Un corps pour se donner
70 pages
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Description

À l’heure où tant de couples divorcent, et où la quête de plaisir exerce une si grande fascination, peut-on encore croire en un amour épanouissant et durable ? Peut-on encore croire au mariage ? Il est étonnant de constater qu’aimer et être aimé en vérité, de tout son cœur et de tout son corps, demeure une aspiration profondément ancrée chez la plupart des jeunes, même s’ils n’osent pas toujours y croire. C’est d’abord à eux, mais aussi à tous ceux qui les entourent, que François de Muizon s’adresse dans cet ouvrage.

L’intuition que le don de soi est un chemin d’accomplissement et de bonheur ne saurait être une simple utopie, une option à la carte. Inscrit comme un secret au plus intime de nos corps d’hommes et de femmes, ce don nous met en contact avec le mystère même de Dieu.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juin 2018
Nombre de lectures 87
EAN13 9782728926756
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

François de Muizon
Un corps pour se donner
Aimer en vérité selon saint Jean-Paul II
Préface du cardinal Philippe Barbarin Présentation d’Yves Semen

Sous la direction d’Yves Semen
MAME

À ma fille Colombe,
pour ses 18 ans.
Table des matières
Préface
Présentation
Introduction : Je n’ai que mon corps pour te dire que je t’aime
Peut-on encore croire à l’amour ?
L’autre sexe est source d’étonnement
Du sentiment amoureux à l’amour durable
Le corps humain : objet ou sujet ?
Tout dépend de la qualité de notre regard
Chapitre I : Beauté et fragilité des gestes de l’amour
L’amour, un grand travail !
Le regard
La caresse
L’étreinte
Le baiser
L’union charnelle
Jalons pour une éthique des gestes charnels
Chapitre II : La signification sponsale du corps : une Révélation
Magistère génial en des temps incertains
La sexualité et le mariage, au risque de l’histoire de l’Église
La passion pour l’amour humain de saint Jean-Paul II
Aimer, c’est se donner à un autre et le recevoir en cadeau
Sommes-nous capables d’un tel don de soi ?
Le don, principe de l’anthropologie théologique
Le canal et le bassin
Une théologie du corps pour une « anthropologie adéquate »
Contempler le triptyque couronné
Chapitre III : L’homme et la femme dans la lumière de l’Origine - Premier tableau
Le Christ en appelle à l’Origine
La solitude originelle : à qui pourrais-je me donner ?
L’unité originelle : faire un, comme Dieu ?
La nudité originelle : rien à cacher !
Le corps sexué, un merveilleux langage
Chapitre IV : L’homme et la femme dans la condition historique, blessés par le péché et appelés par le Christ - Deuxième tableau
La nudité devenue menace pour la dignité humaine : la honte !
La domination mutuelle : la guerre des sexes est déclarée
Le regard ambigu : mensonge d’un séducteur
Le corps est innocent mais le cœur est devenu un champ de bataille
Retrouver la pureté du cœur pour réentendre l’écho de l’Origine
Chapitre V : L’homme et la femme dans la lumière de la Résurrection - Deuxième tableau
Une chair sexuée pour ressusciter ?
Le sens du mariage à la lumière de la Résurrection
Le sens de la virginité pour le Royaume à la lumière de la Résurrection
L’unique vocation de la personne : la joie de se donner
Chapitre VI : La vocation au mariage
Pourquoi se marier, quand tant de couples divorcent ?
Le mariage est une véritable vocation à la sainteté
Quand Jésus lui-même s’invite aux noces humaines de Cana
Chapitre VII : Le sacrement de mariage : un grand mystère
Un serment irrévocable
Un « sacrement primordial » : le signe du corps sexué donné à la Création
Le Grand Mystère ou le secret de Dieu
L’unité du signe : donner sa parole et donner son corps
Dans le sacrement de mariage, l’Époux vient à la rencontre des époux
Un ministère conjugal
Conclusion
Remerciements
La collection « L’évangile du corps » et l’Institut de théologie du corps
Notes
Page de copyright

