L industrialisation africaine est possible
440 pages
Français

L'industrialisation africaine est possible , livre ebook

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440 pages
Français

Description

Par la géostratégie des matières premières, l'Afrique est introduite dans le jeu économique planétaire. En rapprochant les intérêts économiques, financiers et technologiques du continent à ceux des grands pays émergents, il est possible de construire ou rebâtir des politiques industrielles compétitives. Aujourd'hui, les conditions sont réunies, il reste le temps de l'action d'un management public en étroite collaboration avec le secteur privé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2013
Nombre de lectures 179
EAN13 9782336328447
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Moustapha Kassé
L’INDUSTRIALISATION AFRICAINE EST POSSIBLE
Quel modèle pour le Sénégal ?
POINTS DE VUE
L’Industrialisation africaine est possible Quel modèle pour le Sénégal ?
Moustapha KASSÉ L’Industrialisation africaine est possible Quelmodèle pour le Sénégal ?
© L'HARMATTAN, 2013 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-336-30447-2 EAN : 9782336304472
REMERCIEMENTS
À mon affectueuse épouse Astou Sarré KASSE au parcours sans faute. Je dédie cet ouvrage au Président Macky SALL, Président du NEPAD, avec l’espoir qu’il s’investira à fond pour l’industrialisation de l’Afrique et du Sénégal, c’est notre planche de salut. Au Président Blaise COMPAORE pour qu’il assure, au niveau de la sous-région, comme régulateur, paix et stabilité politique sans lesquelles toute stratégie de développement à long terme restera impossible. Aux PrésidentsKadré Désiré OUEDRAOGO de la CEDEAO et Hadjibou SOUMARE de l’UEMOA pour la mise en chantier de la PICAO et de la PIC : leur réalisation est à la portée des deux organisations d’intégration. À mon grand frère Amath DANSOKHO, mon beau père Massamba SARRE et mon ami Moustapha NIASSE dont les appuis ne m’ont jamais fait défaut. Aux éminents membres des Académies des Sciences et Techniques Hassan II du Maroc et du Sénégal. J’exprime toute ma gratitude à mes collègues et amis le Doyen Ahmadou Aly MBAYE, le Recteur Saliou NDIAYE, le Professeur AMOUSSOUGA Géro, le Professeur Pape Pierre NDIAYE, le Professeur AGBOBLI Maurille, le Professeur IBRO Abdou et mon frère le Docteur Abdoul Aziz KASSE, pour leurs inestimables et indéfectibles soutiens. Mes remerciements, sans limites, à Idrissa Yaya DIANDY et Chérif Sidy KANE dont l’assistance constante et le dévouement m’ont en permanence motivé pour la finalisation de ce travail. À tous mes Collègues des Universités avec qui j’ai partagé plus de quarante années de fructueuses collaborations et d’intenses échanges intellectuels. Vous m’avez accordé appui et confiance comme Directeur du CREA, Doyen de la Faculté, Président fondateur du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire, Président de la Conférence des Institutions de Recherche et d’Enseignement d’Afrique, Président des Économistes d’Afrique. Président du Comité Technique Spécialisé du CAMES et Président coordonnateur des Concours d’agrégation en Sciences juridiques et politiques, sciences économiques et gestion.
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EN RECONNAISSANCE
À mes frères et sœurs et à toute la famille Kassé, Ndiongue, Sarré, Tall, Diokhané, Dioum et Thiam. À mes neveux et nièces Ibrahima, Moussa, Cheikh Sarré, Pape et Abdoul Aziz Tall, Sosso et Tantie Ami. À mes enfants Meud Gankal et à son épouse Daba Tall, Bousso et son mari Papi Fal, Aziz, Vieux Diodio, Moussa Mbourou et Aminata. À leurs enfants Astou Khoudia, Yaay Ass, Aïda Imane, Cheikh Moustapha, Jean Pierre, Moustapha, Ndéye Anta, Fallou. Hadja Ass et Issa Mballo. À mes amis de toujours Abdou Karim Aw, Younous Diaw, Issa Fall, Fat Kiné Ndiaye Dallas, Lamine Kounta, Imam Assane Dieng et Gornoor Bobo Vilane. À mes doctorants dont les élans ont été parfois freinés par mes indisponibilités. Mes souhaits de pleins succès. À tous mes étudiants, toutes générations confondues, des Facultés de Sciences Économiques et de Gestion de Dakar, de Lomé, de Cotonou, de Niamey, de Ouagadougou, de l’Institut Supérieur d’Évaluation et de Planification (ISEP) de Niamey, de l’École Supérieure d’Administration et de Gestion-Notre Dame de l’Église (ESAG-ND) de Lomé et le Programme de formation en Gestion de la Politique Économique (GPE) d’Abidjan avec l’espoir que mes enseignements vous ont été utiles.
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INTRODUCTION GÉNÉRALEMUTATIONS ET RECOMPOSITION DE LA MULTIPOLARITÉ MONDIALE:VERS LE REMODELAGE DU SYSTÈME INDUSTRIEL
1 Faut-il encore des politiques industrielles ?
« GHANDI et son rouet, MAO et seshauts fourneaux de campagne ont cherché des voies nouvelles. Derrière eux, nombre d’intellectuels, partisans de la technologie « intermédiaire », « adaptée », appropriée ou « pertinente», restent persuadés que l’on peut écrire pour chaque 2 situation une histoire industrielle spécifique… »Henri Rouillé d’ORFEUIL
« Parce que précisément, après avoir reconquis leur indépendance, les pays africains ne se sont pas engagés suffisamment, pas engagés du tout même, dans la voie d’une industrialisation accélérée. Je dis le contraire de ce que l’on dit généralement : l’industrialisation, c’est pour plus tard. L’Afrique n’est pas mûre pour l’industrialisation. On disait ça de la Chine il y a cinquante ans. On disait ça de la Corée du Sud. Ce sont précisément les pays qui se sont industrialisés, rentrés dans l’industrialisation, d’une façon décidée, qui sont aujourd’hui les 3 pays émergents. Alors l’Afrique a pris cinquante ans de retard ».Samir AMIN
" On ne dissocie pas un pays de sa puissance industrielle. Pas de grand pays sans industrie 4 puissante ".Jacques CHIRAC
1 FREMEAUX Philippe : Faut-il encore des politiques industrielles ? Alternatives économiques, n° 044 (04/2000). À la Session de 2001 de l’École de Dakar, j’avais introduit une question pas très éloignée de celle –là : L’industrialisation est-elle encore possible ? En conséquence, quel modèle pour le Sénégal ? Cette réflexion s’était prolongée particulièrement dans mon ouvrage d’Économie du Développement notamment au chapitre 16 du tome1, Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, on observe un double retour théorique et pratique des politiques industrielles. La question centrale initialement posée doit trouver réponse pour l’Afrique et le Sénégal. 2 H.R.d’ORFEUIL : Le Tiers-Monde, Collection Repères, La Découverte, Édition de 1997 p. 58. 3  Samir AMIN : Déclaration à Christophe CHAMPIN (RFI) sur le Cinquantenaire des pays africains où il dresse le bilan de 50 ans de relations entre les États africains et le reste du monde. 4 Jacques CHIRAC : Déclaration in- Valeurs actuelles5 octobre1996.
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