Une sale histoire
20 pages
Français

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Description

Cette fiche de lecture sur Une Sale Histoire de Dostoïevski propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé d'Une Sale Histoire
• une analyse du contexte de l'oeuvre
• une présentation des axes d'analyse d'Une Sale Histoire de Dostoïevski
• une analyse du style de l'auteur

Notre fiche de lecture sur Une Sale Histoire de Dostoïevski a été rédigée par un professeur de français.

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Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782511035580
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une sale histoire
Fiodor Dostoïevski
I. RÉSUMÉ
L’histoire est vraiment simple. Ivan Ilyitch Pralinski est, depuis seulement quatre mois, conseiller d’État et, conformément à son statut de général, se fait donc appeler « Votre Excellence » Il n’a que quarante-trois ans. Il est fils de général et a bénéficié d’une enfance et jeunesse dorée. Il a été élevé dans une bonne institution aristocratique et Dostoïevski précise « … bien qu’il n’en eut guère retiré d’instruction, il avait réussi comme fonctionnaire et s’était hissé jusqu’au titre de général. » Le voilà confortablement installé chez un de ses anciens supérieurs, Nikiforovitch, avec un certain Semione Ivanovitch Chipoulenko.
Ce dernier est un fervent défenseur de l’ordre établi, alors que Pralinski se veut plus libéral et réformateur.
Voilà que Pralinski s’emballe et se met à défendre ce qu’il appelle « l’humanitarisme » envers les subordonnés, eux aussi sont des êtres humains, dit-il. L’humanitarisme, selon lui, est la seule cause à vraiment devoir être défendue et cela au travers de tous les stades de la société.
Il part du principe que si chacun aimait l’autre, les hommes accepteraient les réformes, elles seraient prises et appliquées. Tout serait alors pour le mieux et la société serait sauvée.
Mais les deux autres sont loin d’accepter son raisonnement et la réponse qui lui est donnée est cinglante mais ferme : « Nous ne tiendrons pas le coup ! »
Ivan Ilyitch quitte la petite réception au cours de laquelle il a déjà pas mal bu. Il choisit de rentrer à pied et erre de par les rues. Tout en marchant, il poursuit ses pensées et se dit qu’en faisant renaître la dignité de l’homme, il arrivera à se faire comprendre de lui et à en faire ce qu’il veut et cela pour son bien. Soudain il a l’attention attirée par du bruit venant d’une maison : on y fait manifestement la fête. On parle haut, on rit haut et les violons jouent pour la rue… Il se renseigne et apprend que cette maison est celle d’un de ses subordonnés, Pséldonimov, et que celui-ci se marie. Ce dernier n’est qu’un petit fonctionnaire à dix roubles par mois.
Il se dit que s’il entrait, il risquerait de perturber la fête, de gêner ceux qui y sont. Mais à la réflexion, il se dit que cela serait vrai pour un autre général, mais pas pour lui. Lui, il est humanitariste… Si lui entrait, son subordonné ne pourrait qu’en tirer une énorme fierté, son acte serait « … normal, patriarcal, sublime et moral. »
Dès le départ, nous sentons que son acte est une folie, car nous comprenons qu’il est incapable de se conduire sincèrement comme il le pense. En effet, il se voit plein de simplicité, mettant tout le monde à l’aise, alors qu’il envisage cependant que les autres comprendront qu’ils ont à lui montrer, moralement, du respect. Et il se dit cette phrase qui, en elle-même, montre vers quel échec il va : « De la sorte je leur rappellerai délicatement qu’entre eux et moi, il y a une différence. » Et le lendemain il compte bien se montrer aussi sévère que d’habitude, mais ils sauront cependant le véritable homme qu’il est : celui qui est venu au mariage malgré son poste élevé.
Vous comprenez donc que tout cela va faire un énorme gâchis ! Dès son entrée, tout le monde va être glacé, l’ambiance va tomber. Lui-même se sentira déplacé et ne saura plus comment se
comporter. Au plus ce sentiment naîtra en lui, au plus il va faire des gaffes et va mettre tous les autres mal à l’aise. Mais ce malaise va même carrément tourner en hostilité pour certains.
Le général sentira bien vite que son subordonné Pséldonimov devait se dire : « Disparais, espèce de maudit ! Tu t’accroches à mon cou !… »
Mais voilà qu’Ivan Ilyitch commence à se sentir tout à fait ivre et c’est avec une langue d’ivrogne qu’il va se mettre à expliquer à tout ce monde ses théories sur l’humanitarisme. Un jeune étudiant va se mettre à le huer et à rire. C’est plié en deux de rire qu’il va lui demander de continuer à expliquer ses belles théories. Un journaliste finira par lui demander d’arrêter de s’abaisser en racontant de telles théories.

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