Préface
Cet ouvrage nous livre une parole toujours attendue par les jeunes, même si elle est rarement demandée et pas facile à offrir. Il y faut un cadre, un auditoire préparé et réceptif, un bon orateur qui soit à la fois maître et témoin.
François de Muizon a eu l’occasion de s’exprimer avec simplicité et grande clarté devant une assemblée de jeunes, lors des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, en juillet 2016. À la suite de ses nombreux travaux univer­sitaires, il a pris le temps – et on peut l’en remercier – de mettre en forme ses causeries. On y sent à la fois le riche arrière-fond de ses recherches et l’expression de son vécu de chrétien, d’époux, de père et d’enseignant. Il nous conduit dans une méditation paisible de l’expérience ­amoureuse : le regard, la caresse, l’étreinte, le baiser… en montrant que notre être tout entier s’exprime dans le corps, mais aussi résonne en lui, avec tout ce qui vient et survient de l’extérieur.
Ces pages nous enrichissent aussi de la réflexion de nos pères dans la foi et de l’enseignement de l’Église, avec une attention particulière pour la pensée du bienheureux pape Paul VI et de saint Jean-Paul II dont le corps nous a parlé si fortement au long de ses presque vingt-sept ans de ­pontificat. Le « sportif de Dieu » du début, gravement blessé sur la place Saint-Pierre en mai 1981, a laissé à la fin de sa route l’image inoubliable du corps réduit à l’impuissance, tandis qu’il continuait à accueillir et à accomplir fidèlement sa vocation de successeur de Pierre.
Oui, notre corps est un mystère. C’est « mon corps », mais il n’est pas « à moi ». Saint Paul dit clairement que nous ne nous appartenons pas et il nous indique ce qui est attendu de notre être corporel : « Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Co 6, 20).
C’est par notre corps que les autres entrent en contact avec nous ; il est là, présent, attentif, accueillant, offert. Le maître mot est certainement celui qui vient au cœur de la messe : « Mon corps livré pour vous. » Quand le prêtre prononce ces mots à la messe, il dit toute la vérité du Christ, mais il dit aussi la vérité de sa vie devant l’assemblée qu’il est en train de servir. Et cette phrase touche tous les fidèles rassemblés, aussi bien la jeune maman qui porte un bébé dans son sein que les époux de tous les âges. Aussi bien les personnes consacrées que les jeunes qui ne savent pas encore quelle sera l’aventure de leur alliance, ni à qui leur corps sera livré. Il ne faut pas oublier ceux que cette phrase fait souffrir parce qu’ils viennent d’être frappés par le veuvage, parce qu’ils n’ont jamais rencontré l’âme sœur avec laquelle ils seraient devenus « une seule chair », ou encore parce qu’ils sont mariés mais n’ont pas eu la chance de voir surgir de leur amour une vie nouvelle.
Oui, il y a un « Évangile du corps », au sens où saint Paul parle d’un Évangile de la grâce, d’un Évangile de la gloire, de la paix ou du salut (Ac 20, 24 ; 2 Co 4, 4 ; Ep 6, 15 ; Ep 1, 13). À travers un seul mot on peut dire toute la Bonne Nouvelle, la promesse qui s’accomplit. C’est cela « l’Évangile du corps ». Dieu est entré dans notre chair, et la Vierge sainte lui a donné son corps. Puis la grâce du baptême agrège tous les enfants de Dieu dans un même corps, celui de l’Église, et nous savons bien que la terre entière serait en paix… si l’humanité ne formait qu’un seul corps !
Cardinal Philippe Barbarin.

Présentation
À une génération à qui l’on veut faire croire que le corps est insignifiant et que l’on peut en faire à peu près n’importe quoi, dès lors qu’on y consent et qu’on en tire une jouissance, il importait de dire que le corps est signe de la personne et que le galvauder, c’est se nier soi-même.
À une génération à qui on serine que la masculinité et la féminité sont des valeurs surannées, contingentes et sans consistance, il importait de dire que le corps sexué est appelé à parler un langage de communion dans la célébration de la différence et de la complémentarité des sexes.
À une génération qui se méfie de l’amour tout en persistant à y rêver, il importait de dire en plénitude le sens et la vocation du corps.
Car le corps est avant tout fait pour dire l’amour dans sa vérité, c’est-à-dire comme don de soi. Mais on ne peut se donner si on ne se possède pas soi-même. Tel est le message de l’Église dans son enseignement le plus actuel et le plus abouti que l’on appelle désormais « théologie du corps » depuis les catéchèses de saint Jean-Paul II sur « l’amour humain dans le plan divin ». Benoit XVI les avait qualifiées d’« inoubliables 1 », François les cite abondamment dans son exhortation Amoris laetitia 2 . François de Muizon nous les présente comme une « Bonne Nouvelle éblouissante » pour aujourd’hui.
On devine clairement que ce n’

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