Équitation - C.S.O., Sports & Loisirs
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Description

EQUITATION - CSO est un guide comprenant essentiellement des conseils pratiques, mais aussi une part d’analyse. Son objet principal est l’ équitation de saut d’obstacles.
Chacun des chapitres répond à des questions réelles et fondamentales, concernant tout autant le cheval que le cavalier.
Accompagné d’exercices, il intéressera tout autant l’amateur débutant ou chevronné que le professionnel accompli.

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2016
Nombre de lectures 35
EAN13 9791029004186
Langue Français

Extrait

Équitation
Joël Choqueux
Équitation
C.S.O. Sports & Loisirs
Conseils & réflexions pour un programme de travail











Les Éditions Chapitre.com 123, boulevrad Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2016 ISBN : 979-10-290-0418-6
Se battre contre un cheval est toujours un échec.
Si le cheval gagne il prend conscience de sa force,
et c’est le premier pas vers la rétivité.
Si c’est le cavalier qui gagne c’est pire car le cheval se résigne
et perd ainsi une grande part de son potentiel.
La brutalité du cavalier est toujours le signe de son incompétence.
Luc Pirick
Introduction
Avant d’entamer tout programme de travail, réfléchir sur soi-même est une nécessité. L’équitation peut, comme d’autres activités (professionnelles, sportives, artistiques ou intellectuelles) participer à l’épanouissement personnel. La route est longue, mais c’est justement cette route qui est importante : « tu n’en finiras jamais ! » . Encore faut-il prendre la bonne direction.
Avoir un programme évite de travailler de façon empirique, de ne pas déraper, ne pas s’égarer ; sans pour autant être prisonnier d’un carcan.
Que l’on travaille seul ou encadré, il faut se poser la question sur son projet de vie et son projet avec le cheval, avec l’équitation : ou veux-je aller ? Loisir, dressage, voltige, randonnée, CSO, complet, la liste des disciplines est longue et toutes se valent, encore faut-il savoir vers quoi je me sens attiré(e) le plus ? Quelle est ma MOTIVATION ?
Une fois la discipline choisie, il faut faire le bilan, au départ, puis régulièrement, sur ses forces, ses faiblesses, ses axes de progrès en fonction de soi-même, mais aussi de son cheval.
Il faut noter cela sur un calepin qui doit vous suivre tout au long de votre programme de travail.
Il faut ensuite se fixer un GRAND OBJECTIF que l’on divisera en sous- objectifs, puis on cherchera les moyens, les exercices à mettre en œuvre pour les atteindre, c’est aussi le rôle du formateur.
Lorsque l’on fixera ses objectifs, seul ou avec son moniteur, il faudra aborder naturellement tout l’aspect technique de l’équitation, Il faudra également inclure le travail psychologique du cavalier et aussi celui du cheval. Nos émotions ne doivent pas gâcher notre plaisir, notre joie de monter à cheval, et par de fausses justifications, et notre imagination ne doit pas devenir « la folle au logis ».
La planification est un préalable indispensable à toute forme d’équitation. C’est, en simplifiant : diagnostic, objectifs, moyens, évaluation régulière ; sachant qu’un objectif doit être simple, mesurable, atteignable, révisable et temporaire.
Je ne saurais revendiquer les concepts développés dans le présent ouvrage, d’ailleurs, qui aujourd’hui pourrait le faire honnêtement ? Je rends simplement hommage aux maîtres de l’œuvre équestre qui nous les ont généreusement transmis.
Un parcours de CSO, comme toute compétition, est un moment mêlé d’émotions et de sentiments, où l’on se sent vivre pleinement, où chaque cavalier, qu’il ait réussi ou non, a mis tout son cœur. Mais aussi souvent, et à tort, ses craintes et ses doutes : donc, trop de stress que va ressentir le cheval.
Déjà, sortir content et ami avec son cheval est une belle réussite. Mais puisque nous avons choisi la compétition, il nous faut à un moment être candidat à la victoire, donc mettre toutes les chances de notre côté, en réduisant les aléas, pour sortir du tour sans pénalité, et le plus rapidement possible.
Dans cet état d’esprit, je propose au lecteur, amateur de concours de saut d’obstacles, et aussi de loisirs quelques pistes qui l’aideront a se perfectionner.
Gagner, cela oblige à disposer des conditions nécessaires à la réalisation de son objectif.
Ces conditions sont les fondamentaux, les invariants de l’équitation. Je considère que le saut peut être sublimé et devenir un art, au même titre que la haute école. En ce sens, c’est un puits sans fond, et c’est pourquoi il est difficile - hors des fondamentaux- de donner des solutions toutes faites. Alors, j’ai choisi quelques pistes simples, fondées sur l’expérience et l’exemple des meilleurs.
