George-Étienne Cartier : Père de la Confédération
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George-Étienne Cartier : Père de la Confédération , livre ebook

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Description

George-Étienne Cartier est considéré comme un des pères de la Confédération canadienne.
Né en 1814 dans le village de Saint-Antoine-sur-Richelieu à l’est de Montréal, il est issu d’une ­famille de marchands installés au Canada depuis 1735. Il deviendra avocat, tout en s’intéressant aux affaires politiques. Il participera ainsi à la révolte des patriotes en 1837 et devra se réfugier quelque temps aux États-Unis avant de revenir à Montréal. En 1848, il est élu député à l’Assemblée législative du Canada-Uni, commençant ainsi sa carrière politique. Il deviendra ministre puis premier ­ministre et défendra la création d’une Confédération canadienne.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782924309599
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0374€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

GEORGE-ÉTIENNE CARTIER
Père de la Confédération
GEORGE-ÉTIENNE CARTIER
Père de la Confédération
Direction éditoriale : Angèle Delaunois Édition électronique : Hélène Meunier Adjointe à l’édition : Aline Noguès

Illustration de la couverture : Sybiline Illustrations intérieures : Adeline Lamarre

Conversion au format ePub : Studio C1C4

© 2015 : Jacques Pasquet et les Éditions de l’Isatis

Collection Bonjour l’histoire n o 17 Dépôt légal : 4 e trimestre 2015 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Pasquet, Jacques
George-Étienne Cartier, père de la Confédération
(Bonjour l’histoire ; 17) Pour les jeunes de 10 à 12 ans.
ISBN 978-2-924309-58-2 (imprimé) ISBN 978-2-924309-59-9 (EPUB)
1. Cartier, George-Étienne, Sir, 1814-1873 - Ouvrages pour la jeunesse. 2. Canada - Politique et gouvernement - 1841-1867 - Ouvrages pour la jeunesse. 3. Hommes d’État - Canada - Biographies - Ouvrages pour la jeunesse. I. Sybiline, 1976- . II. Lamarre, Adeline, 1977- . III. Titre. IV. Collection : Bonjour l’histoire ; 17.
FC471.C37P37 2015 j971.04092 C2015-941441-5

Aucune édition, impression, adaptation ou reproduction de ce livre par quelque procédé que ce soit, ne peut être faite sans l’autorisation écrite des Éditions de l’Isatis inc.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication et la SODEC pour son appui financier en vertu du Programme d’aide aux entreprises du livre et de l’édition spécialisée et du programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres.
Jacques Pasquet

GEORGE-ÉTIENNE CARTIER
Père de la Confédération
4829, avenue Victoria Montréal (Québec) H3W 2M9 www.editionsdelisatis.com
*
Les mots d’époque suivis d’un astérisque sont expliqués dans le glossaire du dossier George-Étienne Cartier.
Fiche d’activités pédagogiques téléchargeable gratuitement depuis le site www.editionsdelisatis.com
« À celles et ceux qui font la petite histoire sans laquelle la grande n’aurait pas de sens. » J.P.
INTRODUCTION


