Mots de tête [bis]
344 pages
Français

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Mots de tête [bis] , livre ebook

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Description

Ce recueil de chroniques fait suite à Mots de tête paru en 2002 aux Éditions David. Comme dans ce premier recueil, il y est question d’expressions condamnées par les défenseurs de la langue, certaines depuis plus de cent ans (en autant que), d’autres depuis moins de vingt ans (se tirer dans le pied). Dans la plupart des cas, elles ne méritent pas la condamnation qui pèse sur elles. Soit parce que de bons auteurs – de chez nous ou d’ailleurs – les emploient, soit parce qu’elles figurent – à l’insu des censeurs ? – dans les dictionnaires, ou encore parce que leur âge vénérable vaut prescription. Le but de ces chroniques est de tenter de les réhabiliter.
Après le succès de Mots de tête, Frèdelin Leroux récidive avec la suite de ces savoureuses et souvent impertinentes chroniques sur la langue française.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 février 2013
Nombre de lectures 13
EAN13 9782895973935
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0032€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Frèdelin Leroux fils
MOTS DE TÊTE [bis]
M   []
DU MÊME AUTEUR
Mots de tête Éditions David, .
Frèdélin Léroux fils
Mots dé têté [bis]
Nouvéllés chroniqués impértinéntés sur la langué
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada Leroux, Frèdelin, 1941- Mots de tête (bis) [ressource électronique] : nouvelles chroniques impertinentes sur la langue / Frèdelin Leroux fils. Comprend des références bibliographiques et un index. Monographie électronique en format PDF. Publié aussi en format imprimé. ISBN 978-2-89597-393-5  1. Français (Langue) — Mots et locutions. 2. Français (Langue) — Fautes. 3. Français (Langue) — Idiotismes. I. Titre. PC2460.L452 2013 448.2 C2013-900105-0
Les Éditions David remercient le Conseil des Arts du Canada, le Secteur franco-ontarien du Conseil des arts de l’Ontario, la Ville d’Ottawa et le gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada.
Les Éditions David 335-B, rue Cumberland Ottawa (Ontario) K1N 7J3 www.editionsdavid.com
Téléphone : 613-830-3336 Télécopieur : 613-830-2819 info@editionsdavid.com
Tous droits réservés. Imprimé au Canada. er Dépôt légal (Québec et Ottawa), 1 trimestre 2013
Āvant-propos
Siménon a mis uné quarantainé d’annés à criré plus dé déux cénts romans. Et autant dé nou véllés, jé crois. Diré qu’il m’én aura fallu uné tréntainé pour accouchér dé moins dé quatré vingtdix chroniqués ! Malhéuréusémént, cé n’ést pas l’énsémblé * dé cés chroniqués qué vous trouvéréz dans lé récuéil qué vous avéz éntré lés mains. C’ést lé sécond, qui n’én contiént qué trénténéuf. Si vous vouléz vous « dléctér » dés cinquanté pré mièrés, vous dévréz vous procurér lé prémiér ** récuéil, paru il y a déux lustrés (alléz, sortéz votré pétitRobert). Vous né lé régréttéréz pas… parolé d’autéur !
* Ellés sont parués dansL’Actualité langagière, révué triméstriéllé du Buréau dé la traduction, dé séptém bré  à mars . ** Aux Éditions David, bién sûr.
MOTS DE TÊTE BïS
