Opération Isula Rosa
153 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
153 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Après dix-huit mois de silence, l’O.T.E.R.O est de retour. L’insaisissable Marcus Otéro, le numéro 1 de cette sinistre agence, menace de lancer des missiles chargés de gaz VX et de pluies acides dévastatrices sur la France, si la formule « Solix » du substitut du pétrole, ne lui est pas restituée. Cristobal Sorelli Vicomte d’Alata, agent du contre-espionnage Français, plus connu sous le nom de Cris Sorel, est chargé de déjouer ce funeste projet. Son enquête le mènera du Grand Nord Canadien à l’Islande, où après une bataille sous-marine épique, il tentera de mettre fin à l’ambition mégalomaniaque du criminel. Sorel réussira-t-il à sauver l’équilibre géo-politique mondial mis en péril, si ce terroriste s’appropriait l’une des énergies les plus stratégiques : l’or noir et son substitut ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juin 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312011370
Langue Français

Extrait

Opération Isula Rosa

Christian Sauli
Opération Isula Rosa















LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
« Des plus profonds désirs naissent souvent les haines les plus mortelles. »

Socrate
























© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01137-0
Un grand merci à ma tante Rose de Solenzara pour ses précieux conseils et son investissement dans la rédaction du roman.

Un grand merci à mes parents pour leur confiance et pour avoir cru en moi.




À la mémoire de Jeanette

Avant-propos
Dix-huit mois se sont écoulés depuis l’évasion de Marcus Otéro de l’île Tristan da Cunha. Le N°1 de l’organisation terroriste internationale, avec l’aide d’ingénieux scientifiques, avait créé une formule organique de substitution au pétrole fossile et ainsi tenté de déstabiliser l’ordre économique mondial. Cris Sorel et Alain Steiner, agents des services secrets français, au prix de multiples efforts et après avoir déjoué moult dangers, réussirent à s’emparer de ce procédé novateur et ramenèrent sain et sauf en France le père de ce substitut, le très célèbre docteur Névis, décidé à l’offrir à son pays. Malheureusement dans leur quête, les agents secrets laissèrent filer le machiavélique Marcus Otéro avec, à leur insu, des données essentielles rendant définitivement cette formule inexploitable.

Synopsis
Après dix-huit mois de silence, l’O. T. E. R. O (Organisation pour le Terrorisme, l’Extorsion et la Recherche Organique) est de retour. L’insaisissable Marcus Otéro, le numéro 1 de cette sinistre agence, menace de lancer des missiles chargés de gaz VX et de pluies acides dévastatrices sur la France, si la formule Solix du substitut du pétrole, ne lui est pas restituée.
Alors que des milliers de vies sont en jeu, Cristobal Sorelli Vicomte d’Alata, célèbre agent du contre-espionnage Français, plus connu sous le nom de Cris Sorel, est chargé de déjouer ce funeste projet. Son enquête le mènera du Grand Nord Canadien à l’Islande, où après une bataille sous-marine épique, il tentera de mettre fin à l’ambition mégalomaniaque du criminel.
Sorel réussira-t-il à sauver l’équilibre géo-politique mondial mis en péril, si ce terroriste s’appropriait l’une des énergies les plus stratégiques : l’or noir et son substitut ?

Chapitre 1
A LATA , C ORSE - DU -S UD
Un matin du mois de mai. Huit heures, Cris dormait aux côtés d’Estelle dans son château « U Castellu di l’Alba », fraîchement rénové. Le soleil et la douceur du mois de mai commençaient à envahir agréablement la chambre. Il ouvrit un œil aux premiers rayons caressant son visage, s’étira voluptueusement et se leva d’un trait. Estelle se retourna et continua à sommeiller dans le désordre des draps témoins de leurs ébats de la nuit. Elle était belle dans les bras de Morphée. Sa peau lisse et ambrée rappelait la chaleur du soleil. Cris esquissa un tendre sourire, enfila une robe de chambre et descendit sans faire de bruit. Les escaliers en bois massif craquaient légèrement sous ses pieds. Une belle journée printanière s’annonçait. Dans l’air cristallin du matin, une légère brise répandait le parfum subtil du maquis en fleur. Sur le pas de la porte Cristobal Sorelli vicomte d’Alata admirait sa demeure, satisfait du travail qu’il avait accompli pour remettre à neuf ce vieux château en ruine hérité de son aïeul, le colonel Ange Toussaint Sorelli. Son ancêtre aurait été fier de lui qui effaçait enfin le lent délabrement de la lignée, des titres de noblesse et des biens qu’il avait laissés à sa postérité, mais que Cristobal avait réhabilités. Il parcourut du regard la magnifique prairie qui se prolongeait jusqu’à l’orée du maquis et comme tous les matins depuis qu’ils habitaient la propriété, il contempla le Monte Gozzi où s’effilochaient quelques nuages vaporeux. Cristobal avait escaladé des dizaines de fois ce massif de granit de 220 mètres de haut situé à une dizaine de kilomètres d’Ajaccio. Une vue imprenable sur le Golfe et sur les pointes enneigées du Monte d’Oro, récompensait tout randonneur arrivé vaillamment au sommet. Le tintement des clochettes des chèvres et le son de la cloche de l’église du petit village d’Afa niché dans la vallée, ajoutaient au panorama une note bucolique. Cette promenade était citée comme incontournable parmi les principaux circuits touristiques de l’île.
Estelle descendit à son tour, vêtue d’une ravissante nuisette en soie rose. Cris avait préparé dans le patio une table conviviale pour le petit-déjeuner. La jeune femme s’avança vers lui et l’embrassa. Mais leur paisible repas matinal fut vite interrompu : une voiture venait de s’arrêter devant le Castellu.
Deux portières claquèrent l’une après l’autre. Depuis la maison, des voix graves leur parvenaient. Intrigué, sourcils froncés, Sorel se leva et jeta un rapide coup d’œil en direction du superbe portail en fer forgé du domaine. Deux hommes, costumes sombres et mallette à la main étaient plantés devant l’entrée. Cris s’avança prudemment :
– Bonjour messieurs. Je peux vous aider ? Dit-il en saisissant discrètement son arme fétiche, un SIG-Sauer 9mm, qu’il avait auparavant glissé dans la poche de sa robe de chambre.
– Commandant Sorel ?
– Oui, qui êtes-vous ?
Cristobal sur ses gardes venait d’armer le chien de son semi-automatique. Dans le patio, Estelle encore attablée s’était levée, une tasse de café noir à la main, et regardait inquiète la scène qui se déroulait sous ses yeux.
– Bonjour Commandant. Nous sommes des agents du gouvernement envoyés par monsieur Michel de la DCRI, sur ordre du ministre de l’Intérieur. Nous arrivons spécialement de Paris pour vous informer d’une nouvelle affaire particulièrement sensible qui vient de tomber. Otéro est de retour !
Cris ne fut pas surpris. Il s’attendait un jour ou l’autre à la réapparition de Marcus Otéro. Il désarma le chien de son pistolet, saisit la télécommande pour ouvrir le grand portail de la propriété et fit entrer les deux hommes en noir. Le trio se dirigea vers le patio. Le crissement des pas sur le gravier de l’allée résonnait jusque dans la cour intérieure de la demeure. Estelle s’était éclipsée. Cris invita les deux agents à prendre place autour de la table. Il proposa une tasse de café encore fumant et prit la parole :
– Que se passe-t-il exactement ?
– Rien de bon commandant Sorel. Le ministre de l’Intérieur et monsieur Michel vous attendent ce soir à 19 heures au siège de la DCRI pour une réunion de crise. Voici l’ordre de convocation écrit et signé de la main même du Président.
Cristobal avait déjà connu cette situation, dix-huit mois plus tôt. Il se leva sans rien dire, fit quelques pas, pensif, dans le patio qu’envahissait maintenant la tiédeur du soleil de mai et soudain aperçut Estelle restée en retrait. Elle n’avait rien perdu de la discussion et fixait Cris dans les yeux. Son regard en disait long… Sorel retourna vers les deux agents. Insidieusement, il sentait monter sa colère et donna un coup de poing sur la table qui fit bondir les tasses à café.
– Bon sang ! Qu’est-ce qu’il a encore inventé cet enfoiré ?
Les deux hommes n’avaient aucune autre information. Leur rôle se limitait uniquement à accompagner Cris Sorel jusqu’à Paris.
– Commandant Sorel, le gouvernement a affrété à votre intention, un Falcon 900. Nous avons pour mission de vous escorter jusqu’au siège de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur. Nous décollerons de l’aéroport d’Ajaccio ce soir à 17 h 00 précises.
Sorel, toujours vêtu de sa robe de chambre, les pieds nus dans ses pantoufles comme un pékin moyen, acquiesça d’un hochement de tête, avant d’ajouter :
– Bien sûr messieurs. J’y serai, vous pouvez compter sur moi.
– Parfait commandant. Nous passerons vous prendre ici à 16 h 30.
Les agents lancèrent un coup d’œil rassuré vers Sorel, puis, sans se consulter, ils se levèrent d’un commun accord, comm

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents