Entreprendre dans un monde en mutation
196 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Entreprendre dans un monde en mutation , livre ebook

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196 pages
Français

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Description

Depuis 2008, notre modèle de croissance, notre mode de vie sont remis en question. Aurions-nous perdu la foi dans notre capacité à rebondir ? C'est contre ce sentiment d'impuissance que s'inscrit cet essai. Pour rebondir, il faut retrouver le sens de l'aventure collective. Et quelle plus belle aventure collective que l'entreprise ? Revenir à la création saine de richesses pour répondre aux besoins de bientôt neuf milliards d'humains ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2013
Nombre de lectures 108
EAN13 9782336288345
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Questions contemporaines
Collection dirigée par B. Péquignot, D. Rolland et Jean-Paul Chagnollaud
Chômage, exclusion, globalisation… Jamais les « questions contemporaines » n’ont été aussi nombreuses et aussi complexes à appréhender. Le pari de la collection « Questions contemporaines » est d’offrir un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective.

Dernières parutions

Françoise HAY, Christian MILELLI, Yunnan SHI, avec la collaboration de Joëlle LE GOFF, Faut-il encore investir en Chine ? Opportunités, risques et logiques économiques , 2013.
Andreea ZAMFIRA, Une sociologie électorale des communautés pluriethniques , 2012.
Eric LAFOND et Vincent BELEY, Emploi, ne pas renoncer , 2012. Geneviève GUILPAIN, Les célibataires, des femmes singulières. Le célibat féminin en France (XVII e -XXI e siècle), 2012.
François DI SALVO, La Grèce à l’heure du décrochage européen , 2012.
Grégory CARTEAUX, Eva Joly et les affaires financières. Analyse du discours télévisuel , 2012.
Alain CHEVARIN, Fascinant/Fascisant. Une esthétique d’extrême droite , 2013.
Marcelo BIDINOST, La ville comme paysage du sentiment, Le sentiment urbain à Buenos Aires aux XIX e et XX e siècles , 2012.
Gérard SAINSAULIEU, Les trottoirs de la liberté. Les rues, espace de la République , 2012.
Jean-Christophe TORRES, Les enseignants. Quelle reconnaissance pour un métier en crise ?, 2012.
Gérard LEFEBVRE, Les chemins du silence , 2012.
Hubert LEVY-LAMBERT et Laurent DANIEL (dir), Les douze travaux d’Hercule du nouveau Président , 2012.
Titre
Jacques Arnol-Stephan






Entreprendre dans un monde en mutation

Essai

P RÉFACE DE P ATRICK L E L AY








L ’ H ARMATTAN
Copyright

© L’HARMATTAN, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-28834-5
Dédicace

Pour Damien…
Légende de la couverture

Légende de la couverture : variations autour d’une entreprise qui conjugue le passé, le présent et l’avenir

Les locaux d’YPREMA à Emerainville (77)
La sculpture ultramoderne de l’YPREMAN qui figure devant le bâtiment (du sculpteur Robin Jacquet)
La barge, sur la Marne, qui transporte les matériaux d’YPREMA à la manière d’antan

Crédits Photo : Éric Morency
Remerciements
Ce livre n’aurait pas vu le jour sans les apports d’une multitude de collaborateurs inconscients de l’être ! Les remercier tous serait une gageure.
Je dois beaucoup aux chefs d’entreprise ou cadres dirigeants que j’ai rencontrés à l’Institut de Locarn ou à Réseau Entreprendre, et à ceux qui m’ont fait le plaisir de devenir mes clients. Certains sont directement cités au fil des pages. D’autres se reconnaîtront peut-être à travers telle ou telle anecdote. Qu’ils soient tous remerciés. Une mention spéciale à deux d’entre eux : Jean-Jacques Hénaff et Claude Prigent. Je dois d’ailleurs les photos de la couverture à Claude Prigent.
« Sans les autres, personne ne serait autre chose que rien », nous dit Quino, le célèbre créateur argentin du personnage de Mafalda. C’est dans l’échange que sont nées les idées de cet essai. Merci à celles et ceux qui, par la confrontation d’idées au sein de différents cercles de réflexion auxquels je participe, ont fait progresser ma réflexion et notamment : Joseph Le Bihan, Alain Glon, Jacques Bernard, Jean Ollivro, Jean-Pierre Le Mat, Gilbert Jaffrelot.
Enfin, il y a aussi toutes celles et tous ceux dont les écrits ont soutenu ma propre recherche. Ils sont cités dans les pages de cet essai.
Ce livre n’aurait pas pu être écrit sans la patience de mon associée depuis vingt-cinq ans, Jeanne Leboulleux-Leonardi. Ses relectures critiques m’ont fait tempêter, mais surtout progresser. Qu’elle soit remerciée du fond du cœur. Un autre “premier lecteur” occupe une place toute spéciale, et c’est à lui que je dédie ce livre.

