Le marketing. Pour quelle autonomie épistémologique ?
142 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Le marketing. Pour quelle autonomie épistémologique ? , livre ebook

-

142 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Cet ouvrage illustre le dynamisme du marketing. Le garder dans son seul domaine qu'est l'économie, c'est pécher contre sa révolution. Il s'est immergé d'abord, dans le domaine marchand, puis dans le domaine non marchand. Dans ce sens, il est compris actuellement comme une science de la totalité. L'auteur tente de le faire migrer des sciences économiques vers une science autonome en proposant des bases théoriques justifiant cette migration.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2015
Nombre de lectures 38
EAN13 9782336387192
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Prosper MaMbu Mpudi NdoMbasi







LE MARKETING

Pour quelle autonomie
épistémologique ?



Préface de Nzenza Mpangu
Postface de Vincent Mavinga Maleka








L’HARMATTAN
Copyright

© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-73730-0
EPIGRAPHE
L’absence de référence systématique à un corps théorique conduit souvent à percevoir le marketing dans une perspective très différente, c’est-à-dire comme un ensemble disparate de moyens de vente utilisés pour plier la demande aux exigences de l’offre.
Ce malentendu concernant le marketing reste très répandu et nuit à la cohérence de son action dans la mesure où la finalité du marketing est mal comprise et acceptée.

Jean-Jacques LAMBIN.
REMERCIEMENTS
Le présent ouvrage ne souffre d’aucun doute de la contribution de beaucoup de personnes. Je leur suis redevable. En effet, de prime abord nous gardons une pensée pieuse à l’égard de feu ZANGA Dia Matondo qui nous a imprimé les premiers rudiments qu’on nous reconnaît aujourd’hui en marketing. Bien plus, nous continuons de bénéficier de la rigueur scientifique du professeur MUHINDO Gyenano de l’Université de Kinshasa, actuellement Directeur Général de l’Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa.
Nous ne saurons taire les encouragements de nos collègues et collaborateurs qui, à tout instant, ont eu à réfléchir avec nous sur le marketing, sur son éclosion et sur sa révolution. Parmi eux, il est de bon aloi de citer, notamment :
- le professeur KITONDUA Lubanzadio de l’Université Pédagogique Nationale et le professeur NZENZA Mpangu de l’Institut Supérieur de Commerce. Avec eux, les échanges d’expérience sur l’enseignement, les questions épistémologiques et l’autonomie du marketing ont souvent alimenté les frais de nos discussions, des heures durant.
- Messieurs NGAMBI Mwanza et TABARO KAHASHA , tous deux assistants à l’Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, pour avoir apporté leur pierre à l’édifice.
Le chargé de cours Vincent MAVINGA Maleka de l’Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa et Directeur de la Documentation, Publication et Diffusion à l’Institut National de la Statistique a aussi droit au chapitre. Nous avons bénéficié de son encadrement et avons eu l’honneur de collaborer avec lui dans la mise en chantier de la première mouture du cours de Marketing documentaire dispensé en Sciences et Techniques Documentaires de l’Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa. C’est ce même chercheur avisé qui a assuré la relecture de notre manuscrit. Je lui suis reconnaissant pour ses contributions et ses observations pertinentes.
Dans le même ordre d’idée, nous avons bénéficié de l’appui scientifique du professeur Emérite, Monsieur l’Abbé Hyppolyte NGIMBI Nseka, actuellement curé –doyen du doyenné de Kisantu. Il a apporté de l’éclairage sur la construction de l’épistémologie dans le domaine des sciences.
Monsieur IPONO Ibal’kol de la Bibliothèque Centrale de l’Université Protestante au Congo mérite des éloges, du fait d’avoir disposé en notre faveur un espace de recherche en temps réel et de s’être investi pour la relecture de notre manuscrit. Nous pensons que Monsieur Victor NGAIE mérite également notre éloge : Il a servi à la correction de la dernière mouture de notre texte.
Nous ne pouvons guère passer sous silence de bons services rendus par Mademoiselle Nadine NSUMBU Bayundukila qui, avec une patience de fourmi et abnégation, a assuré la saisie de ce texte en un temps record. Elle mérite notre reconnaissance.
Que Clarisse MAVITIDI Tukana, notre épouse, et nos enfants, Bonel MAMBU Mpudi, Agape MAMBU Tukana et Coel MAMBU Ndombasi trouvent à travers cet ouvrage le ferment de notre détermination d’aller toujours de l’avant grâce à leur encouragement et aux sacrifices librement consentis. Qu’ils daignent accepter de graver dans leurs cœurs notre profond merci inscrit en lettres d’or.
A tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cet ouvrage, nous témoignons aussi notre marque de reconnaissance.
Prosper MAMBU MPUDI Ndombasi
PREFACE
Les questions que soulève l’évolution récente du marketing englobant tous les aspects de la vie quotidienne se situent au cœur des préoccupations quotidiennes, à telle enseigne qu’économistes, gestionnaires, sociologues, psychologues, historiens, statisticiens ou mathématiciens doivent se sentir interpellés.