Les deux provinces créées par l’Acte constitutionnel de 1791

G eorge-Étienne Cartier a joué un rôle essentiel dans la création du Canada d’aujourd’hui. Avocat et politicien déterminé, il aimait affirmer « Je construis pour l’avenir ». Il l’a prouvé en travaillant à créer un pays uni et non divisé. C’est ainsi qu’est née, le 1 er juillet 1867 la Confédération . Cet acte officiel réunissait deux États, le Bas-Canada et le Haut-Canada, en un seul : le Canada. George-Étienne Cartier en est l’un des pères. Ce sera la première étape de la création d’un pays incarnant le rêve d’une nation d’un océan à l’autre.
À la fin du dix-huitième siècle, le Canada est bien différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. La Nouvelle-France de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain devenue la Province de Québec est conquise par les Britanniques en 1760. Deux provinces distinctes sont alors formées :
Le Bas-Canada qui comprend une partie de l’actuel Québec et le Labrador.
Le Haut-Canada occupant une partie de ce qui est aujourd’hui l’Ontario.
Ces deux provinces deviennent des colonies liées à l’empire britannique sur lequel règne, à ce moment-là, le roi George III. Chacune dispose d’une Assemblée législative* au sein de laquelle siègent les députés élus sous la responsabilité d’un représentant du roi, le lieutenant-gouverneur. Les institutions du Haut-Canada sont entièrement britanniques alors qu’au Bas-Canada cohabitent le droit civil français et le droit criminel anglais.
Le Bas-Canada est essentiellement francophone et de religion catholique. Les habitants s’y définissent en tant que Canadiens français par opposition aux Britanniques. Le Haut-Canada est surtout anglophone et de religion anglicane. Cette cohabitation, fondée sur une différence culturelle et linguistique, est à l’origine de bien des tensions entre les deux communautés.
Chapitre 1
L’ENFANCE DE GEORGE-ÉTIENNE (1814-1831)


E n ce mercredi de décembre 1814, la plupart des habitants du petit village de Saint-Antoine-de-Padoue, sur les bords de la rivière Richelieu, sont à l’église. Le curé, l’abbé Bonaventure Alinotte, y baptise George-Étienne, le septième enfant de Jacques Cartier et de Marguerite Paradis, négociants prospères et respectés.

C’est au cœur de la maison familiale, l’une des plus belles du village, que s’écoule l’enfance de George-Étienne. La « maison aux sept cheminées », comme les villageois la nomment, est une superbe bâtisse en pierres des champs, érigée sur le bord de la rivière. Le petit George-Étienne jouit d’une vie heureuse et confortable. Il ne s’ennuie jamais car les visites sont nombreuses chez les Cartier. Il affectionne particulièrement celle des officiers anglais qui l’impressionnent avec leurs uniformes flamboyants. C’est souvent l’occasion pour son père de lui rappeler qu’il doit être fier du prénom qui lui a été donné en l’honneur du souverain d’Angleterre, sa majesté George III.
Le village n’ayant pas encore d’école, c’est sa mère qui lui enseigne ce que tout enfant doit savoir. Étant très pratiquante, elle lui inculque également les principes chrétiens de la religion catholique.

Vif et tapageur, George-Étienne sait s’imposer auprès de ses camarades de jeu. Il aime jouer dehors, rire et crier. Dans le voisinage, on le reconnaît rapidement à cause de sa voix forte.
Le jour de ses dix ans, ses parents lui annoncent que la période des enfantillages est terminée. Il est temps désormais pour lui de passer aux choses sérieuses. C’est au séminaire* des Sulpiciens*, à Montréal, qu’il va étudier en compagnie de son frère Damien. Ses deux frères aînés sont allés dans ce collège huppé*. Jacques-Elzéar, le plus vieux y est même décédé. George-Étienne sait que ce sont les enfants de l’élite montréalaise qui fréquentent cette école. Il est fier que ses parents attachent beaucoup d’importance à son éducation et lui offrent cette chance de se placer parmi les meilleurs.

Quelques semaines plus tard, Georges-Étienne Cartier se retrouve au cœur d’un autre mode de vie. Il ne peut plus se comporter en enfant insouciant. L’adaptation à la discipline du collège n’est pas des plus faciles. Ici, pas de serviteur ni de vie tranquille. Il doit apprendre rapidement à se plier aux exigences de la vie de pensionnaire. Le règlement est strict et tout manquement est sanctionné.
Lorsqu’il entre dans l’un des cinq dortoirs, il est impressionné. Son frère Antoine-Côme le lui avait dit, mais il n’y croyait guère. C’est pourtant bel et bien vrai : il y a des toilettes intérieures. Il installe son matelas à la place qui lui a été désignée, fait son lit et range ses vêtements, ses deux paires de souliers neufs et ses deux casquettes bleues. Puis il enfile fièrement son uniforme bleu à ceinture fléchée* avant de rejoindre ses camarades.

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