Recherchez un emploi autrement

Nassif Pierre

Description

Le chercheur d'emploi est invité à mettre à distance les conceptions sociales qui lui parlent de pénibilité de sa situation, du chômage généralisé... Il perçoit alors la perte de son emploi comme une opportunité et reconstruit sa vie professionnelle sur des bases qui lui conviennent. L'approche narrative met à distance les problèmes après avoir repéré en quoi ils représentent l'intériorisation d'un discours social dominant. La personne aperçoit alors les traces de l'histoire alternative qu'elle souhaite vivre.

Sujets

• entreprises
• Gestion
• Management

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 décembre 2013
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782336332734
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

Pierre Nassif

Recherchez un emploi autrement Une application de l’approche narrative

Recherchez un emploi autrement

Pierre Nassif Recherchez un emploi autrement

Une application de l’approche narrative

© L'H ARMATTAN , 2013 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-343-01734-1 EAN : 9782343017341

A Sarah, Antoine, Thérèse et Constantin

Remerciements

Mes remerciements les plus chaleureux vont à Pierre Blanc-Sahnoun pour la qualité de son enseignement et pour sa manière inégalable de libérer et de stimuler les initiatives. J’exprime également ma profonde gratitude envers Elizabeth Feld pour la pertinence de ses recommandations et pour ses encouragements à persister quoiqu’il arrive dans le projet de ce livre. Je n’aurais rien accompli sans l’accueil généreux de mon frère Jacques, qui n’a jamais cessé de croire en moi. Ma tendre reconnaissance va enfin à mon épouse Ingrid qui a supporté patiemment mes nombreuses absences et mes nuits de veille. Elle est la dessinatrice du bel arbre de vie qu’on trouvera dans ce livre.

Préambule : le bon angle

Un travail qui vous convienne J’ai souvent entendu dire, lorsque j’étais à la recherche d’un emploi, que je devais apprendre à me vendre, à trouver des idées vendeuses, des imagesvendeuses. Aujourd’hui encore, c’est ce que l’on entend bien souvent.

Oh ! Ce ne sont pas de fins connaisseurs de la vente qui le disent. La vente a cessé de n’être rien d’autre que du boniment, ou alors l’art d’empêcher du pied que la porte ne se referme. On y parle aujourd’hui d’entretenir une relation durable avec le client et de tenir ses engagements envers lui.

Moi, tout de même, je ne sais pas si vous me comprenez, mais ce que je ressentais à cette idée de me vendre, c’étaitun certain malaise. Je ne savais d’ailleurs pas très bien de quoi il était constitué. C’était une formule que j’avais souvent entendue auparavant, au cours de ma vie professionnelle. Il ne s’agissait pourtant pas de se vendre soi-même, mais les savoir-faire de l’entreprise, la qualité de ses prestations, le fait de savoir fournir en temps et en heure.

Je ne me sentais pas attiré par ce travail de commercial, mais contrairement à certains de mes collègues ingénieurs, je respectais ceux dont c’était le métier et je tâchais de les aider autant que je le pouvais.

A un moment donné, étant à la recherched’une nouvelle situation, on me dit que c’est moi le vendeur. Vendeur de moi-même, qui plus est. Malaise. Je n’ose pas dire non, car je n’ai pas beaucoup aimé ces attitudes de méprisà l’encontre devente, si souvent côtoyées la auparavant. Je ne veux doncpas m’y mettre à mon tour. Mais je n’ai pas envie pour autant de dire oui à cette idée de me vendre moi- même, car je ne l’aime pas sans trop savoir pourquoi.

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