Mes frères kabyles
232 pages
Français

Mes frères kabyles , livre ebook

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232 pages
Français

Description

A travers divers personnages, Amazighs multilingues mais analphabètes en tamazight, l'auteur s'interroge dans ce roman : qu'en est-il du peuple kabyle ? Sans culture écrite, il subit l'influence des langues puissantes pour oublier sa culture orale. Hissera-t-il un jour le tamazight en langue vivante ? Ou est-il condamné à ne jamais contredire l'adage populaire de ses ancêtres : "comme des fèves qui jetées s'éparpillent..." ?

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2013
Nombre de lectures 27
EAN13 9782296538696
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mes frères kabyles
γ
tamazight.
Hamid KESSACI
Mes frères kabyles
Mes frères kabyles
Comme des fèves jetées, ils s’éparpillent… ‘‘Am IbawenγaLluh win yegrarben ad iruh’’
Lettres berbères
MES FRÈRES KABYLES
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-336-29309-7 EAN : 9782336293097
Hamid KESSACIMES FRÈRES KABYLESComme des fèves jetées, ils s’éparpillent… ‘‘Am Ibawenγaf lluh, win yegrarben ad iruh’’ Roman
Du même auteur Vogue la « Galer(e) »(roman), édité chez la Fondation littéraire Fleur de Lys, e Levis, Québec- 4 trimestre 2010.
A la mémoire de mon père qui m’aurait appris plus sur ma culture si j’avais eu la chance de le connaître.
Wur n ssen anda id yuca, ur ssen anda yerra. Celui qui ne sait pas d'où il vient, ne sait pas non plus où il ira. Proverbe berbère marocain
Avant-propos
La tradition orale qui repose sur la mémoire collective, parfois sur celle des doyens de la tribu ou sur le passé des morts, constitue au demeurant le noyau central de l’éducation de base, mais pas un creuset assez crédible pour sauvegarder le patrimoine culturel d’un peuple. Les sages, les érudits, lesimusnawen qui, malgré leurs empreintes marquées de maximes, de poésies ou de chants, finissent par partir en emportant avec eux l’essentiel de leurs dits, faute de n’avoir rien écrit. A l’opposé, les civilisations transcrites dans leurs langues originelles respectives tiennent dans les ouvrages ce vecteur indélébile de transmission qui pérennise leur existence antérieure et glorifie la grandeur de leur passé. Les peuples sans culture écrite, pour raconter leur histoire, se servent des œuvres d’autrui. Ils s’exposent ainsi à être des otages des langues étrangères devenues un passage obligé pour exister ou dans d’autres cas pour acquérir une notoriété ou réussir une vie matérielle. Hélas, quelle que soit la qualité du texte rapporté par la plume étrangère sur la culture orale d’une population, elle n’exprime jamais l’âme originelle ni la richesse de l’authenticité que ressent l’autochtone dans ses entrailles. Certes, la langue d’emprunt peut reproduire la narration
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