Les Mages bleus

Stéphane Stoltz

Description

Les Mages Bleus,Ou comment l’alliance de quelques-uns permit d’éviter que toute la puissance des Dragons et des Orientaux ne se rallie à l’Ombre
« Les Mages Bleus » se situent dans l’univers des légendaires Terres du Milieu du Professeur John Ronald Reuel Tolkien où Magiciens, Elfes, Nains, Humains et Dragons jouent un nouvel acte annonciateur des grands événements du Troisième Age.
Si l’histoire rapportée dans Bilbo le Hobbit et dans le Seigneur des Anneaux met en avant le rôle de Gandalf, de Saroumane et plus discrètement de Radagast, elle ne dit rien au sujet des deux magiciens qui complètent le groupe de cinq Istari envoyés dans les Terres du Milieu pour lutter contre Sauron. « Les Mages Bleus » donnent vie et mettent en scène Alatar et Pallando, ces deux Mages, au destin inconnu, partis dans l’est et dans le sud.
L’intrigue se déroule dans les parties centrale et orientale des Terres du Milieu plus d’un millénaire avant les aventures de Bilbon et de Frodon Sacquet. A l’époque de cette histoire, en l’année 1899 du Troisième Âge, le Gondor est encore affaibli par les ravages de la Grande Peste et les Nazgûls se sont rassemblés en Mordor pour préparer le retour de leur Maître, mais bien d’autres peuples sont mêlés de près ou de loin aux grands événements qui marqueront la fin de cet Âge, tels qu’ils ont été décrits dans le Livre rouge de la marche de l’ouest par Bilbon et de Frodon Sacquet. Comme leurs confrères, les Mages Bleus vont s’employer à tirer les fils du destin et à influencer la vie des peuples libres.
Livre 1 – La Magicienne Bleue devenue Reine Noire
Naïa, une jeune Princesse Elfe Avari adepte de plongées sous-marine en compagnie de Fulgor sa Coureuse des mers, voit sa vie insouciante bouleversée par les complots ourdis par Alatar, l’une des cinq mages de l’ordre des Istari, pour prendre le contrôle des races à l’est de l’Anduin. Avec son frère Gonfanor, Fulgor et son ami Pallando, elle va découvrir que la vie simple des Avari est menacée par les ambitions tout juste renaissantes du Mordor. Ensemble, ils mettront tout en œuvre pour sauver leur capitale Rotelarrin et préserver leur peuple de l’asservissement ou de l’anéantissement par la furie des hommes et des Dragons.

Sujets

• Fantasy
• Fiction
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Ésotérisme
• Surnaturel
• Préquelle
• Menace (jeu vidéo)
• Draconian (Doctor Who)

Informations

• Publié par: Iggybook
• Date de parution: 17 juillet 2016
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782363155993
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Les Mages Bleus
Livre Premier - La Magicienne Bleue devenue Reine Noire

Stéphane Stoltz

2016
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Table des matières

AVERTISSEMENT
PROLOGUE
Chapitre I : Chasse en Mer de Rhûn
Chapitre II : Préparatifs à Rotelarrin
Chapitre III : Rencontres inattendues sur une île
Chapitre IV : Nortmen en esclavage après la Bataille des Plaines
Chapitre V : Sur les traces du Léviathan
Chapitre VI : La Bataille des Révoltés
Chapitre VII : Changements de cap
Chapitre VIII : La Magicienne Bleue en quête de pouvoir
Chapitre IX : Séjour chez les Nains
Chapitre X : Combats navals sur terre et sur mer
Chapitre XI : La Reine Noire mène le combat
Chapitre XII : Explications et séparations
Appendice A : Repères chronologiques depuis la fondation du monde
Appendice B : Liste des personnages
Appendice C : Lieux notables
Appendice D : Unités de mesure
Biographie
AVERTISSEMENT
 

 
 
L’action du présent roman se situe dans l’univers des légendaires Terres du Milieu du Professeur John Ronald Reuel Tolkien. « Les Mages Bleus » ont pour ambition de donner vie à deux des cinq Istari sur lesquels le Professeur n’a pas apporté d’informations détaillées dans les ouvrages qu’il a publiés.
 
L’intrigue du roman se situe dans les parties centrale et orientale des Terres du Milieu plus d’un millénaire avant les aventures de Bilbon et de Frodon Sacquet. Elle donne vie et met en scène Alatar et Pallando, les deux Mages Bleus qui complètent le trio composé de Gandalf, Saroumane et Radagast envoyés dans les Terres du Milieu pour lutter contre Sauron. A l’époque de cette histoire en l’année 1899 du Troisième Âge, le Gondor est encore affaibli par les ravages de la Grande Peste et les Nazgûls se sont rassemblés en Mordor pour préparer le retour de leur Maître, mais bien d’autres peuples sont mêlés de prêt ou de loin aux grands événements qui marqueront la fin de cet Âge, tels qu’ils ont été décrits dans le Livre rouge de la marche de l’ouest par Bilbon et de Frodon Sacquet.
 
L’auteur des « Mages Bleus » a cherché à assurer toute la cohérence possible avec les lieux, les personnages, la chronologie et les événements décrits dans les ouvrages de J.R.R. Tolkien, « Le Hobbit », « Le Seigneur des anneaux » et « Le Silmarillion » ainsi que dans « Les Contes et légendes inachevées » publiés par son fils Christopher Tolkien. Il a également utilisé de précieuses informations disponibles sur Wikipédia et Wikia MERP pour enrichir l’ouvrage.
 
