Emile : j ai survécu à Auschwiitz
63 pages
Français

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Emile : j'ai survécu à Auschwiitz , livre ebook

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Description

L’ histoire que je raconte est le témoignage de 3 déportés dont deux sont revenus des camps de concentrations et qui ont su survivre aux privations, aux coups, à la faim, aux maladies, à la misère et qui ont su rester vivant, pour deux d’entre eux, pour pouvoir témoigner de ce que les Nazis ont fait, leurs crimes, et pour ne plus voir ça !

Informations

Publié par
Date de parution 02 février 2015
Nombre de lectures 16
EAN13 9782312030531
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Émile : « J’ai survécu à Auschwitz ! »

Robert Duhamel
Émile : « J’ai survécu à Auschwitz ! »
















LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
L’entrée du camp d’« Auschwitz »











© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03053-1
Préface
Je m’appelle Robert Duhamel, je suis né en 1944, j’habite Annezin près de Béthune Pas de Calais. Je vais raconter l’histoire d’Émile qui a été déporté à « Auschwitz » et en revenu après avoir réussi à survivre à l’horreur. Émile était de ma famille et il m’a raconté comment il a survécu dans ce camp pourtant réputé comme ayant été l’un des plus dangereux pour ceux qui y étaient amenés car il y a eu des millions de morts.
Il faut garder la mémoire en l’honneur de ceux qui ont soufferts car serait pu être nous… !
C’est Émile qui parle et raconte !

