Sciences de la formation
117 pages
Français

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Description

Il s'agit d'interroger la spécificité scientifique des recherches et réflexions portant sur l'éducation et la formation des adultes. Des critères de légitimité disciplinaire limitent de plus en plus les espaces réservés à la formation des adultes. Ce numéro dresse un bilan, et ouvre sur des enjeux d'avenir, en particulier la question de la transmission générationnelle.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2007
Nombre de lectures 278
EAN13 9782336268156
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sciences de la formation

Jean-Pierre Aubret
9782296025721
Le Comité scientifique s’est constitué en association de droit français dénommée Association internationale pour la promotion des recherches en éducation et formation des adultes (Aiprefa). L’Aiprefa a été enregistrée au Journal officiel du 15 février 2003. L’association, dont le siège social est à l’université de Paris X Nanterre, est propriétaire de la revue : elle en a les responsabilités d’édition, de gestion et de diffusion. Le second bureau est composé de Etienne Bourgeois, Philippe Carré, Sandrine Collette, Sandra Enlart Bellier et Gérard Jean-Montcler.
Comité scientifique
Brigitte Albero (Professeur de sciences de l’éducation, Université Rennes 2)
Jacques Aubret (Professeur émérite, Inetop-Cnam)
Jean-Marie Barbier (Professeur au Cnam)
Christian Batal (PDG Interface Études et Formation)
Sandra Enlart Bellier (Professeur de sciences de l’éducation, Université de Genève)
Jean-Michel Baudouin (Professeur de sciences de l’éducation, Université de Genève)
Marie Bonnafous-Boucher (Professeur associée au Cnam)
Etienne Bourgeois (Professeur de sciences de l’éducation, Université catholique de Louvain)
Jean-Pierre Boutinet (Professeur de sociologie, UCO Angers)
Philippe Carré (Professeur de sciences de l’éducation, Université Paris X)
Pierre Caspar (Professeur, Chaire de formation des adultes, Cnam)
Pierre Dominicé (Professeur de sciences de l’éducation, Université de Genève)
Gérard Jean-Montcler (Maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris X)
Françoise F. Laot (Maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris V)
Paul Santelmann (Responsable de la prospective, Afpa)
Tom Schuller , (Directeur du Ceri, OCDE)
Claudie Solar (Professeure d’andragogie et de psychopédagogie, Université de Montréal)
André Tarby (Professeur de sciences de l’éducation, Université Lille 1)
André Voisin (Économiste, Paris)
Fondateur  : Jacky Beillerot Directeur de publication : Philippe Carré Responsable éditorial : Anne-Gaël Bilhaut Secrétaire général de rédaction : Gérard Jean-Montcler Responsables scientifiques : Sandra Enlart Bellier , Jean-Pierre Boutinet , Françoise Laot Traductions français-espagnol : Dyanne Escorcia Traductions français-anglais : Stephen Brewer

Revue SAVOIRS
Université Paris X Nanterre UFR SPSE, Bât. C. 207 200, avenue de la République - 92001 Nanterre Cedex
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Éditorial Note de synthèse
Quelques précurseurs francophones d’une approche de la formation qui voudrait se présenter comme science
Rebonds
Quel héritage transmettre ? Réponse à Jacques Aubret sur : « Quel héritage transmettre ? » Des sciences de la formation peuvent-elles exister et avec quelle spécificité épistémologique ? Réponse à Jean-Pierre Boutinet : Les sciences de la formation, entre discipline, disciplinarités et transdisciplinarité Entre commande et veille Réponse à Pierre Dominicé sur : « Entre commande et veille »
Articles de recherche
Mieux comprendre les obstacles qui entravent le retour en formation des adultes peu scolarisés « L’autodidacte » : un Robinson Crusoé de la formation ?
Notes de lecture Vie de la recherche
Les thèses en formation d’adultes
Recommandations aux auteurs des articles
Éditorial
Le questionnement abordé dans ce numéro est à la fois théorique et stratégique. Après quelques années qui ont assuré le développement de la Revue Savoirs, le moment est venu d’interroger à nouveau la spécificité scientifique à laquelle peuvent se référer les recherches et les réflexions portant sur l’éducation et la formation des adultes. Le contexte académique continue à offrir des opportunités de recherche. Les critères internes de légitimité disciplinaire limitent toutefois, et de plus en plus, les espaces réservés à la formation des adultes. Par ailleurs, la rapidité d’évolution des pratiques de formation continue fait pression sur la conception et les temporalités de la recherche. Celle-ci doit non seulement être pertinente, mais elle est tenue de répondre aux préoccupations opérationnelles à court terme des acteurs de la formation.

