Ingénieries et sciences humaines (collection SRD)
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Description

Le règne de la Technique se développe sur lensemble des domaines de la vie sociale, y compris sur celui de la prévention des risques. Les solutions préventives développées relèvent dune pensée de lingénierie qui se substitue à dautres manières dappréhender les dangers. La plupart des solutions sopposent à des pratiques de précautions traditionnelles. Ce clivage entre ingénierie et cultures peut compromettre les résultats escomptés de politiques de prévention des risques dont le fondement technique puise désormais sa source dans la raison scientifique. Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute vise à démontrer ce problème à travers trois exemples. Le premier traite des usages des consommateurs de gaz domestique. Alors que les distributeurs souhaitent la rationalisation de ces usages sur un mode instrumental pour accroître la sécurité dans lunivers domestique, et améliorer ainsi limage du produit, les usagers construisent leur propre manière déviter les accidents. Le deuxième a trait au rôle de la vidéosurveillance dans les espaces publics. Il est montré que tout appareil technique sinscrit dans une action collective, quil la transforme. Le troisième reconstitue lhistoire du « facteur humain », notion qui accompagne la technicisation du travail humain et qui désigne aussi bien un terrain à conquérir par la technique quun lieu de refuge pour la subjectivité menacée. Cette dispute entre ingénieries et sciences humaines pourrait permettre une prise en compte pluridisciplinaire de la prévention des risques.

Informations

Publié par
Date de parution 13 décembre 2010
Nombre de lectures 10
EAN13 9782743019259
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,3100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lerègnedelatechniquesétendàlensembledesdomainesdelaviesociale,ycom prisàceluidelapréventiondesrisques.Lessolutionspréventivesdéveloppéesrelèventd’une฀pensée฀de฀l’ingénierie฀qui฀se฀substitue฀à฀d’autres฀manières฀d’appréhender฀les฀dan gers.Laplupartdecessolutionssopposentainsiàdespratiquesdeprécautionstradi tionnelles.฀ Ce฀ clivage฀ entre฀ ingénierie฀ et฀ cultures฀ peut฀ compromettre฀ les฀ résultats escomptésdepolitiquesdepréventiondesrisquesdontlefondementtechniquepuisedésormaissasourcedanslaseuleraisonscientifique.
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Ingénieries฀ et฀ sciences฀ humaines฀ -฀ La฀ prévention฀ des฀ risques฀ en฀ dispute฀ vise฀ à฀ démontrer฀ce฀problème฀à฀travers฀trois฀exemples.฀Le฀premier฀traite฀des฀usages฀des฀consom -mateursdegazdomestique.Alorsquelesdistributeurssouhaitentlarationalisationdecesusagessurunmodeinstrumentalpouraccroîtrelasécuritédansluniversdomesti-que,etaméliorerainsilimageduproduit,lesusagersconstruisentleurpropremanièred’éviter฀les฀accidents.฀Le฀deuxième฀a฀trait฀au฀rôle฀de฀la฀vidéosurveillance฀dans฀les฀espaces฀ publicsoùilestmontréquetoutappareiltechniquesinscritdansuneactioncollective,quillatransforme.Letroisièmereconstituelhistoiredu«facteurhumain»,notionquiaccompagnelatechnicisationdutravailhumainetquidésigneaussibienunterrainàconquérirparlatechniquequunlieuderefugepourlasubjectivitémenacée.
L’étude฀ de฀ la฀ dispute฀ entre฀ ingénieries฀ et฀ sciences฀ humaines฀ proposée฀ par฀ cet฀ ouvrage฀pourrait฀permettre฀ainsi฀une฀prise฀en฀compte฀pluridisciplinaire฀de฀la฀prévention desrisques.
Ingénieries฀ et฀ sciences฀ humaines฀ -฀ La฀ prévention฀ des฀ risques฀ en฀ dispute฀s’adresse auxchercheurs,enseignantsetétudiantsensociologieetscienceshumainesainsiquàtouslesprofessionnelsdelapréventiondesrisquesintéressésparcettequestion.
฀est฀maître฀de฀conférences฀en฀sociologie฀à฀l’École polytechnique฀de฀l’université฀de฀Nantes฀et฀responsable฀du฀pôle฀Risques฀et฀ Vulnérabilité฀de฀l’Institut฀de฀l’Homme฀et฀de฀la฀Technologie฀à฀Nantes.