Chapitre 1 : Émile
Bonjour je m’appelle Émile, je suis né le 28 mai 1907 à Annezin les Béthune Pas de Calais et j’y ai habité toute ma vie d’abord avec mes parents puis avec ma compagne et son fils jusqu’à ma mort. Je suis décédé en mars 1966 à l’âge de 59 ans (et oui !!), mais avant j’ai raconté en plusieurs épisodes mes souvenirs de déportation et comment j’ai pu survivre à l’horreur, à ma compagne qui elle à perdu son mari déporté lui aussi et a été déclaré mort en décembre 1944. Son fils a écouté mes récits et a promis qu’un jour il raconterai mon histoire afin que chacun puisse prendre conscience de ce qui c’est passé dans les camps de concentrations et combiens sont morts et peu sont revenus. C’est donc lui qui écrit ce que je lui raconte.
Je suis mineur de fond de métier et je le serai jusque la retraite et nous sommes en septembre 1939, l’Allemagne Nazi vient d’envahir la Pologne et la France et l’Angleterre viennent de déclarer la guerre à Hitler. En juin Hitler envahie la France après les Pays Bas et la Belgique et arrive à Paris, mais avant les alliés (Français, Anglais) ont subis de lourds combats à Dunkerque et réussirent à embarquer pour l’Angleterre pour reprendre le combat depuis celle-ci. Le premier ministre de l’époque, Winston Churchill, déclarant que jamais le Royaume Unis ne capitulera devant l’armée nazie. Un Français rejoint l’Angleterre alors qu’il était secrétaire d’état du gouvernement Pétain, mais pas d’accord du tout avec les positions du dit gouvernement qui quitte Paris pour Bordeaux et laissa entrer les Allemands dans la capitale, et signa l’armistice qui permit aux Nazis d’occuper en premier temps plus de la moitié de la France et créer une ligne de démarcation. Le Français en question est le Général De Gaulle qui le 18 juin à la radio de Londres déclara qu’il fallait faire de la résistance par tous les moyens pour démontrer que nous n’étions pas vaincu.
A maison j’avais récupéré un poste de radio qu’un ami m’avait donné et j’ai entendu l’appel de De Gaulle et pris la décision de mettre un place un raison de résistance dans mon secteur. Etant communiste et délégué syndical aux mines de Bruay j’en discutais auprès de mes collègues de travail qui habitaient mon coin et c’est ainsi qu’on l’on créa de quoi tracasser l’ennemie. En tant que communiste j’avais un problème car Hitler avait signé un pacte de non agression avec Staline le dirigeant de l’URSS (qui ne durera pas longtemps), et cela me mettais dans l’embarra car je pouvais être d’accord avec ce pacte mais il y avait mon pays qui avait été agressé et je ne pouvait l’admettre aussi j’agis en conséquence de suite.
Il fallait faire barrage aux Allemands par tous les moyens que nous avions à dispositions. D’abord distribution de tracts pour faire un appel à la population que l’on imprimait grâce à du matériel d’imprimerie récupéré, alors que c’était interdit on réussit à trouver des armes cachées dans les greniers pour la plus part, et moi j’avais un vieux révolver que mon père avait gardé de la dernière guerre. L’on faisait aussi beaucoup de sabotage, comme couper les lignes téléphoniques et électriques ce qui gênait l’ennemie ou aussi saboté les lignes de chemins de fer pour faire dérailler les trains et ce autour de Béthune. En 1941 il y eu une grande grève des mineurs dont j’était un peu pour quelques choses et pour le défilé du 1 er mai qui était interdit avec les copains on fabriqua des petits drapeaux que l’on distribua partout avec succès. Habitant chez mes parents je ne leur disais rien de mes activités car je voulais qu’ils ne soient pas embêtés au cas où !!. Car il fallait se méfier de tout, il y avait déjà beaucoup de collaboration avec les Allemands et l’on était surveillé dans nos aller et venu, par la police Française, les « Pétain » comme on les appelait, il y avait aussi les gendarmes, la police Allemande, et surtout la Gestapo qui était dangereuse et en civile, donc méfiance !!. Par sécurité l’on faisait toutes nos actions de nuit pour être plus tranquille et moins visible.
La grève de 1941 a faillit me coûter mon emploi mais finalement je fût maintenu. Pour les actions de nuit ce ne fut pas facile non plus car j’était quelque fois de travail de nuit alors il a fallu s’adapter, pas facile. Que ce soit au travail ou avec mes camarades à Annezin, il le fallait que l’on agisse contre l’occupant, leur mettre les bâtons dans les roues. Pendant l’année 1941 et une grande partie de 1942 jusqu’à mon arrestation je fut actif multipliant les actions de sabotages et même au boulot, l’on freinait la production de charbon qui profitait à l’ennemie, car les houillères travaillait pour eux. De temps en temps on perdait un copain qui était arrêté par la gestapo et amené à la prison de Béthune et sûrement torturé, mais finalement on ne savait pas ce qu’il devenait, il fallait donc être prudent car ça devenait dangereux pour nous tous. Il ne fallait surtout pas parler de nos actions à qui que ce soit, la famille, les amis car comme je l’ai dit la police était à l’affut de façon à démonté les groupes de résistants, donc méfiance !. Mes parents heureusement ne soupçonnaient pas mes activités de résistant et ne le devinaient même pas. Ils me voyaient partir au boulot, sortir avec les copains. Je leur disais que je les retrouvais pour jouer aux cartes dans un des cafés d’Annezin et même si je rentrais tard, ils ne posaient jamais de questions et c’était mieux comme ça.
Chapitre 2 : L’arrestation
Et ce devait arriver, arriva :
Un jour, on était en Août 1942, je rencontre dans Annezin, alors que j’allais vers le centre du village, un inspecteur de police Française (un « Pétain ») qui me connaissait bien et qui me dit : « - Bonjour Émile, tu vas bien ? - Oui, je répond, pourquoi ? Il y a un problème ? – Ecoute, j’ai appris que la police Allemande te recherche et vont bientôt venir te chercher, alors je serai toi je quitterai Annezin pendant quelques temps – Merci, je lui dit, je te revaudrai çà – Va et bonne chance, me lance le policier ». Je rentre aussitôt chez moi et raconte aux parents qu’un copain m’a invité pour quelques jours chez lui, et prends quelques affaires dans un sac, dit au revoir aux parents et quitte la maison pour aller chez un ami qui me logera pendant un moment. Cette fois la j’ai échappé à l’arrestation, mais ce fut partie remise.
Quelques temps plus tard je revins à la maison et un jour on frappe à la porte et une voix crie : « -Ouvrez Gendarmerie Nationale on vient chercher Émile…, surtout ne tentez rien la maison est cernée – Rendez vous où on arrête vos parents – Bon, j’ouvre, leur dis- je, je vais aux toilettes et je viens – Vous avez 2 minutes, me dit la voix ». Je vais dans la cour en direction des toilettes et la me débarrasse du révolver que j’avais sur moi, près à me défendre, car ne voulant pas qui arrive quoi que ce soit à mes parents et je me rend. Ma mère demande : « Où l’emmenez vous ? – A la prison de Béthune, où il sera interrogé, lui répond le gendarme – Mais qu’à t’il fait ? –Il est accusé de sabotage, mais on ne peut vous dire plus, allez Émile en route demande le gendarme ». Et ils m’emmène vers leur voiture, me fond monter après m’avoir mis les menottes. Quelques minutes plus tard on arrive à la prison où l’on passe le portail, entre dans la cour et la voiture s’arrête devant les bâtiments et on me fait descendre. On entre et on me conduit dans une cellule où il y a un autre gars le visage en sang assit sur un matelas. Les gendarmes s’en vont en fermant la porte à clé. Je demande à l’homme qui il est : 

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