Les flammes du chaos

Dane Lauren

Description

La vie de Lark Jaansen, chasseuse pour le clan Gennessee, modelée par la violence et l’agitation, a décidé de son avenir. Parfaitement entraînée et résiliente, elle a rencontré son double en la personne de Simon Leviathan, un guerrier qui n’est pas de ce monde. Murés dans une admiration mutuelle et un désir si torride qu’il les brûle, Lark et Simon ont autre chose en commun: ils aiment la noirceur et tandis qu’une ombre s’abat sur leur monde, chacun pénètre dans la sienne.
Une guerre mystérieuse a été déclarée aux Autres. Alors que les sorciers et les humains se dressent les uns contre les autres, que la peur fait fuir les fées et que les vampires surgissent, Lark et Simon découvrent qu’une force invisible est aux commandes. Un être seul, affamé et plus âgé que l’histoire du monde est revenu pour se gorger de la magie de ses victimes. C’est le Maître et rien de moins que la fin des temps. Le premier espoir de Lark et Simon, c’est de le trouver. Leur dernier espoir, c’est de lui survivre.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance paranormale
• Paranormal
• Fiction
• Romance

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 08 avril 2020
• Nombre de lectures: 11
• EAN13: 9782898034206
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Éloges pour Les flammes du chaos
« U NE NOUVELLE ROMANCE CAPTIVANTE ET RYTHMÉE . De la magie envoûtante, une héroïne pleine d’humour et de charme et un héros terriblement sexy enchantent cette nouvelle série sur les sorciers par une Lauren Dane aux multiples talents, toujours aussi fabuleuse ! »
— Lara Adrian, auteure à succès du New York Times
« L AUREN D ANE NOUS PROPOSE ENCORE UNE FOIS UNE FOIS UN VOYAGE FRÉNÉTIQUE ET EXCITANT … On en veut toujours plus ! »
— Larissa Ione, auteure à succès du New York Times
« I MPOSSIBLE DE S ’ ARRÊTER ! Des personnages puissants, un univers merveilleux et, comme toujours, une délicieuse romance. Si vous commencez ce livre, assurez-vous d’avoir l’après-midi devant vous. »
— Ann Aguirre, auteure à succès nationale