Ingénieriesetscienceshumaines
La prévention des risques en dispute
Dominique Pécaud
Ingénieriesetscienceshumaines
Ingénieries et sciences humaines
La prévention des risques en dispute
Dominique Pécaud Maître de conférences en sociologie à l’École polytechnique de l’université de Nantes Responsable du pôle Risques et Vulnérabilité de l’Institut de l’Homme et de la Technologie à Nantes
11, rue Lavoisier 75008 Paris
Dans la même collection série « Notes de synthèse et de recherche » Modélisation dynamique des systèmes industriels à risques Maîtrise des risques et sûreté de fonctionnement : repères historiques E. Garbolino, J.-P. Chéry, F. Guarnieri, 2010et méthodologiques A. Lannoy, 2008 Introduction à la sécurité économique La défense en profondeur – Contribution de la sûreté nucléaire G. Pardini, 2009 à la sécurité industrielle Retour d’expérience et maîtrise des risques – Pratiques et méthodes E. Garbonlino, 2008 de mise en œuvre Le cadre juridique de la gestion des risques naturels J.-L. Wybo, W. Van Wassenhove, 2009 V. Sansévérino-Godfrin, 2008 Cadre juridique de la prévention et de la réparation des risques Les plans de prévention des risques : la prévention des risques professionnels majeurs par la maîtrise de l’usage des sols P. Malingrey, 2009 G. Rasse, 2008 Pratiques de prévention des risques professionnels dans les PME Risques et enjeux de l’interaction sociale C. Martin, F. Guarnieri, 2008 J.-M. Stébé, 2008 Maîtriser les défaillances des organisations en santé et sécurité du Retour d’expérience et prévention des risques – Principes travail – La méthode TRIPOD et méthodes J. Cambon, F. Guarnieri, 2008 W. Van Wassenhove, E. Garbolino, 2008 série « Références » La psychologie du risque L’expertise : enjeux et pratiques J.-P. Assailly, 2010 K. Favro, coord., 2009
La ville au risque du ghetto Introduction à l’analyse probabiliste des risques industriels H. Marchal, J.-M. Stébé, 2010 H. Procaccia, 2009 Aide à la décision et expertise en gestion des risques Le syndrome de vulnérabilité M. Merad, 2010 J. Bouisson, 2008 Traité du risque chimique Les fondements des approches fréquentielle et bayésienne. N. Margossian, 2010 Applications à la maîtrise du risque industriel Risque environnemental et action collective. Application H. Procaccia, 2008 aux risques industriels et d’érosion côtière dans le Pas-de-Calais La politique de sécurité routière – Derrière les chiffres, des vies O. Petit, V. Herbert, coord., 2010 J. Chapelon, 2008 Risques et territoires — Interroger et comprendre la dimension locale La catastrophe AZF – L’apport des sciences humaines et sociales de quelques risques contemporains T. Coanus, J. Comby, F. Duchêne, E. Martinais, coord., 2010 G. de Terssac, I. Gaillard, coord., 2008 série « Innovations » Anticipation, innovation, perception : des défits pour la maîtrise des Réduire la vulnérabilité des infrastructures essentielles – Guide risques à l’horizon 2020 méthodologique B. Robert, L. Morabito, 2009 P. Kahn, A. Lannoy, D. Person-Silhol, D. Vasseur, 2010 Climat et risques : changements d’approches Le risque inondation. Diagnostic et gestion D. Lamarre, 2008 F. Vinet, 2010 Sociologie d’une crise alimentaire : les consommateurs à l’épreuve La santé au travail à l’épreuve des nouveaux risques de la maladie de la vache folle N. Dedessus-Le-Moustier, F. Douguet, coord., 2010 J. Raude, 2008 Les paradigmes de la perception du risque La réduction de la vulnérabilité des PME-PMI aux inondations C. Kermisch, 2010 P.-G. Mengual, 2008
Le débat public, un risque démocratique ? L’exemple de la mobilisation autour d’une ligne à très haute tension D. Boy, M. Brugidou, coord., 2009
série « Débats » Violences routières – Des mensonges qui tuent C. Got, 2008
© LAVOISIER, 2010 ISBN : 978-2-7430-1307-3 ISSN : 1962-6053 Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l'éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins - 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre er dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1 juillet 1992 - art. L 122-4 et L 122-5 et Code pénal art. 425).