Si tout cheval mérite le même respect, les mêmes soins et la même affection, il reste qu’un prérequis est nécessaire avant d’aborder son éducation et il est préférable de disposer d’un athlète physiquement et psychiquement adapté. Mais une fois choisi votre cheval, posez-vous la question : lui, m’aurait-il choisi ?
Quelles conditions obtenir pour réussir en CSO ?
– Calme, en avant et droit, selon les principes du général Lhotte.
– Un cheval équilibré, au galop régulier, condition d’un bon abord.
– Un cheval rapide, respectant l’obstacle, gage de victoire.
– En condition physique, avec des muscles développés pour le saut, ce qui donne de la puissance avec une marge de sécurité.
Le cheval n’est pas seul pour effectuer le parcours, le cavalier lui aussi doit posséder des qualités :
– Sa position doit être conforme aux exigences du saut et de son abord. Ni devant ni derrière, mais au juste milieu qui est une ligne de crête entre deux abîmes.
– Sa motivation, son mental, doivent être au niveau de ses ambitions.
– Il doit savoir respirer et se relâcher, bien utiliser ses aides.
– Sa condition physique doit être la même que celle de son cheval.
– Il doit sans cesse se remettre en question pour progresser.
Enfin, le couple cavalier cheval doit être en confiance , une confiance réciproque , résistant à toutes les épreuves.
Il faut aussi apprendre à planifier son travail, connaître ses ambitions et ses motivations, et chaque fois que l’on entreprend un nouvel exercice, se demander : en quoi cela est-il utile pour le C. S. O. ? Pour atteindre quel but ? Et comment faire ?
L’équitation de saut d’obstacles, dans son quotidien, est faite de travail, de calme, de méthode, d’ordre, de patience et de longueur de temps. Trop de contradictions entourent ce sport ; que de fois n’entend-on pas à tout propos, une chose et son contraire.
Posons-nous les problèmes simplement :
L’équitation est suffisamment compliquée pour ne pas céder à l’irrationnel, aux vœux pieux, ou à je ne sais à quel charlatanisme.
Les conditions de la réussite valent pour le cavalier, le cheval et pour le couple qu’ils forment ; elles constituent une forme de doctrine sans laquelle il n’y a pas de chance de succès. En somme ces conditions sont incontournables, indispensables pour qui veut réussir, quel que soit le niveau qu’il désire atteindre.
Tout cela paraît simple, et n’a l’air de rien, mais enlevez une seule de ces « briques » qui constituent le mur de la réussite et tout s’écroule. Ce qui est difficile : réunir toutes les conditions. Bien sûr, elles sont parfois naturelles, innées, chez le cheval comme chez le cavalier : ils sont doués ! Mais on peut vite gâcher ses dons si l’on oublie le travail quotidien, si l’on s’imagine être au-dessus de la moyenne, et si l’on facilite ses débuts.
Les propositions que vous trouverez ici ne sont pas exhaustives, loin de là, mais elles constituent une proposition de travail pour l’amateur.
Il faut rechercher l’équilibre et la légèreté dans l’impulsion ; l’équilibre par la hauteur de l’encolure fléchie à la nuque et non au garrot ; l’impulsion par les jarrets engagés sous le centre, la légèreté par la flexion de la mâchoire. Le cavalier de saut d’obstacles devra justement veiller à ne pas « casser » cette impulsion alors qu’il procédera à l’équilibre de son cheval ou tentera de régler la foulée d’appel. Le cheval doit aller vers l’obstacle calme, en avant, droit et ne pas charger dans les dernières foulées. Voici la bonne équitation. Quand on a dit cela, on sait tout et on ne sait rien. On sait tout parce que l’on retrouve ces principes en toute forme d’équitation et on ne sait rien parce qu’il reste à les faire passer dans la pratique. C’est ce que nous allons essayer de faire.
Je souhaite maintenant rappeler les quatre impératifs du véritable cavalier :
A) Observer : et distinguer le bien du mal, notamment la main et l’assiette du cavalier.
B) Écouter : « Vous savez écouter » disait le comte d’Aure au Général Lhotte, alors lieutenant à Saumur. Il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie certes, mais tout le monde à quelque niveau qu’il soit, peut vous apprendre sur vous, sur votre cheval et sur votre équitation.
C) Réfléchir : Il faut se persuader qu’en matière d’équitation il n’est pas de progrès réels sans méditation journalière tirant la leçon des réussites et des échecs. Ce n’est pas en tournant inlassablement dans un mouvement mal exécuté parce que mal demandé

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