Après des mois difficiles, comment allez-vous ? Je vais bien. Je sors de plusieurs courses comme le Tour de Burgos ou la Classique San Sebastian avant de m'attaquer à la Vuelta.
Les sensations sont-elles de retour ? Ça va mieux. Petit à petit, la condition s'améliore. Donc je ne peux qu'aller mieux.
Y a-t-il de quoi être optimiste pour votre fin de saison ? Il faut être optimiste. Je me dois de l'être. J'ai ciblé le Tour d'Espagne pour cette année. Ce sera une grande découverte. J'espère pour cela réussir à être au niveau tout au long de ces prochaines semaines. Ça me tient à coeur.
Depuis que l'on vous promet de découvrir un grand Tour, comment vivezvous le fait de découvrir le Tour d'Espagne cette année ? Ça fait longtemps que j'ai envie de participer à un grand Tour. L'an dernier, cela aurait dû être le cas, mais j'ai connu une saison blanche, du fait de mes problèmes physiques. C'était l'occasion rêvée pour débuter. Tout le monde me dit que c'est la meilleure des choses possibles que de commencer par découvrir les grands Tours par la Vuelta. J'y vais avec beaucoup d'envie.
Le parcours vous plait-il ? Il y a beaucoup de montagne et des finals compliqués avec des fins d'étapes en côte. Ça peut me convenir. Ça risque d'être une course agitée et assez nerveuse. Sur le Tour de Burgos, j'ai pu faire le plein de confiance.
Notamment sur la dernière étape qui arrivait au sommet. J'ai suivi le train des meilleurs. Je n'étais pas loin d'eux. C'était l'étape référence. Il était important d'être présent jusqu'au bout.
"Sur le Tour de Burgos, j'ai pu faire le plein de confiance. J'ai suivi le train des meilleurs"
Au moment d'attaquer cette saison, quel était votre objectif ? Je suis toujours en voie de réhabilitation. Je n'en ai pas terminé avec mes problèmes physiques. Je n'ai pas encore récupéré à 100%. Les sensations reviennent tout doucement. Je voulais simplement revenir sur mon vélo et pouvoir courir. Je voulais connaître des courses importantes et revivre la course de l'intérieur. Je voulais simplement être actif et utile sur une épreuve pour mon équipe.
Sur la Vuelta, l'idée est donc de terminer la course et de tenir les trois semaines...
Le Tour d'Espagne fait trois semaines. Je sais que je reviens de loin. Je vais connaître des jours difficiles. Il y aura des jours où cela se passera un peu mieux. Il faudra relativiser et prendre du recul. Avancer jour après jour. On sera d'abord là pour aider notre leader Igor Anton. Ça sera intéressant d'arriver au bout des trois semaines en ayant réussi à protéger Anton jusqu'au bout.
Etes-vous reparti de zéro ? J'ai connu une remise à zéro. On peut le dire. C'est le sport qui veut cela. Il y a des moments difficiles et des blessures tout au long d'une carrière. Il faut savoir se remettre en question et s'accrocher pour rebondir. Ça passe d'abord par le travail.