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L'après AVC en question

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Description

Les AVC sont impressionnants, mais ce sont les effets secondaires qui posent question. lorsque l'on subit un micro-AVC, il y a de fortes chances de pouvoir se remettre. le moment de la prise en charge est également primordial. Mais il est clair que les séquelles sont souvent présentes et qu'il faut parvenir à gérer les moments qui suivent l'attaque.

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Langue Français

Extrait

L'après AVC en question

Le but est bien de guider le patient vers la meilleure autonomie possible.

Les bases d'une nouvelle vie...

• S'habiller Des vêtements adaptés. Commencer par le côté valide, utiliser les appareils qui existent pour faciliter le processus.

• Soins de peau L'insensibilité rend la tâche difficile. Il faut donc souvent demander de l'aide afin de pouvoir garder une bonne hygiène et apprendre peu à peu la façon de faire en utilisant notamment des hydratants, et une protection contre la sueur.

• Du matériel Après l'AVC, le patient reste parfois de longues semaines alité, il faut donc qu'il s'efforce de changer de position régulièrement afin de ne pas souffrir. Là encore, il existe des matelas et coussins spécifiques, ainsi que des gels.

• Une alimentation adaptée Au niveau des repas, il n'y a rien de particulier à signaler en matière d'alimentation, c'est l'utilisation des couverts qui pose évidemment problème, il faut donc que les aliments soient coupés, mous ou en purée.

• Attention aux pieds Comme dans le cas du diabète, il faut prendre soin de ses pieds, car la sensibilité est parfois différente après un AVC. Si l'on remarque une anomalie, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin ou le podologue. De même, les chaussures doivent être adaptées avec des semelles confortables et des velcros dans un premier temps. Rien de serré, car les pieds vont forcément enfler.

• Des précautions Le bras devenu invalide doit être manipulé doucement et être supporté afin de ne pas trop enfler du fait qu'il est inutilisé. Que le patient préfère la douche ou le bain, pas de souci à condition d'avoir pris toutes les précautions : barre d'appui, antidérapant au sol, vérifier la température de l'eau.

le retour chez soi

Une fois la rééducation bien avancée, il est possible de rentrer chez soi. La plupart du temps, une aide-ménagère et/ou une infirmière viennent aider le patient. Mais bien souvent ce dernier préfère se débrouiller pour de nombreuses tâches ménagères. Un point très positif qui signifie souvent un vrai retour à la vie. Cela dépend bien entendu aussi du type de vie mené : en famille, en couple ou seul.

Il faut savoir aussi faire preuve de patience et c'est souvent ce qui manque lorsque l'on a déjà passé beaucoup de temps dans un institut spécialisé. Il faut quand même reconnaître que le patient doit sans cesse trouver son équilibre entre deux situations : la volonté de retrouver une indépendance maximale par rapport à son état, et la prise de conscience de ses nouvelles capacités ou incapacités corporelles. Au niveau des loisirs, il est parfois obligatoire de revenir sur d'anciennes amours. Impossible de continuer à jouer au tennis, au football dans une grande partie des cas. Pourtant il ne faut pas revenir sur tout : il est toujours possible d'aller au cinéma, de jouer aux échecs ou au bridge, d'aller se baigner (avec de l'aide) ou de faire une pétanque. L'activité physique ne doit pas être oubliée pour autant, l'équipe de rééducation peut aider dans ce domaine à trouver la bonne solution. Au niveau de la conduite automobile, on estime qu'environ la moitié des personnes ayant subi un AVC conduisent entre un et plusieurs mois après leur attaque, parfois avec un véhicule adapté.

Un aspect psychologique essentiel

Il est clair que le patient est très fortement affecté après un AVC avec séquelles. Certains vont être dans la colère et la peur, d'autres totalement déprimés le temps de faire le deuil de leur vie d'avant ou dans le meilleur des cas d'avoir retrouvé leurs capacités. Des sentiments que l'on peut bien entendu comprendre, mais qui sont aussi souvent dus aux dommages subis par le cerveau.

C'est la raison pour laquelle il est important que les aidants et l'entourage ne soit pas trop isolés et puissent demander conseil face à la tristesse, l'agitation, la fatigue, l'agressivité ou les pensées suicidaires des malades. Le plan de rééducation est aussi prévu pour suivre l'état du malade, il est aussi essentiel de bien prendre les médicaments prescrits. La reprise d'une activité physique est importante, et il faut éviter tous les excitants de type alcool.

La mémoire : un autre élément qui doit se travailler, là encore la rééducation est indispensable face à une certaine confusion ou à la perte de souvenirs. Dans ce cas, il est important de ne pas se disperser pour pouvoir mieux se concentrer. Il va falloir faire preuve d'une grande patience et ne pas hésiter à demander de l'aide. Il faut aussi comprendre qu'il arrive que les sens soient aussi affectés, ce qui a une influence sur la mémoire. Les perceptions peuvent être totalement perturbées.

Le tempérament du patient est essentiel dans la convalescence. Même avec un handicap, certains retrouveront une vraie joie de vivre, surmontant leurs difficultés, d'autres dans le même cas auront tendance à sombrer. Il convient donc de suivre de près les premiers jours de retour afin de prendre les meilleures décisions possibles.

Enfin, retenez qu'après un AVC, 60% des malades peuvent rentrer à leur domicile après l'hospitalisation et retrouvent une vie normale, tandis que 20% des malades vont en rééducation (en hôpital de jour ou pas) et 10% des malades restent hospitalisés.

Et les rapports sexuels ?

L'anxiété sur le sujet est le premier problème, car les deux partenaires doivent s'adapter aux changements intervenus au niveau du corps, ce qui prend du temps. Il n'y a cependant pas de contreindication, et il est possible d'essayer de nouvelles façons de faire l'amour si certaines parties du corps sont devenues insensibles.

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