L évidente fragilité du cyclisme
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L'évidente fragilité du cyclisme La survie ou non de la formation Radioshack-Nissan : voilà ce à quoi était suspendu le petit landerneau cycliste.

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Langue Français

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L'évidente fragilité du cyclisme

La survie ou non de la formation Radioshack-Nissan : voilà ce à quoi était suspendu le petit landerneau cycliste. C'est la magie d'un système qui fait reposer l'intégralité de l'avenir d'une équipe sur le sponsor (ou les sponsors dans les cas de Radioshack-Nissan-Trek). Certes, l'équipe ne disparaîtra pas cette année, peut-être en 2013, mais l'incertitude entourant son avenir pose des questions cruciales. Le constat est simple : le cyclisme tient à la survie ou non de quelques équipes majeures créées, en l'occurrence, de toutes pièces par la fusion de deux équipes. Les soubresauts qui ont animé la saison des frères Schleck (problèmes financiers, fortrait d'Andy, contrôle positif de Frank...) ont mis entre parenthèse le marché des transferts, tout le monde étant dans l'attente de la décision des trois sponsors principaux de continuer ou non l'aventure, avec les conséquences que l'on connaît : afflux de coureurs sur le marché, libération d'une place en World Tour, etc. Voilà que l'on parle déjà de la création d'une équipe montée par Jens Voigt en 2014, ce qui nous promet un nouveau jeu de chaises musicales. En filigrane de ces mouvements financiers, c'est la réalité du marché des transferts qui se joue. Le nouveau règlement UCI a considérablement bouleversé la donne. Depuis deux ans, une place en World Tour est conditionnée à un rang dans la hiérarchie mondiale. Rien que de très logique. Une place dans le top 10 vous assure une licence mais au-delà de la 15ème place, les choses se corsent sérieusement. Tout se joue aux points UCI, une subtilité à grandes conséquences : le total est calculé au terme de l'année avec les douze meilleurs coureurs votre effectif, recrues comprises. C'est là que commence un étrange manège, avec des managers dans le rôle d'épiciers de fortune. L'astuce étant de recruter des coureurs "à points", susceptibles d'augmenter votre capital en vue de l'examen final, le fait qu'ils les aient engrangés au sein d'une autre équipe n'y changeant rien... Calculer ses points donc, mais aussi ceux des équipes avec lesquelles vous vous trouvez en concurrence, soit les moins bien classées. On peut ainsi recruter un coureur simplement sur la base des points qu'il va vous apporter pour chiper au finish la place en World Tour du voisin, non pas sur des critères sportifs mais sur un recrutement astucieux. Quand un sport en arrive à engendrer ce genre d'aberration, on dit qu'il est malade. Alors que l'état sanitaire du peloton est en progrès, tous les indicateurs le montrent, voilà que des problèmes ubuesques de règlement viennent impacter la lisibilité et la crédibilité du cyclisme.

LA PHOTO DU MOIS De retour de suspension, l'Espagnol Alberto Contador est déjà devant comme il l'a prouvé lors de l'Eneco Tour. A défaut du Tour de France, il pourrait bien remporter la Vuelta...

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