Avant-propos
Que doit-on connaître pour se mettre à l’abri des dangers ? Que doit-on faire ? Comment doit-on agir quand les dangers qui nous menacent ou menacent notre environnement sont désignés et connus, et que leurs effets sont évalués ? Quel impératif nous pousse à faire ce qu’il faudrait faire ? Que doit-on décider quand nous en sommes au temps de l’ignorance, du doute, de la crainte ou du soupçon ? Qui est compétent pour concevoir des politiques de prévention des risques et assurer la protection des biens et des personnes menacés ? Cette série de questions esquisse une vision du monde. Elle dessine aussi un champ d’action, celui où se joue l’orientation des politiques de prévention. Aucune des réponses apportées ne peut être formulée indépendamment des autres. Pour-tant, c’est dans ce contexte que différentes disciplines académiques sont convo-quées et que, par là, se joue la division du travail social. Parmi elles, les méthodes d’ingénierie et les sciences humaines. Complémentaires ou opposables ? Quel est l’état de leur dispute ? Pour répondre à cette interrogation, et pour faciliter la compréhension du champ dans laquelle elle se forme, il semble d’abord nécessaire d’évoquer les dangers dont les politiques de prévention sont censées nous protéger. D’une manière générale, les dangers sont assimilés à des menaces. Ils ne relè-vent pas d’un simple inventaire des éléments ou des mouvements destructeurs d’un monde physiquement ordonné. Si nous les considérons comme des menaces, c’est que, au-delà des particularités physiques objectives que leur prêtent les sciences de la nature, nous concevons leur existence à partir ou à travers les repré-sentations plus ou moins stables que nous en avons. C’est alors que nous pensons qu’ils sont néfastes. Ils perturbent l’idéal que nous nous faisons de notre présence dans cemonde. Plutôt que d’établir une liste exhaustive de ces menaces, nous nous sommes penchés sur la manière dont ces dernières étaient construites imaginairement, et, en même temps, nous nous sommes intéressés aux pratiques entraînées par leur réception sociale. Nous avons également essayé de reconstituer les formes de la négociation explicite ou implicite qui menait à définir leur importance symbolique © Lavoisier – La photocopie non autorisée est un délit
IV
Ingénieries et sciences humaines – La prévention des risques en dispute
et sociale et à hiérarchiser des mesures de prévention. Qui désigne ces dangers comme tels, qui en décrit les particularités réelles, qui en fixe la charge physique et symbolique ? Comment et par qui la connaissance ainsi constituée est-elle diffusée et prise en compte ?
À partir de trois illustrations, nous avons cherché à regarder ces dangers à partir des effets immédiats ou retardés, directs ou figurés, qu’ils provoquaient sur la vie sociale.A contrario,avons essayé de comprendre comment des nous rapports sociaux pouvaient se construire à travers la manipulation physique et imaginaire des dangers que suppose la mise en œuvre de politiques de préven-tion. Nous nous sommes donc intéressés à tout ce qui participait à la construction 1 sociale des dangers, notamment à l’organisation heuristique et politique des pratiques d’évaluation des risques. Les méthodes issues de la pensée de l’ingé-nierie sont apparues d’importance. Elles contribuent à fixer la manière dont les dangers sont pris en compte par les groupements humains, et la manière dont vont être justifiées des formes de lutte que ces mêmes groupements entreprennent pour les éradiquer ou pour les éviter.
Dans tous les cas, la définition des dangers et de la prévention des risques qu’ils représentent relève des situations de la vie sociale. Nous avons distingué au moins trois univers. L’univers de la prévention des risques est caractérisé par la multiplication d’injonctions instrumentales reposant sur l’existence de corpus 2 de connaissances valides scientifiquement . L’univers des précautions recouvre une multitude de rites et de pratiques signifiantes collectivement, en lien avec des représentations plus ou moins stables décrivant lemonde vécu. Enfin, l’univers de 3 lapréservation de soi comme de celle des autres est centré sur la construction
1. La plupart du temps, quand nous ferons référence à la notion de politique, nous désignerons la dimension pratique de l’organisation de l’action collective plus que le projet idéologique de cette organisation. 2. Ces connaissances valides scientifiquement fournissent descertitudes explicativespropos à de tel ou tel phénomène constaté. 3. Référence à la pensée de Ricœur (1990) concernant la construction de l’identité personnelle. Pour le philosophe, cette identité se manifeste et se construit à travers et selon trois dimensions : l’identité-idemcorrespond à un ensemble de dispositions psychosociales par lesquelles une personne est reconnue comme étant la même ici et maintenant dans un temps social. C’est une identité stable à laquelle correspondent des manières d’agir, de penser et de sentir socialement et culturellement disponibles pour permettre sa construction ; l’identité-ipseest une identité en train de se constituer. C’est la parole donnée à autrui qui engage la personne dans une perma-nence ; enfin, l’identité narrativecorrespond à la capacité de mettre en récit de manière cohé-rente les événements de sa propre existence. Elle se construit dans la reconstitution significative, pour soi comme pour les autres, de sa propre existence. La notion depréservation de soi comme celle des autresfait référence aux travaux de P. Ricœur (1990), mais aussi à ceux de Foucault (1984, p. 56-58) et de Weber (1995, p. 28-29 et p. 58sq). À Ricœur, nous avons emprunté les intentions qu’il énonce à propos de l’identité : lesoiindique le mouvement de réflexion sursoi, constitutif de toute construction identitaire ; il n’est pas obli-gatoire pour définir l’identité de faire l’hypothèse de sa permanence temporelle. L’identité peut seulement être envisagée en référence à l’autre, par différenciation desoiet de l’autre; de plus, la référence à l’autreune référence à l’obligation de l’ est autre dans la construction desoi. À Foucault (1984), nous empruntons l’idée selon laquelle la notion d’individualisme peut recouvrir des registres différents de la vie sociale : valeur attribuéeà « l’individu dans sa singularité »; « valorisation de la vie privée »définie à travers «l’importance reconnue aux relations fami-