Il va de soi que, si “je dois beaucoup à beaucoup”, les erreurs ou les insuffisances de cet essai ne sont que de moi.
Sommaire Couverture 4e de couverture Questions contemporaines Titre Copyright Dédicace Légende de la couverture Remerciements Sommaire Préface Avant-propos Première partie Chapitre 1 : Le basculement du monde… ou un monde de basculements Chapitre 2 : Principe de précaution contre principe d’expérimentation Chapitre 3 : Apologie de l’Aventure… Deuxième partie Chapitre 4 : Qui a besoin de quoi ? Chapitre 5 : L’entreprise créatrice de sens Chapitre 6 : Les entreprises (s)ont une culture Chapitre 7 : La “vraie” valeur de l’entreprise, son utilité sociale Troisième partie Chapitre 8 : Un vrai défi, vivre ensemble à 9 milliards Chapitre 9 : S’appuyer sur ses racines Chapitre 10 : Le territoire – une source, un creuset, un point de départ Chapitre 11 : De formidables possibilités pour réinventer l’entreprise Conjuguons notre histoire au futur ! Économie et Entreprise aux éditions L’Harmattan Adresse
Préface
Jacques Arnol-Stephan m’a fait l’honneur de me demander de préfacer son ouvrage. J’ai accepté car c’est un bon livre qui sort au bon moment. Il est le fruit de l’expérience et d’une longue réflexion personnelle.
C’est un bon livre parce qu’il est optimiste. Il fait du bien parce qu’il parle des vraies valeurs, de celles de l’effort, du travail, de l’esprit d’entreprise. Enfin, il parle de notre pays à tous les deux : la Bretagne.
Dans la période difficile que nous traversons, avec une économie mondiale atone, une Europe qui tourne au ralenti, une France qui va à la catastrophe, victime d’un “esprit public” perverti ; il est bon que des hommes comme Jacques Arnol-Stephan aient le courage d’écrire pour rappeler les valeurs sans lesquelles un homme, une famille, une région, un pays, une société ne peuvent aller qu’à un déclin rapide et inéluctable.
Ces valeurs sont le courage, le labeur, l’esprit d’entreprise et d’aventure. Ce sont sur elles qu’au fil des siècles la France s’est construite. Or depuis plusieurs décennies, une certaine élite parisienne “penseurs-journalistes-politiques” s’est acharnée, avec succès, à les détruire systématiquement dans l’esprit des Français.
La France, “pays des Lumières”, a réussi à inventer le concept : le travail “produit dangereux pour votre santé”, d’où les 35 heures, d’où l’avancement de l’âge de la retraite, alors que l’humanité entière connaît un allongement de la durée de vie.
L’entreprise qui est un lieu d’épanouissement pour les femmes et les hommes, où règne en général un état d’esprit positif tourné vers la conquête, est devenue l’ennemi à combattre. Les entrepreneurs sont découragés par un système administratif, politique et fiscal qui les traite en parias et ne sait pas quoi inventer pour les empêcher d’avancer.
Le système français ne veut pas comprendre que le monde bouge de partout, que le monde travaille, invente et que la France s’accroche à une idéologie obsolète qui a échoué partout.
Un seul exemple : les professeurs d’économie n’enseignent pas à nos enfants l’esprit d’entreprise. Ils leur enseignent la lutte des classes.
Au lieu d’honorer l’entreprise, ses salariés, ses cadres, ses dirigeants qui se donnent du mal pour créer de la richesse qui profite à tous, la France en fait des ennemis de classe qui doivent quitter le territoire.
La guérison de la France ne peut pas venir de Paris. Elle ne peut venir que de la révolte de la périphérie, de la vigueur retrouvée des Régions, de leur droit à l’expérimentation.
La Bretagne doit comprendre qu’elle seule a son salut entre les mains, qu’elle doit s’affranchir de Paris et du pouvoir central jacobin. La Bretagne doit retrouver l’ambition du grand large, celle de l’époque, quand “les Bretons couraient les mers” comme l’a écrit Irène Frain et s’épanouir au sein de la Communauté européenne.

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