La recherche en éducation et formation des adultes, qui émane encore principalement du champ des sciences de l’éducation, exige des démarches pluridisciplinaires. Elle requiert également une élaboration conduite en partenariat avec des responsables des domaines tant de la formation continue que des ressources humaines. Il en résulte un effort constant et exigeant de défense d’un espace académique propre conjoint à un travail de médiation intellectuelle auprès d’interlocuteurs soucieux d’analyser et de mettre en perspective leur domaine d’intervention. Les thématiques qui ont été traitées dans les numéros précédents de la revue Savoirs se proposaient de répondre à la spécificité, atypique du point de vue des sciences humaines, de ces impératifs de production théorique.

Il importe de valoriser cette spécificité théorique sans craindre pour autant d’interroger son actualité et sa portée. Le comité éditorial de Savoirs, confronté au défi que représente l’intention initiale consistant à promouvoir et valider « les résultats scientifiques réalisés dans le champ de la formation des adultes », a opté dans ce numéro pour un débat à plusieurs voix qui présente, autour de thèmes larges mais identifiés comme centraux, la réflexion de chercheurs travaillant dans ce champ. Ce numéro, à travers les positions défendues brièvement par ces différents auteurs, pose des questions et invite au dialogue. Il a clairement pour but d’introduire un débat qui demande à être prolongé dans des rencontres ou des journées d’études, voire des numéros ultérieurs. Ce débat, tel qu’il est proposé, est marqué par le parcours de ceux qui s’expriment et les contextes francophones auxquels ils appartiennent. Il présente certains traits d’un bilan, bien qu’il soit ouvert sur des enjeux d’avenir. La question de la transmission qui est devenue critique en raison du changement de génération est abordée par des auteurs d’âges différents. Espérons que les lecteurs sauront reprendre à leur façon le débat portant sur les trois thèmes abordés en vue d’en prolonger la discussion.

Ce numéro a été pensé et préparé par un petit groupe composé de Jacques Aubret, Jean-Pierre Boutinet et Pierre Dominicé. Daniel Hameline a également été associé à la version initiale du projet. Plusieurs documents de travail ont circulé parmi eux et donné lieu à des échanges repris en particulier au sein du comité éditorial.
Vous trouverez dans ce même numéro les rubriques habituelles ainsi que deux articles de recherche centrés sur deux thèmes qui reviennent fréquemment depuis que la formation d’adultes fait l’objet de travaux de recherche, ceux de l’autodidaxie et du retour en formation d’adultes « peu scolarisés ».
Note de synthèse
Quelques précurseurs francophones d’une approche de la formation qui voudrait se présenter comme science
Bernard LIÉTARD
Ancien maître d’enseignement et de recherche à la chaire de formation des adultes au Cnam

Par rapport à une conception positiviste traditionnelle de la Science où pour aborder le réel, il faut écarter le vécu, il serait impossible de parler de « sciences humaines ». Peut-il y avoir Science quand son objet est un sujet ? Il en est de même des « sciences de la formation ». Touchant à l’humain, on pourrait affirmer que la formation ne peut se réduire à des idées ou des théories, ni se satisfaire de moyens d’explication causalistes.
En opposition avec l’illusion positiviste, on se posera dans cette synthèse la question centrale de Jean Michel Berthelot (1990) : quelle est la capacité des « sciences de l‘éducation» à produire l’intelligence de leur objet ? En d’autres termes : quelle est leur aptitude à lui donner un sens et à l’insérer dans un système d’intelligibilité ? Définissant l’intelligence comme la ca

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