Confessions d un maire d une commune rurale d Afrique
287 pages
Français

Confessions d'un maire d'une commune rurale d'Afrique , livre ebook

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287 pages
Français

Description

Ce livre, par-delà les problématiques liées à la gestion des collectivités territoriales et à la vie des populations rurales, traite de la gouvernance politique, économique et sociale des pays africains. Il dénonce la corruption, devenue un phénomène pathologique des systèmes de gouvernance en Afrique. L'auteur fait des propositions concrètes dans le sens de l'amélioration des choses, aussi bien au niveau des collectivités territoriales, que de la vie sociale en général et de la gestion de la chose publique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 mai 2020
Nombre de lectures 5
EAN13 9782140150548
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Oula Emmanuel TRAORÉ
Confessions d’un maire d’une commune rurale d’Afrique
d’une commune rurale d’Afrique
Confessions d’un maired’une commune rurale d’Afrique
© L’Harmattan, 2020 5-7, rue de l’École-polytechnique, 75005 Paris www.harmattan.frISBN : 978-2-343-20248-8 EAN : 9782343202488
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Oula Emmanuel TRAORÉConfessions d’un maired’une commune rurale d’Afrique
Je dédie cet ouvrage à ma regrettée épouse Fatou, rappelée trop tôt à Dieu qui l’aime aussi.
REMERCIEMENTS
Je remercie Dieu qui m’a permis d’être élu Maire; qui m’a aidé à mener mon mandat à terme, qui m’a inspiré cesConfessionsqui a et sa main protectrice sur ma famille, les esprits de nos ancêtres multi séculaires qui continuent de veiller sur notre clan familial depuis des générations, nos génies protecteurs des forêts, des rivières et des mon-tagnes ; mon père et ma mère qui m’ont permis de voir le jour et m’ont élevé jusqu’à ce que je prenne mon envol comme un moineau et quitter le nid familial. Je remercie ma petite famille : en premier lieu ma fille chérie Jay Faty, qui fut la première à s’intéresser à mon projet et à m’encourager à poursuivre, après lecture d’un morceau choisi ; mon épouse Aby et sa petite sœur Amy qui ont beaucoup supporté ma concentration à écrire ce livre, alors qu’elles auraient préféré que je participe à leurs causeries à bâtons rompus, au salon ; mes jumeaux Thom Sié et Sam Momo qui ont validé le projet ; leur mère Fatou qui nous a donné ces garçons adorables, qui nous manque tant et qui a été rappelée trop tôt à Dieu qui l’aime aussi ; mon grand-frère Kolompar et ma grande sœur Salimata, tous deux dotés d’une mémoire phéno-ménale, malgré l’âge, pour les rappels historiques ; mon cousin Sou-mayla Le Boss, mon neveu Vamara et le Chef Barro Siré Christophe pour certaines précisions sur les rites initiatiques et funéraires ; le Se-crétaire Général de la Mairie, Mandé Oumar pour son aimable contri-bution à me fournir les informations techniques demandées ; le per-sonnel de la Mairie et les jeunes de la Commune Rurale de Djigouèra qui m’ont accompagné et soutenu dans l’accomplissement de ma mis-sion ; les conseillers municipaux ayant à leur tête, après moi, les deux adjoints au maire, MM. Traoré Bakari et Diabaté Oula ; les quatre Présidents des Commissions spécialisées ; tous ces jeunes (hommes et femmes) qui m’ont suivi et appuyé pendant la campagne électorale et avec qui, ensemble, nous avons gagné ; le Premier Maire de la Com-mune, l’ingénieur agronome Traoré Bê Yaya, mon "conseiller oc-culte" ; les notables et chefs des villages pour leurs bénédictions et
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soutien ; les fonctionnaires des services déconcentrés de l’État dans la commune, pour leur collaboration ; mon jeune frère Traoré Désiré, indéboulonnable Chef du Protocole du Haut-Commissariat de la pro-vince du Kénédougou, pour sa considération à mon égard et ses con-seils avisés ; son Excellence M. l’Ambassadeur Ouédraogo Souley-mane, un Grand Commis de l’État au savoir et à l’expérience im-menses, qui a partagé avec moi ses brillantes idées sur la Décentralisa-tion; mon collègue et ami Tall Djibril, Maire de la Commune Rurale deRollo,pour son apport dans les multiples échanges que nous avions au téléphone, alors que les terroristes djihadistes faisaient des incur-sions dans sa Commune ; mon ex-collègue et «Ami Bersani» Issaka Ouédraogo, ex-DAF, qui sera, j’en suis sûr, l’un des premiers à ache-ter et lire cet ouvrage dès qu’il en apprendra la parution ; le regretté ancien Directeur Commercial de la Régie des chemins de fer Abidjan-Niger, M. Gbon Dolo Coulibaly qui m’a offert mon premier emploi, dès ma sortie de l’Université; que son âme repose en paix ; le Colonel Souley Mohamed, un manager rigoureux et intègre, qui a fait con-fiance à ma formation universitaire, à ma personne et à mon expé-rience professionnelle pour me confier la Direction Commerciale d’une grosse et stratégique Société d’État dont il était le Directeur Général, nommé à ce poste par le Burkinabé le plus intègre : le Capi-taine-Président Thomas Sankara ; son successeur, M. Jean Hubert Yaméogo, pour la confiance renouvelée à mon poste, qui m’a permis de rendre longtemps service à la nation, de mieux connaître l’Afrique et parcourir le monde dans l’exercice de mes activités ; mes ex-collaborateurs directs, ex-Chefs de Services : Mme Ouédraogo Fati-mata, M. Nacro Gambetta Aboubacar, le regretté Tamini Aimé, M. Zemba Mahaman, tous des travailleurs infatigables, acharnés, sérieux, intelligents et compétents ; mes quatre secrétaires successives : d’abord Mme Diallo Mariam, chez mon premier employeur, puis chez mon second, Mmes Soura Lucie, Singouinda Mamounata et enfin Si-dibé Philomène, toutes des assistantes compétentes, efficaces et dis-crètes ; mon ami et frère Thomas Camara, Directeur Général de la plus importante société de Côte-d’Ivoire, qui m’a soutenu dans ma cam-pagne électorale et à qui j’ai renvoyé l’ascenseur en allant aussi le soutenir pour sa brillante élection comme Maire de sa ville natale, faisant ainsi preuve de la fraternité africaine, malgré les vicissitudes de la politique de nos pays. En effet, l’Afrique est une et indivisible, en dépit des frontières artificielles tracées par les puissances coloniales européennes, à la Conférence de Berlin (1884-1885) où elles se sont mises autour d’une table pour se partager le continent africain et ses
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