Ces questions concernant à la fois les aspects théoriques et pratiques du marketing touchent, depuis une décennie, à la nature, voire à l’essence première de son statut en tant que domaine du savoir.

En effet, pour l’heure, il est clairement établi que l’évolution fulgurante que connaît le marketing l’institue comme discipline autonome dans le domaine du management. A ce premier statut ab origine , de science économique ou de management, est venue se greffer une reconnaissance indéniable du marketing en tant qu’une science transversale, voire une science de la totalité.

Il est essentiel de relever que sa transversalité est d’une remarquable quintessence simple et complexe à la fois : simple, lorsqu’il s’agit de le replacer dans un contexte d’économie de marché (économie marchande) où l’offre et la demande se croisent, où les cycles de vie des produits se raccourcissent, où les gammes de produits prolifèrent, où les chaînes de distribution se modifient et la technologie ne cesse d’évoluer. Complexe parce que lorsque l’on aborde les aspects « Meta marketing », « Méga Marketing » et « Marketing sociétal », le marketing devenant alors objet de curiosité dès lors qu’il quitte sa sphère de prédilection pour aborder tous les domaines de la vie et des organisations dans leurs aspects « non-marchand », devient tout simplement tentaculaire, pour ne pas prendre l’expression de ses détracteurs. Il est alors au carrefour des sciences, incluant l’économique, le social, le psychologique, le religieux, le culturel, le politique, le philosophique … Il devient alors une science de la totalité, d’une transversalité indéniable, avec une praxéologie et une approche étymologique à la fois diachronique et synchronique.

Dans cet environnement sans cesse mouvant et en perpétuelle mutation, la maîtrise et la reconnaissance du marketing, comme discipline à part entière et dont l’interconnexion avec les disciplines connexes évoquées plus haut, sont devenues un élément essentiel dans l’acquisition et la conservation d’un avantage concurrentiel au moyen de la connaissance des marchés, leur analyse et la satisfaction des besoins de la clientèle afin d’en tirer profit.

L’originalité de l’ouvrage que j’ai l’honneur de préfacer se trouve dans la compréhension de ces thématiques de la recherche, pour donner au marketing une autonomie incontestable et intemporelle en tant que discipline voire science pour lui reconnaître une scientificité indéniable.

« Le marketing : pour quelle autonomie épistémologique », contribue, sans doute, et c’est là l’essentiel, dans une quête de systématisation, de conceptualisation et de théorisation du Marketing comme une science, qui ne demande sans cesse que d’autres apports et contributions dans une dynamique de synergie contributive et cinétique, pour que la flamme ainsi allumée atteigne d’autres dimensions.

Prof. NZENZA Mpangu
Professeur à l’Institut Supérieur de Commerce/Kinshasa
AVANT-PROPOS
Il va sans dire qu’écrire une thématique interrogative pose des jalons sur le questionnement d’un problème ou d’une situation donnée. En effet, s’interroger sur l’autonomie épistémologique en marketing nous convie à une recherche fondamentale, dans la mesure où l’exégèse du marketing démontre que celui-ci est passé, de prime abord, comme un art. Chemin faisant, il devient, tour à tour, une technique, puis une science.
De nos jours, la scientificité du marketing s’affirme à travers ses approches épistémologiques qui lui confirment son autonomie comme outil de gestion et de management des organisations et des entités par excellence.
Cet ouvrage, par rapport à nos devanciers, voudrait replacer le marketing, grâce à sa révolution dans le domaine des « affaires », comme une science transversale dans tous les domaines de la vie humaine, même si son champ de prédilection est l’économie.
Ici, notre préoccupation principale consiste à enrichir le débat autour de la problématique axée sur

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents