Un bouquet pour deux
36 pages
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Un bouquet pour deux , livre ebook

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Description

Femme moderne jusqu’au bout, Lucie aime la vie qu’elle mène, et surtout celle de femme célibataire, cette vie sans aucune obligation conjugale. Elle avait même tendance à l’idéalisé quand elle en parlait. Jusqu’au jour où il fait la rencontre de ce bel inconnu. Femme fatale et séductrice, elle était sure et certaines de plaire à celui-ci. Mais la réalité fut autrement.

Informations

Publié par
Date de parution 10 mars 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312020334
Langue Français

Extrait

Un bouquet pour deux
Marie Rafion
Un bouquet pour deux









LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02033-4
Remerciements
A ma sœur Mariama qui m’a toujours soutenu pour l’écriture. Et à toute ma famille. Merci pour tous.
La rencontre
Comme chaque matin à 8 h, je rentrai dans la cuisine, j’ouvrai la fenêtre et les volets, pour faire entrer un bon coup d’air frais. Et en même temps, je pouvais profiter des premiers rayons de soleil . Après, je faisais, mon petit-déjeuner, comme presque tous les jours, c’était le même rituel, j’ouvrai le placard d’en haut à gauche et je prenais un paquet de céréales.
Attention je ne mangeai pas d’autres céréales que ceux de la marque taillefine . C’était les meilleurs pour moi et surtout, ils me permettaient de bien manger tout en gardant la ligne.
Au supermarché, on les vendait en petit paquet de six, j’aimai bien ceux-là et j’en mangeai un par jour. C’était pour moi un bon moyen de gérer mon alimentation quotidienne tout en me faisant plaisir.
Depuis le collège, je m’étais un objectif d’apport calorique journalier à ne pas dépassait, qui est de 21000 par jour. Et pour atteindre cet objectif, je lisais systématiquement l’emballage des produits que j’achetai.
Pour les produits frais ou cuisinés, j’avais toujours à ma portée, un livre qui m’expliquait l’apport calorique de chaque aliment et légume au gramme près.
Cela me prenait beaucoup de temps, au début. Mais au fil du temps, je les connaissais par cœur. Et ma persévérance, m’a permis d’avoir une alimentation variée, tout en gardant ma ligne et en étant en bonne santé.
Après le petit-déjeuner, je partais m’habiller, car j’embauchais comme tous les jours à 9h du matin. Une fois prête, j’enfilais mon manteau, je prenais mon sac, mes clefs et je m’empressais de sortir.
Dehors, il faisait beau, très même, j’avais chaussé une belle paire d’escarpin et une jolie robe tous les deux blanches.
Je voulais en profiter de cette journée pour mettre cette jolie robe que j’avais achetée il y a plus d’un mois. Et que je n’eus pas encore l’occasion de la mettre, car la météo n’a pas été clémente ces derniers temps.
Et d’après les prévisions des jours à venir, ce beau temps serait de courte durée.
Ici, il pleut souvent au printemps comme en été.
Pour ma mère qui était assez croyante ce mauvais temps était dû à la colère du seigneur envers les hommes.
Le fait que les jeunes générations se disaient presque tous laïques provoquait d’après elle la colère de dieu et ainsi tous ces mauvais temps incessants. Comme à leur époque à ce qu’elle m’avait toujours fait comprendre, il faisait beau presque toute l’année.
Mais moi, je n’y croyais pas une seconde, même-ci, je ne la contredisais jamais.
Et je les prenais ces discours plutôt comme un moyen de me convaincre de rejoindre sa confrérie.
Avant de m’asseoir sur le siège, je déposais une écharpe, que j’avais amenée exprès, car les housses des sièges étaient toutes neuves et je ne pouvais pas prendre le risque de mettre une tache sur la robe.
Je démarrais la voiture et à 100mètres à peine, il y avait une fourgonnette qui me barrait la route.
Devant on pouvait voir deux hommes qui déchargeaient du matériel. Je ne prêtais pas attention à ce qu’ils étaient en train de décharger, vu, j’étais impatient de pouvoir passer.
Mais au bout de cinq minutes d’attentes, je commençais à perdre patience, pourquoi étaient-ils si longs ? Qu’est-ce qu’ils avaient de si important à décharger à cette heure, alors qu’ils savaient pertinemment que c’est l’heure que les gens partaient à l’embauche.