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Avant-propos
V
d’identités et sur la manifestation de solidarités mises en scène formellement et symboliquement. Ces univers se distinguent au titre de pratiques sociales et de représentations dumonde vécuAucun d’entre eux n’est exclusif des différentes. autres.
Les sciences de la nature participent à leur façon à la construction de ces univers et à la justification des pratiques destinées à identifier les dangers et à s’en préserver. Très présentes dans l’univers de la prévention, elles ont tendance à s’estomper dans les deuxautres, saufpeut-être dans celui des précautions où elles peuvent apparaître comme des représentations particulières.
suite de la note 3 liales, aux formes de l’activité domestique et au domaine des intérêts patrimoniaux »;« inten-sité des rapports à soi »ou« culture de soi »traduisant la nécessité de« prendre soin de soi ». Quant à Weber, nous retenons l’obligation de signification pour l’autre permettant de définir © Latvoouistieer«Lraelpahtoitoocnospioecnioanleau»tor(iscéf.enesottuen2d1él)it.
Table des matières
Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Première partie Généralités
Chapitre 1 Sciences et dangers 1. Une classification des sciences au service de la prévention des risques . . . . . . . . . . . . . 11 2. Usage politique des connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3. Validité scientifique et valeur sociale des connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 4. Réel et monde vécu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 5. Pluralité des connaissances et division du travail social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 6. Des conflits en matière de prévention des risques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Chapitre 2 Action sociale et orientations disciplinaires 1. Connaissances et changement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 2. La nature des dangers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 3. À la conquête du réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 4. Mise en causalité du réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 5. Une concurrence disciplinaire à propos de l’explication du réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 6. Extension de la rationalisation du monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 7. Rationalisation de la vie sociale et prévention des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
© Lavoisier – La photocopie non autorisée est un délit
VIII
Ingénieries et sciences humaines – La prévention des risques en dispute
Chapitre 3 Usage et utilité des sciences 1. Usage pratique des sciences humaines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 2. Connaissances et efficacité de l’action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 3. La subjectivité menacée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 4. Sciences humaines et pratiques de précaution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 5. Rôle des sciences dans la construction du monde vécu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Chapitre 4 Mise en scène des sciences dans un contexte de fait social total 1. Les sciences sont-elles aussi des connaissances ordinaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 2. La solidité des différentes formes de connaissance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 3. Dimensions scientifique et sociale des connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 4. Connaissances et prévention des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 5. Connaissances et normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 6. Du phénomène à la norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 7. De la nature à la norme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 8. Spéculation et orientation de l’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Deuxième partie De l’ingénieur à l’ingénierie et réciproquement
Chapitre 5 Sciences de l’ingénieur et sciences humaines 1. Ingénieur, ingénierie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 2. L’ingénierie de prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 3. Explications et interprétations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 4. La validité de connaissances qui ne relèvent pas de la science . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 5. L’extension du périmètre des sciences de l’ingénieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 6. Une concurrence explicative et politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Chapitre 6 La définition d’un métier 1. Une pluralité de visions de la vie sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 2. Dimension économique et politique du besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 3. Le champ de l’ingénierie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 4. La nature de la rationalité en œuvre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 5. La définition du monde vécu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
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