Ainsi les repères chronologiques figurant en appendice, certains des personnages principaux, tels qu’Alatar, Fram, Forthwini, Pallando, Scatha, Smaug ou les Nazgûls…, certains des personnages secondaires ou cités comme Legolas, Lúthien, Turin, Beren, Eowyn, Thrain, Aulë, Mandos…, les événements comme les batailles des Plaines, des Esclaves et du Camp, les rappels relatifs aux Avari, à la création des Nains, à l’histoire d’Ost-in-Edhil, sont issus des ouvrages cités ci-avant et ont été développés sur la base des informations notes ou références disponibles sur différents supports. En revanche, les personnages Nain et Avari, les cités de Rotelarrin et d’Arbogrod et l’île de Tol Mindolluin ont été imaginées par l’auteur.
 
PROLOGUE
 

 
Quelques traces d’écume à la surface des flots apportant un ton de blanc sur un fond bleu marine, de douces ondulations donnant vie à l’immense miroir d’eau, un rassemblement de goélands trahissant la présence d’un banc de poissons, la journée s’annonce calme sur la surface de la Mer de Rhûn. Le ciel est très pur. Le soleil d’un matin de printemps émerge alors d’au-delà la mer, son énorme disque se forme à l’horizon. Peu à peu, il monte dans un ciel où moutonnent quelques nuages chassés par un vent de sud. Une odeur d’iode vivifiante accompagne l’arrivée du jour. Le paysage qui se découvre avec la lumière vaut que nous l’examinions avec attention.
Imaginez maintenant que vous planiez haut dans le ciel, au-dessus d’une immense étendue d’eau, bien plus vaste qu’un lac et située presqu’au centre des Terres du Milieu.
Au loin, en tournant votre regard vers le nord-est, vous distingueriez une masse sombre témoignant de la présence d’une forêt étendue et dense. C’est Taur-im-Calen, la « Forêt Verte ». Des paquets de brume en cachent encore une partie, mais ils se dissiperont vite lorsque le soleil aura réchauffé l’atmosphère. Quelques scintillements transperçant la couverture végétale trahissent une rivière qui la traverse d’est en ouest, vous la voyez mieux à son embouchure cat elle s’achève par un petit delta marécageux. Le massif forestier se prolonge jusqu’à la mer. Dans sa partie nord, les eaux et les arbres se mêlent dans une sorte de mangrove. Plus au sud, au-delà de la rivière, le massif s’élève, peu à peu soulevé par des collines. A leur extrémité donnant sur la façade maritime, ces collines s‘achèvent par de hautes falaises grisâtres aux formes émoussées et rongées par les flots. Ces falaises marquent la jonction brutale entre la mer intérieure et les contreforts de l’Emyn Wenya, les « Monts Verdoyants ». Les rives septentrionales, plus lointaines, sont encore totalement perdues dans un brouillard très épais. Seul un petit îlot perdu au milieu des flots accroche le regard. Avec une excellente vue, vous pourriez discerner sa forme de plateau d’un beau vert qui se prolonge en pente douce vers la mer. Un Elfe au regard plus perçant que celui d’un Humain apercevrait peut-être une plage de galets, une tour et même un petit ensemble de masures regroupées autour d’une crique faisant office de port naturel. Il s’agit de Tol Mindolluin, « l’Île à la Grande Tour Bleue », la seule partie habitée de manière permanente de cette immense étendue d’eau. Toutefois même un Elfe n’aurait pas pu apercevoir, encore plus au nord, l’embouchure de la Carnen, la « Rivière Rouge ». Cette grande rivière descend depuis l’Emyn Engrin, les « Collines de Fer », chargée d’oxydes de fer et d’aluminium dont la couleur lui donne son nom ; elle est grossie par les eaux de ses deux principaux affluents qui se réunissent et l’alimentent par sa rive droite. La Rivière Courante qui coule depuis la Montagne Solitaire pour donner naissance au Long Lac. La Taurduin, la « Rivière de la Forêt », qui charrie les eaux depuis l’Ered Mithrin, les « Montagnes Grises », situées dans le grand nord des Terres du Milieu. La Taurduin traverse la grande forêt de Vert-Bois-le-Grand pour se jeter dans le Long Lac. L’union de ces deux rivières forme le Celduin qui court sur plus de deux cent cinquante lieues et draine les eaux des montagnes, de la forêt et des plaines, dans un cours assez tumultueux. A la confluence avec la Rivière Rouge, les eaux des deux courants mêlent leurs teintes différentes, les eaux rouges sont assainies par celles de son limpide affluent. La Rivière Rouge s’ouvre alors largement, son rythme se calme et ses rives deviennent charmantes lorsqu’elles s’imprègnent des premiers rayons solaires : les coteaux, plantés de trembles, d’aulnes et de grands chênes, soulignent le fleuve d’une ligne harmonieuse, visible de très loin.
Si vous tourniez votre regard vers les berges occidentales, la frontière entre l’eau et la terre vous apparaitrait floue, tant la surface terrestre y est plane. Cette impression est encore plus vive lorsqu’une brise agite les hautes herbes des plaines de Talath Harroch, car vous les auriez facilement confondues avec les ondulations des vagues sur la mer. Ces plaines, où de nombreux peuples humains se sont succédés, sont délimitées au nord par la forêt de Vert-Bois-le-Grand, surnommée aujourd’hui la « Forêt Noire » ou plus récemment la « Forêt de la Grand’Peur ». A l’ouest, ces plaines cèdent la place aux Terres Brunes, qui doivent leur nom aux légendaires Femmes-Ents qui, parait-il, les auraient cultivées il y a plusieurs millénaires ; plus au sud, elles se terminent brutalement lorsqu’elles rencontrent le Grand Anduin, ce fleuve qui