Les Super Aliments
83 pages
Français

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Description

Chacun sait que la santé et le bien-être passent par une bonne alimentation. Mais saviez-vous que certains aliments possèdent des vertus incroyables ? Retrouvez dans ce livre les 50 meilleurs aliments pour la santé. Les bienfaits du maca, des baies, du kiwi, des algues ou du pollen n’auront plus de secrets pour vous.
Découvrez également plus de 50 recettes originales pour consommer facilement vos super aliments au quotidien.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 août 2015
Nombre de lectures 2 239
EAN13 9782815307574
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alliacées,
une famille incontournable

La famille des Alliacées comprend l’ail, l’oignon, l’échalote, la ciboulette et la ciboule, ainsi que le poireau ; toutes plantes dont les bienfaits thérapeutiques sont reconnus depuis longtemps et confirmés par les études modernes, en particulier pour leur potentiel anti-cancer.
L’ail, sans modération
L’ail, riche en antioxydants et nombreux composés actifs, détient un réel potentiel contre la cancérisation, aussi bien en empêchant les substances cancérigènes d’agir qu’en freinant le développement des cellules cancéreuses.
Ce sont vraisemblablement les composés sulfurés, actifs dès deux gousses (6 g) d’ail par jour, qui joueraient ce rôle anti-cancer. D’eux aussi proviendraient en priorité (bien que la synergie de tous les principes actifs ne soit pas négligeable) les bienfaits de la consommation d’ail sur le système cardio-vasculaire, par leur action contre l’hypertension et contre l’excès de cholestérol, de triglycérides et de glucose dans le sang. On estime qu’une consommation quotidienne de 2 à 5 g d’ail cru permet de profiter de cette protection. L’ail semble aussi aider à lutter contre les infections virales et bactériennes, et à éliminer les parasites.
D’après les études, mieux vaut consommer de l’ail cru plutôt que cuit, car la cuisson réduirait les propriétés bénéfiques des composés actifs. À défaut, ajoutez l’ail en fin de cuisson.

L’oignon, un alicament indispensable
Les composés sulfurés de l’oignon (ainsi que le sélénium qu’il contient) sont capables de protéger l’organisme de la cancérisation (en bloquant les processus de mutation et en réduisant la prolifération des cellules cancéreuses), en particulier au niveau de l’estomac, du côlon et des intestins, mais aussi des poumons, de la prostate, du larynx, des ovaires et du pancréas. C’est entre une et sept portions d’oignon par semaine que les études diverses ont observé un effet anti-cancer.
L’oignon s’avère intéressant contre le développement des maladies cardio-vasculaires, en jouant un rôle positif sur le cholestérol, les triglycérides, la glycémie (régulation du taux de sucre dans le sang), l’agrégation plaquettaire, bien que de façon moindre que l’ail. Il permet de stimuler l’organisme et de le purifier en profondeur en éliminant les acides, qui font le lit de nombreux troubles fonctionnels.
Plus les oignons sont colorés, plus ils contiennent de substances antioxydantes. Consommé cru, l’oignon agit sur la sphère urinaire alors que, consommé cuit, il est plutôt efficace sur le système digestif. Il pourrait aussi prévenir l’arthrose, en particulier de la hanche, et l’ostéoporose (surtout l’oignon rouge). Il possède un fort pouvoir antiseptique qui le rend très efficace en application directe (simplement en frottant une pelure ou comme pansement) sur les plaies, les coupures, les brûlures et les piqûres. S’il est préparé sauté ou au four, ses flavonoïdes antioxydants se trouvent plus concentrés.

L’échalote, un petit bulbe dans la cour des grands
Sous-espèce de l’oignon, l’échalote développe une saveur plus subtile et plus douce, pour une action anti-radicalaire identique, voire supérieure, à celle de ses cousins. Les études placent l’échalote au quatrième rang parmi 10 variétés d’oignons pour son activité antioxydante. Elle possède aussi des propriétés antibactériennes et, grâce à un composé particulier, a une action contre les moisissures et les champignons.
Ail nouveau
confit à l’huile

Préparation : 25 min
Cuisson : 10 min
Macération : 8 jours

Pour un bocal de 50 cl
300 g de têtes d’ail nouveau
20 cl de vin blanc sec
20 cl de vinaigre de vin blanc
1 bouquet garni (3 brins d’origan, 1 petite branche de romarin et 1 feuille de laurier frais)
1 cuil. à café de graines de coriandre
1 cuil. à café de cassonade
1 cuil. à café de sel
huile d’olive vierge extra


1. Détachez les gousses des têtes d’ail, puis pelez-les. Dans une casserole inoxydable, mélangez le vin avec le vinaigre, le bouquet garni, les graines de coriandre, la cassonade et le sel. Portez à frémissements à feu moyen. Ajoutez les gousses d’ail. Attendez la reprise des frémissements et laissez frémir pendant 10 minutes. Retirez du feu et laissez refroidir à couvert.
2. Égouttez le contenu de la casserole. Répartissez les gousses d’ail, le bouquet garni et les graines de coriandre dans le bocal préalablement ébouillanté et séché. Couvrez largement d’huile. Tapotez le bocal sur le plan de travail afin d’éliminer les bulles d’air éventuelles, puis fermez-le hermétiquement.
3. Réservez votre bocal bien au sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière. Laissez macérer l’ail au moins 8 jours avant de le consommer.

Conseil
Consommez l’ail confit au fur et à mesure de vos besoins comme amuse-bouche à l’apéritif ou pour farcir un poulet rôti. Il se conserve jusqu’à 2 mois, à condition d’être toujours complètement recouvert d’huile.
Confiture d’oignons
rouges sucrée-salée

Préparation : 15 min
Cuisson : 1 h
Macération : 15 jours

Pour un bocal de 50 cl
500 g d’oignons rouges
1,5 cuil. à soupe d’huile de tournesol
½ cuil. à café de graines de carvi
½ cuil. à café de graines de moutarde
1 cuil. à café de baies roses grossièrement concassées
1 cuil. à café de sel
120 g de cassonade
10 cl de vinaigre de cassis
10 cl de vinaigre de xérès

1. Pelez et émincez grossièrement les oignons. Dans une sauteuse, faites chauffer l’huile à feu moyen. Versez les oignons et faites-les suer avec les graines de carvi et de moutarde, les baies roses et le sel en remuant pendant 5 minutes à feu moyen.
2. Baissez le feu et laissez compoter environ 10 minutes à couvert en remuant de temps en temps, sans laisser colorer. Incorporez la cassonade et poursuivez la cuisson pendant 15 minutes à feu doux en remuant souvent (la préparation ne doit pas attacher au fond de la casserole).
3. Mouillez avec les deux vinaigres. Portez à frémissements en remuant. Laissez frémir environ 30 minutes à découvert jusqu’à l’évaporation des liquides de cuisson.
4. Transférez la confiture dans le bocal préalablement ébouillanté et séché. Fermez-le hermétiquement, puis retournez-le et laissez-le complètement refroidir.
5. Retournez de nouveau le bocal.

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