J’avais pris l’habitude d’être toujours en avance au travail, je me pointais toujours une dizaine de minutes avant le début. Afin d’avoir une bonne image au niveau de l’entreprise, surtout que je n’avais pas encore un contrat définitif.
Et malgré le fait qu’il commençait à se créer des embouteillages derrières, ils continuaient leur déchargement tranquillement sans nous prêter attention.
Ça commençait à devenir pénible, les gens ne pouvaient plus patienter et là, tout le monde s’était mis à klaxonner et crier. Comme j’étais le premier, je prenais l’initiative de descendre leur demander de se décaler pour qu’on puisse passer.
Je me dirigeais vers eux et quand j’étais à leur hauteur, je jetais un coup d’œil sur ce qu’ils étaient en train de décharger. C’était des pots de fleurs, mais vu, ils les descendaient un par un, ça leur prenait plus de temps. Et en même temps, ils nous faisaient perdre le nôtre.
Je me suis souvenue alors que c’était le début du printemps et qu’ils venaient planter des fleurs sur les espaces verts.
Mais bon, m’étais-je dis, les fleurs, c’est bon pour l’environnement et beau pour le quartier, mais il fallait qu’il fasse de la place pour que les voitures puissent passer.
Je leur disais alors : « Bonjour ! Ça vous dérange de vous décaler un peu, car là, je suis en retard au travail et comme vous pouvez le constater je ne suis pas la seule. »
En même temps que je leur parlai, les autres usagers continuaient à klaxonner et hurler.
Et le plus vieux des deux, qui devait surement être le chef, car je le voyais donner des ordres à l’autre, il a hurlé fort avec un certain énervement qu’on pouvait l’entendre sur le ton de sa voix : « Oui, c’est bon, on va dégager et vous laisser la voie libre ».
Au fond de moi, je me disais, qu’est-ce que les gens pouvaient parfois être impolis, ce monsieur ne prit même pas le temps de s’excuser pour tout ce temps qu’il venait de nous faire perdre.
Et comme j’étais, je n’avais pas, non plus temps de rallonger la discussion. Car je trouvais sa réaction inadmissible.
Je retournai dans ma voiture, le temps qu’ils avancèrent leur fourgonnette, il était déjà 8 h 45. Je vais être en retard aujourd’hui me disais-je dans ma tête.
Enfin au travail, il était 58, c’était déjà mieux que d’être en retard. Surtout que notre secrétaire madame Cartier, s’en faisait une énorme joie de faire part au directeur des retardateurs.
Vu, elle embauchait par obligation à 8 h 30.
Comme tous les matins, une fois avoir laissé mes affaires au bureau, je me dirigeais dans la salle de réunion ou je devais préparer le café du directeur. Et en amont, j’achetais des croissants aux beurres à la boulangerie. C’était sa viennoiserie préférée.
En tant que nouvelle, lui préparait le café tous les matins faisait partie de mes tâches. Une sorte de biseautage, qui n’était pas pénible quand il s’agissait juste de faire le café du directeur. Mais parfois même les collègues s’y coller aussi.
À mon arrivée dans la boite, je faisais le café de presque tout le monde, sans exception. Parfois c’était pour un client de passage à l’agence. Ils m’ordonnaient de leur faire un café à leur place.
Mais au fil des années j’ai commencé à prendre un peu plus d’assurance et surtout j’ai sympathisé avec certains collègues donc dire non, était plus facile maintenant.
Même la secrétaire, au début, elle me demandait de faire les photocopies à sa place. Mais cette époque est révolue, car dès que je me suis bien intégrée dans l’agence j’ai arrêté.
Le directeur arrivait souvent en retard, mais personne ne pouvait lui dire quelque chose, vu c’était sa boite, je m’empressais de lui faire parvenir son café dans son bureau dès son arrivée, toujours chaud, allongé avec deux morceaux de sucre accompagné de deux croissants aux beurres. Toujours le même petit-déjeuner depuis deux ans déjà que je suis dans la société.
Quand on lui fait son café il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il nous fasse des compliments, il faisait plutôt le contraire, il disait toujours qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Mais il ne fallait surtout pas modifier sa recette au risque qu’il se fâche.
J’entrai dans son bureau. Il était immense, deux fois la taille de mon séjour. Il y avait accroché sur les quatre coins des murs des portraits de sa f

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