Causeries – suivi d annexes
342 pages
Français

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Causeries – suivi d'annexes , livre ebook

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Description

Nouvelle édition 2019 sans DRM de Causeries de Alexandre Dumas augmentée d'annexes (Dumas, sa vie, son temps, son œuvre par de Bury).

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Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791027302680
Langue Français

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Extrait

ARVENSA ÉDITIONS La référence des éditions numériques des oeuvres classiques en langue française
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©Tous droits réservés Arvensa Éditions ISBN : 9791027302680
NOTE DE L’ÉDITEUR
L’objectif des Éditions Arvensa est de vous faire connaître les œuvres des plus grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable, tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Nos titres sont ainsi relus, corrigés et mis en forme spécifiquement. Cependant, si malgré tout le soin que nous avons apporté à cette édition, vous notiez quelques erreurs, nous vous serions très reconnaissants de n ous les signaler en écrivant à notre Service Qualité : servicequalite@arvensa.com Pour toutes autres demandes, contactez : editions@arvensa.com Nos publications sont régulièrement enrichies et mises à jour. Si vous souhaitez être informé de nos actualités et des mises à jour de cette édition, nous vous invitons à vous inscrire sur le site : www.arvensa.com Nous remercions aussi tous nos lecteurs qui manifes tent leur enthousiasme en l’exprimant à travers leurs commentaires. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Arvensa Éditions
LISTE DES TITRES
CAUSERIES
ALEXANDRE DUMAS – SA VIE, SON TEMPS, SON ŒUVRE
Alexandre Dumas : Œuvres complètes Retour à la liste des œuvres
CAUSERIES
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Édition de référence : Calmann-Lévy 1902. ***
CAUSERIES Liste des titres Table des matières du titre
Table des matières
Préface I Les trois dames I II III II Les rois du lundi III Une chasse aux éléphants I II III IV V VI IV L’homme d’expérience V Les étoiles commis voyageurs I II III IV V VI VII VIII VI Un plan d’économie VII La figurine de César I II III IV VIII Une fabrique de vases étrusques à Bourg-En-Bresse IX État civil du Comte de Monte-Cristo X Ah ! qu’on est fier d’être Français XI À ceux qui veulent se mettre au théâtre XII Les petits cadeaux de mon ami Delaporte XIII Un voyage à la lune XIV Ce qu’on voit chez madame Tussaud I II III XV Le lion de l’Aurès I II III IV XVI Les courses d’Epsom I
II III XVII Une visite à Garibaldi I II
CAUSERIES Liste des titres Table des matières du titre
Préface
Je l’ai dit, je ne sais plus où : « Dans tous les pays du monde, on parle, on pérore, on discute ; on ne cause qu’en France. » La causerie est une condition de notre langue bavarde, une conséquence de notre caractère bon enfant ; – car, au fond, nous autres Français, nous sommes de bons, d’excellents enfants, et c’est ce qui fait qu’on nous pardonne, à l’étranger, notre étourderie, nos gasconnades, nos impertinences, notre fatuité nationale, qui veut que, hors de Paris, il n’y ait pas d’esprit, hors de la France, pas de salut. Quand j’habitais Rome, Florence, Naples, ces trois merveilles de la civilisation, de l’art, de la nature ; quand j’avais autour de moi cinquante générations de chefs-d’œuvre, sous les pieds une poussière où chaque pas remue un souvenir historiqu e, et devant les yeux une mer comme il n’en existe que de Misène à Sorrente, un ciel comme on n’en voit qu’en rêve, eh bien, au milieu de ce paradis des sens, il me manquait une chose, une seu le, mais indispensable, mais sans équivalents : la causerie ! Un beau matin, je quittais famille, amis, promenades aux Cascines, explorations dans les ruines, courses sur la mer, et je disparaissais. Quinze jours, un mois, six semaines après, on me vo yait revenir frais, épanoui, le sourire sur les lèvres et dans les yeux. — D’où venez-vous ? me demandait-on. — De Paris. — Qu’avez-vous été faire à Paris ? — Causer. Au fur et à mesure que j’ai avancé en âge, ce besoi n de causerie est devenu de plus en plus impérieux chez moi – la vieillesse est conteuse ! – si bien que, pour satisfaire à mes goûts, pour m’en donner à cœur joie, je me suis mis – sans faire tor t d’une ligne à mes romans, bien entendu, mais comme passe-temps, comme intermède –, je me suis mis à écrire mesMémoires, puis la série de mes Grands hommes en robe de chambre, puis des préfaces rétrospectives pour les nouvelles éditions de mes livres ; puis que sais-je encore ?... J’ai même fondé un journal – histoire de causer. Cette égoïste satisfaction que je me donne ainsi à moi-même, en ne croyant pas trop ennuyer les autres, m’a été publiquement reprochée par un de ces nombreux amis inconnus que j’ai le bonheur de posséder, et qui m’écrit en propres termes : « Voyons, d’abord, vos causeries avec vos lecteurs ; eh bien, ce n’est pas très spirituel, et c’est par trop sans façon... » Diable ! par trop sans façon – ce ne serait rien –, mais pas assez spirituel, – c’est beaucoup. « Que M. Clairville mette les coudes sur la table en faisant un méchant couplet de facture, tout en attendant qu’on serve le potage, cela se conçoit : il est chez lui, il est en robe de chambre, il n’a, pour témoin de son laisser-aller, que sa femme, et du diable si sa femme l’a jamais pris au sérieux !... » Bon ! voilà mon correspondant inconnu qui tombe sur Clairville. Je ne suis pas fâché de vous faire remarquer, en passant, que ce gaillard-là ne respecte rien. « Mais que vous, un des hommes supérieurs de notre époque... » Merci ! « Il en est jusqu’à trois que je pourrais citer ; – que vous, dis-je, vous posiez avec ce même sans façon devant le public, – franchement, ce n’est bon ni pour lui ni pour vous : vous en arriverez ainsi à n’avoir aucun respect l’un pour l’autre. Familiarité n’engendre que mépris. » Peste ! voilà qui me semble encore plus grave que de ne pas prendre Clairville au sérieux. Aussi cette prédiction sur ce qui devait advenir de mes causeries avec le public m’a-t-elle donné à réfléchir.
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