Visitons l île de Bréhat (Enez Vriad)
134 pages
Français

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Visitons l'île de Bréhat (Enez Vriad) , livre ebook

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Description

L’île fleurie, c’est bien le nom que l’on doit donner à l’île de Bréhat. Partout des hortensias, des marguerites, une flore méditerranéenne : palmiers, mimosas, eucalyptus, figuiers et aloès. Autrefois terre de corsaires avec ses rochers découpés, encerclés de nombreux récifs, l’île s’harmonise aujourd’hui à la beauté de son climat par une végétation généreuse et diverse... Bréhat, centre attractif de la région paimpolaise, est un des piliers touristiques de la côte qui va du Mont-Saint-Michel à la pointe du Raz... (Extrait de l’Introduction, édition originale de 1948).


Octave-Louis Aubert (1870-1950), né à Paris, journaliste, éditeur et écrivain. Ami de Charles Le Goffic et d’Anatole Le Braz, il contribue grandement à la promotion touristique de la Bretagne, dans l’Entre-deux-guerres et l’immédiat après-guerre. Eric Chaplain, éditeur régionaliste depuis plus de 30 ans, en participant au salon du livre insulaire d’Ouessant, s’est laissé inoculer le virus des îles, bretonnes plus particulièrement. Il a initié une collection de beaux-livres sur les îles du littoral atlantique : « Bréhat » en est le 7e opus. — Préface d’Eric Auphan.


Une nouvelle édition de ce beau-livre sur Bréhat, actualisé par des photos de l’aujourd’hui de l’île qui permet de faire le parallèle avec celles de 1948 à 70 ans d’écart !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 6
EAN13 9782824054346
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1


visitons L’ÎLE DE BRÉHAT
hier et aujourd’hui




2


Tous droits de traduction de reproduction
et d ’ adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Éric Chaplain
Pour la présente édition :
© edr/ ÉDITION S des régionalismes ™ — 2019
EDR sarl : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.8240.0914.8
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l ’ informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N ’ hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d ’ améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.



 Couverture de l’édition originale de 1948.



Même auteur, même éditeur :










3


visitons l’île de Bréhat hier et aujourd’hui



O.-L. AUBERT ( texte ) PIERRE AURADON • Éric chaplain ( photographies )




4



Fiche signalétique de l’île de Bréhat en 2018
Localisation : Manche
Superficie : 318 ha
Population : 400 Bréhatins
Évolution depuis 1999 : - 22 habitants
Densité : 125 h / km 2
Port le plus proche : Paimpol




5


PRÉFACE
D epuis longtemps, les Éditions des Ré- gionalismes font dans leur catalogue une large place aux îles, en particu- lier celles du Ponant. Souvent, de superbes photographies en couleur viennent illustrer des livres à l’âme voyageuse. C’est donc logi- quement que vous est présenté ici, pour son 70 e anniversaire, L’île de Bréhat , un ouvrage de grand format (30 cm) achevé d’imprimer le 15 mai 1948 pour le compte des Presses Bretonnes à Saint-Brieuc. Le texte est signé Octave-Louis Aubert, les photographies et la présentation Pierre Auradon et la carte Re- né-Yves Creston.
Octave-Louis Aubert fut à la fois écrivain, journaliste et éditeur. Au cours d’une longue vie de 80 ans, il a traversé trois guerres et vu la Bretagne changer profondément de visage. Né à Paris sous le Second Empire (le 8 janvier 1870), il s’éteint à Saint-Brieuc sous la IV e République (le 14 janvier 1950). Fondateur en 1922 de la revue La Bretagne touristique , il fut
un fervent défenseur de la culture bretonne, la promouvant sous toutes ses formes. Selon lui, un Bréhatin ne serait-il pas d’ailleurs à l’origine de la découverte de l’Amérique ? (1) En 1935, Aubert est élu président du Comité breton pour l’Exposition internationale des arts qui doit se tenir en 1937 à Paris. C’est la consécration pour ce Breton d’adoption qui a découvert la province en 1892 et s’est vite lié d’amitié avec Anatole Le Braz et Charles Le Goffic.
René-Yves Creston, quant à lui, fut à la fois peintre, graveur, illustrateur, sculpteur et ethnologue. Né à Saint-Nazaire en pleine af- faire Dreyfus (le 25 octobre 1898), il s’éteint à Etables-sur-Mer (en baie de Saint-Brieuc) au début de la V e République (le 30 mai 1964). Co-fondateur en 1923 avec Jeanne Malivel (1895-1926) du mouvement des Seiz Breur (ac- tif jusqu’en 1947), il fut un des décorateurs du pavillon Ty Breiz pour l’Exposition inter- nationale des arts décoratifs en 1925. Mais

(1) « ...D’irréfutables documents établissent que les ancêtres des Bréhatins ont pêché à Terre-Neuve... et sur les rivages du Labrador, bien avant que n’y allât Christophe Colomb... Dans une transaction intervenue en 1525 entre les moines de Beauport et des pêcheurs de Bréhat, il est en effet stipulé que ceux-ci devront la dîme sur tout poisson pris aussi bien en Islande qu’à Terre-Neuve où ils ont coutume d’aller depuis 40, 50 ou 60 ans... En 1484, le corsaire Coatanlem, d’origine bréhatine, à la suite d’une affaire où il avait fait prisonniers des marins de Bristol, quittait la Bretagne pour s’établir à Lisbonne. Il s’y rencontrait avec Christophe Colomb, lui révélait l’existence du Nouveau Monde et lui en indiquait la route...» ( Légendes traditionnelles de la Bretagne , Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1931, réimpression Coop Breizh, Spézet, 1989, 205 pp., 21 cm).



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c’est également dans les années 1930 qu’il obtient la reconnaissance de ses pairs : il est nommé en 1936 peintre officiel de la Marine et participe à la décoration du pavillon de la Bretagne en 1937.
Pour ces deux figures de la Bretagne ar- tistique, des notices sont consultables dans l’ouvrage Les noms qui ont fait l’Histoire de Bretagne , dirigé par Emmanuel Salmon-Lega- gneur et publié par Coop Breizh et l’Institut Culturel de Bretagne en 1997. Celle d’Au- bert, rédigée par Yvonig Gicquel (1933-2008), nous apprend qu’une rue à son nom existe à Saint-Brieuc (il fut président de la Chambre
de commerce des Côtes-du-Nord de 1930 à 1945), Guingamp, Lannion, Rennes et sur l’île de Bréhat (sans doute en remerciement pour ce beau livre). Celle de Creston, rédigée par Denise Delouche (née en 1933), nous apprend qu’une rue à son nom existe à Saint-Brieuc (il y fut conservateur du musée), Saint-Nazaire, Quimper ...

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