Copyright © 2012 Lauren Dane
Titre original anglais : Bound by Magick : Chaos Burning
Copyright © 2020 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de The Berkley Publishing Group.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sarah Bilodeau-Mostert
Révision linguistique : L. Lespinay
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-418-3
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-419-0
ISBN ePub : 978-2-89803-420-6
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Les flammes du chaos / auteur, Lauren Dane ; traducteur, Sophie Beaume.
Autres titres : Chaos burning. Français
Noms : Dane, Lauren, auteur. | Beaume, Sophie, 1968- traducteur.
Description : Mention de collection : Unis par la magie ; t. 2 | Traduction de : Chaos burning.
Identifiants : Canadiana 2019004036X | ISBN 9782898034183
Classification : LCC PS3604.A53 C4314 2020 | CDD 813/.6—dc23
À Ray, qui m’aide à écrire sur les mâles alpha parce qu’il en est un.
Chapitre 1
L ark passa son sac sur l’épaule et descendit la passerelle de l’avion en espérant éviter cet étudiant, un hipster mignon et propret, qui la draguait depuis qu’ils avaient décollé.
Elle aurait vraiment dû défaire le sort qu’elle utilisait pour cacher la couleur pourpre, verte et jaune qui lui couvrait le cou et la mâchoire. Ce genre de chose avait tendance à conduire les femmes à la prendre à part pour lui demander, l’air inquiet, si quelqu’un lui avait fait du mal.
La réponse était oui, bien sûr, mais pas de la façon qu’elles imaginaient. Comme il était hors de question de leur dire qu’un loup-garou sauvage l’avait attaquée dans le parc MacArthur deux jours auparavant, mieux valait le dissimuler et éviter les scènes avec des humains bien intentionnés.
C’était agréable de savoir que les gens ne fermaient pas les yeux sur d’éventuelles violences conjugales et c’était un bon moyen de lui rappeler qu’elle devait utiliser le sort obscura pour cacher les preuves de sa vie non conventionnelle.
Le temps qu’elle repère l’escalier roulant qu’elle devait emprunter pour récupérer ses bagages, il l’avait rattrapée parce qu’il était tout en jambes.
— Hé, tu veux que je te dépose quelque part ?
— Non, merci. On vient me chercher.
— Aimerais-tu qu’on se revoie ? Pendant que tu es en ville ?
Si elle avait été un être humain ordinaire, elle aurait croqué ce beau gosse comme une cerise sur le gâteau. Depuis sa rupture deux mois plus tôt, sa vie était un désert. Mais elle n’avait rien d’ ordinaire et elle ne ferait que le briser. C’était inévitable avec les humains et c’est pour cette raison qu’elle s’était toujours refusée à profiter de ce qu’ils avaient à offrir.
Sa vie était remplie d’armes et d’êtres non-humains armés, sans compter ceux contre lesquels elle devait utiliser ses armes. Ils ne comprendraient jamais la vie qu’elle menait. Elle devait cacher sa vraie nature aux humains, ce qui n’était en aucun cas un bon moyen d’envisager une relation.
— J’apprécie l’offre. Mais je suis ici pour le travail et mon emploi du temps est assez chargé jusqu’à ce que je rentre à la maison.
Il fronça les sourcils, apparemment peu habitué à ce que son charme n’opère pas.
— Ah, d’accord.
Il continua à cheminer à ses côtés tandis qu’ils avançaient vers le tapis roulant. C’est alors qu’elle vit l’homme géant, très beau, qui tenait un panneau avec son nom dessus et elle oublia instantanément l’existence de l’étudiant.
Mentalement, elle s’essuya le front et s’éventa. Il était si viril qu’il exsudait la force et la puissance. Ses cheveux, épais et sombres, étaient parfaitement coupés. Une tignasse qui lui fit instantanément imaginer ce à quoi il ressemblerait après un long et lent baiser. Sa pilosité n’était là que pour attirer l’attention sur cette bouche. De magnifiques lèvres charnues qui dessinaient actuellement une ligne à la fois méfiante et décontractée pendant qu’il scrutait les alentours.
Un jean recouvrait des cuisses indéniablement puissantes et de longues jambes jusqu’à une paire de bottes dont elle ne doutait pas qu’elles avaient été faites à la main.
Lark avait toujours été attirée par le genre étudiant hipster comme celui qui marchait à côté d’elle. Longiligne, avec une barbe négligée et des lunettes sexy. Le genre d’homme qui, non content de porter un foulard, lui allait aussi à ravir.
Le type à la pancarte n’était pas un de ces hommes. Du tout. C’était un homme avec un grand H. Imposant. Les épaules larges et la taille étroite. Le genre avec lequel elle aimait travailler parce qu’ils étaient intelligents, forts, intrépides, indépendants et pourtant inféodés. Et sans aucun doute totalement et complètement baisables. Elle s’imagina toutefois qu’une relation avec un tel homme demanderait beaucoup de travail.
Ses yeux étaient sombres, bordés de cils épais. Des yeux qui disaient baise-moi tout de suite. Cependant, remarqua-t-elle, il observait la pièce de la même manière qu’elle. C’était un Autre. Son cœur palpita et l’attention qu’elle lui portait se fit beaucoup plus aiguisée.
— Eh bien, bon séjour. C’était sympa de bavarder avec toi, lui dit-elle d’un air désinvolte en se dirigeant vers l’homme à la pancarte.
Elle s’interrompit, pencha la tête et ouvrit sa vision spéciale : le deuxième sens qu’elle avait été entraînée à utiliser depuis qu’elle savait marcher. Sa vision spéciale lui permettait de voir le monde qui l’entourait à travers sa magie, lui offrant la possibilité de distinguer un autre niveau d’existence superposée à ce que la plupart des gens voyaient tous les jours. L’énergie avait une signature et tous les êtres vivants possédaient un modèle qui leur était propre, mais il existait d’autres indicateurs tels que leur composition — humains, vampires, sorciers, peu importe — et celui-ci était transformiste. Non, pas tout à fait, c’était semblable, mais légèrement différent. Ce n’était pas une Fée, bien que sa signature magique soit similaire.
Ses narines se dilatèrent, comme s’il sentait sa magie. Puis il focalisa son attention sur elle alors qu’elle s’approchait. Tel un prédateur, il resta immobile, analysant tous les détails.
— Je m’appelle Lark.
Toujours fascinée, elle lui tendit la main pour qu’il la serre.
Il sourit, un sourire lent et sexy, qui donnait envie aux femmes d’enlever leurs sous-vêtements. La main qui prit la sienne engloutit facilement ses doigts.
— Simon Leviathan. Meriel m’a envoyé.
Lark hocha la tête.
— Elle m’a dit qu’elle envoyait un ami du clan. Merci. J’apprécie que tu sois venu me chercher.
Son bagage heurta le tapis roulant.
— Je peux te laisser ça pendant que je prends mon sac ?
— Lequel est-ce ? dit-il en la débarrassant du sac qu’elle tenait déjà.
— Le rouge.
Avant qu’elle puisse bouger, il avait déjà fait trois pas et saisi son sac.
— C’est tout ?
— Oui merci. Je peux prendre celui-ci.
Elle tendit la main vers son sac à bandoulière, mais il leva un sourcil dans sa direction et se tourna légèrement pour continuer à tenir le sac.
— J’en suis sûr, dit-il puis il serra son bras de sa main libre et s’arrêta. Maintenant, j’en suis vraiment certain. Mais je peux les tenir tout aussi facilement. Nous devons aller en haut pour nous rendre au stationnement.
Puis il la conduisit exactement là où elle voulait aller.
Elle était légèrement agacée par la façon dont il avait tout simplement pris les choses en main. Et pourtant suffisamment intéressée pour qu’elle le laisse s’en tirer. Dans la voiture, elle rumina à ce propos en attachant sa ceinture de sécurité. Pendant qu’elle y pensait, elle envoya un petit texto à Meriel pour lui faire savoir que Simon l’avait retrouvée et l’emmenait à son hôtel.
Il se glissa dans le siège du conducteur et bien que la voiture soit plutôt grande — elle n’avait pas été surprise par la grosse Cadillac noire —, il semblait remplir chaque centimètre carré. Fenêtres teintées et intérieur luxueux. Et ça sentait bon : la voiture et lui.
Il s’arrêta avant de faire tourner le moteur et l’examina attentivement.
— Tu sembles fatiguée. Veux-tu aller chez Meriel tout de suite ? Ou dormir ? Je sais que tu as une réunion avec le conseil de gouvernance du clan Owen demain.
C’était surprenant la facilité avec laquelle elle lui répondait. Un inconnu, auquel Meriel avait fait référence comme étant Simon. Elle savait qu’il était copropriétaire d’une boîte de nui