J’ai éxpliqu dans l’avantpropos dé cé pré miér récuéil d’où viént lé titréMots de tête. Jé né vais donc pas mé rptér ici. Jé mé contén térai dé diré qué c’ést uné affairé dé coquillé… Par ailléurs, jé né crois pas inutilé dé vous diré en quoiconsistént cés chroniqués. Et pourquoi jé mé suis chin à lés criré, alors qué j’aurais pu miéux utilisér mon témps à liré quélqué bon livré. Ou à criré més mmoirés, éncoré. Pour tout diré, c’ést la fauté dés dfénséurs du « bon français ». Et ésséntiéllémént, céux dé chéz nous. Tôt ou tard, c’ést par lés fourchés caudinés dés gardiéns dé la langué qué rdac téurs, traductéurs ou rviséurs sont obligs dé passér. Jé dis « obligs », mais c’ést souvént par choix qu’ils s’y souméttént. Après tout, pérsonné né véut mal criré ou mal parlér sa langué. Et la séulé façon dé savoir qué téllé façon dé diré ést à vitér, c’ést dé compulsér l’un ou l’autré dés nombréux récuéils dé fautés qui poussént chéz nous commé lé pissénlit. ïl faudrait avoir la sciéncé infusé pour fairé autrémént. Viént un momént pourtant où il faut savoir réméttré én quéstion cértains dés intérdits pro noncs par lés autéurs. Mais commént fairé, mé démandérézvous ? Après tout, cé sont éux lés spcialistés. Et cé n’ést quand mêmé pas par plai sir, ou pour nous énquiquinér, qu’ils nous mét tént én gardé contré un faux ami, par éxémplé.
AVA NTPROPOS
En principé, c’ést dans lé but d’amliorér « notré » français, dé téntér dé l’alignér sur lé français dit standard. ïl né s’agit cértés pas dé méttré én douté lés bonnés inténtions dé cés autéurs, mais plutôt bien-fondédé léurs condamnations ou misés én gardé. Car lé jour où uné éxpréssion incri miné apparaît sous dés plumés autrés qué lés nôtrés, on comméncé à sé posér dés quéstions. Commént né pas sursautér lorsqu’on réncontré un anglicismé commé « arguér qué » chéz Andr Gidé ? Ou lorsqu’on dcouvré qué « possiblé mént » ést dans lé dictionnairé ? Ou éncoré, lorsqu’on constaté qu’uné tournuré commé « sous l’impréssion qué », bél éxémplé dé faux ami s’il én ést, ést én usagé chéz nous dépuis  ans ! Et qué Louis Frchétté, Olivar Assélin, Jacqués Férron, ét combién d’autrés, n’ont pas hsit à l’émployér. On sé mét donc à scrutér à la loupé chaqué nouvéllé dition dés récuéils dé nos fautés, pour voir si l’autéur aurait énfin réconnu qué téllé fauté, qué tout lé mondé commét, dont on né péut pas plus sé passér qué lé fuméur dé sa ciga rétté, ést tout à fait lgitimé. Qu’il n’y a plus liéu dé la condamnér. Autrémént dit, qu’éllé ést éntré dans l’usagé. Car s’il ést vrai commé lé dit Anatolé Francé qué « lés idés dé la véillé font lés mœurs du léndémain », né pourraiton pas én
MOTS DE TÊTE BïS
diré autant dés fautés dé la véillé, qui font l’usagé du léndémain ? Et bién sûr, on gardé aussi à l’œil lés dic tionnairés français. Chaqué dition suscité dés éspoirs. Surtout quand on voit lés qubcismés qui y font léur éntré d’uné anné à l’autré. Qu’ont faitcupcake,blender,lousse,wohoudans le prélartavoir l’honnéur dé figurér dans pour lés colonnés duLaroussedu ou Robert? Alors quémarcher des milles,en d’autres mots,à l’an-née longue,partisanerie,à travers les branchesou à-plat-ventrisme rongént léur fréin dépuis dés annés ? C’én ést parfois dsésprant. Mais asséz dblatr contré lés léxicographés. À léur placé, jé né férais sans douté pas miéux. Mais justémént, jé n’y suis pas, à léur placé, ét c’ést pourquoi jé mé pérméts dé lés critiquér. Pour révénir à mon propos, chaqué chro niqué ténté donc — tant bién qué mal — dé dmontrér qué tél térmé ou tour dé phrasé, considr commé fautif par cértains dfénséurs du français, dé chéz nous ou d’ailléurs, ést tout à fait lgitimé. Qué cétté façon dé diré, condam né dépuis dés annés, voiré dépuis plus d’un siècléparfois,néstpas,néstplus,ounajamaist fautivé… Pour lés raisons qué j’ai voqués plus tôt : nos méilléurs autéurs l’émploiént, ét dépuis fort longtémps dans bién dés cas ; ou

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