découvert ce cadavre ? deman da-t-il au laitier.
Léon Bartoldi donna l'adresse.
— Allons-y !...
Les deux hommes se mirent en marche, sans remarquer que, derrière eux, à quelques mètres, le passant qui s'était déjà appr oché de l'agent et qui avait entendu la conversation continuait de les suivre. I l marchait silencieusement dans leur sillage.
Arrivé devant la demeure de son infortunée cliente, le laitier entra, suivi de l'agent.
Le passant s'arrêta une seconde pour relever le num éro de l'immeuble.
Puis, sans la moindre hésitation, continua de filer les deux hommes. À leur suite, il grimpa les étages.
Et lorsque l'agent se fut penché sur le corps de la malheureuse, Hélyane Chantrier, il vit, en se relevant, la silho uette du passant, debout, dans l'encadrement de la porte. Sans rien dire, l'intrus examinait curieusement le décor. Il promenait partout des yeux investigateurs .
Avant que l'agent eût pu prendre une décision, l'in connu dit simplement :
— Vous n'avez qu'une chose à faire. Allez prévenir la police. Moi, pendant ce temps-là, je veillerai à ce que rien ne soit dép lacé avant l'arrivée des magistrats...
Interloqué, l'agent demanda :
— Qui êtes-vous, d'abord, pour vous permettre de me dire ce que je dois faire, comme si je n'étais pas au courant des charg es qui m'incombent !
— C'est juste, mon ami, sourit l'intrus. Vous ignorez qui je suis.
Alors, se présentant ironiquement, il précisa :
— Marius Pégomas !
— Marius Pégomas, répéta l'agent stupéfait ! Marius Pégomas, le vainqueur
de Simon Galetto, l'homme qui a résolu l'énigme de Monte-Carlo(1). On découvre le corps d'une femme assassinée... et, san s que personne vous ait rien dit, sans que l'on vous ait prévenu, vous êtes déjà là, sur les lieux ! Il n'y a pas à dire, Monsieur Pégomas, vous êtes l'as des as ! Comment avez-vous pu prévoir ce crime pour être déjà arrivé de Marseille .
Toujours souriant, bonhomme, Marius Pégomas remarqu a :
— Que je sois l'as des as, c'est une opinion ! Elle n'est pas plus mauvaise qu'une autre ! Mais, que cela ne vous empêche pas d 'aller prévenir le commissaire.
Aussitôt, l'agent s'éloigna. Et, plein de zèle, des cendit l'escalier quatre à quatre.
Dès qu'il fut seul avec Léon Bartoldi, Marius se fi t préciser les conditions dans lesquelles le laitier avait découvert le cadav re de la malheureuse Hélyane Chantrier.
Puis, à son tour, il se pencha sur le corps.
Il examina curieusement la large blessure que la vi ctime portait sous le sein gauche. Il prit rapidement quelques mesures, tentan t, sans doute, de rétablir la scène du crime et de déterminer la position de l'as sassin et de sa victime...
Ensuite, il se plongea dans ses réflexions, tout en tournant autour du cadavre, et en cherchant quelques indices révélateu rs.
Il était en train de poursuivre ses opérations lors que M. Davernot, commissaire de police, fit son apparition.
Le magistrat procéda aussitôt aux premières constatations.
Le corps de l'infortunée couturière était encore ti ède. Ce qui permettait de conclure que la mort ne remontait pas à longtemps.
Dès le début de son enquête, M. Davernot esquissa u ne grimace.
Le bouleversement qui régnait dans l'appartement, l a position du cadavre, la blessure avec une arme non encore déterminée, mais, certainement, une arme de fortune tombée par hasard dans la main du crimin el, dictaient la conviction du commissaire de police.
Entre ses dents, il jeta :
— Crime crapuleux, c'est clair !
Et, du fait de ce jugement, son air ennuyé s'accentua.
Crime crapuleux ! N'est-ce pas dans ce genre de crimes qu'il est plus difficile de retrouver les coupables ! N'y a-t-il pas, dans t oute ville de l'importance de Nice, des milliers de mauvais sujets, toujours à l' affût d'un mauvais coup ! Tous
vivent plus ou moins en mauvaise intelligence avec la police ! Mais, entre eux, ils se rendent service, ils s'entraident, ils dispa raissent, cachés par l'un d'eux, s'il le faut ! Ils connaissent des repaires sûrs où ils peuvent attendre que le danger soit écarté ! Et comment, au milieu de tant de pers onnages suspects, aiguiller une piste si un fait précis ne vient pas dénoncer l e criminel : une négligence qui signe le crime, un objet oublié qui identifie l'ass assin !...
Là, rien de tel.
Poursuivant ses investigations, le commissaire de p olice constata :
— Naturellement, on n'a pas fouillé la cuisine, c'e st sans intérêt ! Ce n'est pas cela que cherchait le meurtrier ! Le mobile du crime est certainement le vol. Vol de quelle importance ? On n'en...
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