J aime mon pays le Burkina Faso
209 pages
Français

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J'aime mon pays le Burkina Faso , livre ebook

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209 pages
Français

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Description

Cet ouvrage est une satire. L'auteur, à travers ses textes, dessins et images qui servent d'illustrations, attaque les vices et les ridicules de son temps : les indépendances des pays africains, les conditions de vie et d'étude des étudiants de l'Université de Ouagadougou, les épreuves, surtout les tristes réalités de la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2011
Nombre de lectures 304
EAN13 9782296717787
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

J’aime mon pays le Burkina Faso
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-14000-4
EAN : 9782296140004

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Peter HUMBLE


J’aime mon pays le Burkina Faso

Pays des hommes intègres
Pays d’hospitalité
(5 août 1960 – 5 août 2010)


L’Harmattan
Peter HUMBLE
Minister of peace

J’aime ma mère, ma famille,
mon village, mon département,
ma province, ma région,
mon pays, mon continent et ma planète,
bref, je vous aime tous !
Projet de Recherche de Paix Durable (PRPD)
Message de paix durable
Ouagadougou 2010 (SIAO) – Bobo 2010
(Cinquantenaire de l’indépendance) du Burkina Faso
BONNE ET HEUREUSE FÊTE D’INDÉPENDANCE
À TOUTES LES AFRICAINES ET À TOUS LES AFRICAINS !
Préface
«J AIME MON PAYS » est beaucoup plus une satire. C’est-à-dire que l’auteur à travers ses textes, dessins et images, qui servent d’illustrations, attaque les vices et les ridicules de son temps. Accepter de toucher du doigt les tristes réalités de la vie.
C’est pourquoi, enterrer les idées de Cougri {1} dit LEUK-LE-LIEVRE, c’est enterrer toute une génération entière. C’est un récit plein d’humours et d’émotions quelquefois très choquant, triste, mais vrai.
Il est bien vrai que le parcours est drôle et très passionnant, mais au bout du tunnel l’auteur lui-même, connu sous le nom de Cougri dit LEUK-LE-LIEVRE se retrouve, par le sort du destin, embourbé dans une situation d’impasse, face à un épineux problème qu’il tente vainement de résoudre.
Pour tous ceux qui s’y aventureront, nous vous supplions de rester vous-mêmes après ce périlleux voyage avec Cougri qui, phénoménal de nature, reste toujours égal à lui-même.
L’auteur après avoir longuement muri sa réflexion, s’est rendu compte que les hommes ne sont pas très différents des animaux à travers leurs comportements. C’est pourquoi il décida librement d’identifier les personnages principaux aux noms d’animaux connus de tous dans les contes africains. Car son but est d’amuser ses lecteurs, les faire rire au maximum à travers l’humour, tout en les invitant à la réflexion.
Les termes vernaculaires ou insolites que l’auteur utilise sont bien expliqués dans le glossaire en fin d’ouvrage. Sauf les noms des personnages et de certaines localités qu’il laisse au soin des lecteurs d’imaginer.
Les illustrations ont été faites par l’auteur lui-même.
Dédicace
C et ouvrage nous présente une appréciation générale de l’indépendance des pays africains et celle du pays des hommes intègres en particulier. Il nous retrace aussi de façon chronologique les événements majeurs qui ont marqué la grève de l’année universitaire 2004-2005, plus précisément la grève des étudiants de l’université de Ouagadougou (UO) contre l’application du contingentement à l’unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS).
L’auteur ne s’est pas limité au contexte universitaire. Il partage avec nous ses propres expériences de la vie, ses douleurs, sa foi dans les épreuves, sa compassion et surtout sa philosophie de la vie en général : avoir toujours le courage et ne jamais désespérer. Bref, donner un sens à l’existence humaine, c’est-à-dire se réconcilier avec soi-même, avec ses semblables et avec son créateur à travers l’amour du prochain.
Cet ouvrage n’a rien de fictif ni d’exagéré ; toutes les illustrations qui s’y trouvent représentent des scènes réellement vécues ou bien véhiculent des messages très importants. Il a aussi pour but d’informer, d’enseigner, d’éduquer et surtout de promouvoir l’harmonie, l’entente et le dialogue entre les étudiants et les autorités du pays, et aussi promouvoir la paix sociale entre les peuples en donnant lui-même le bon exemple de pardon et de tolérance.
C’est pourquoi nous voudrions d’abord le dédier à tous les hommes honnêtes et intègres, à l’association nationale des étudiants burkinabé (ANEB) qui est un démembrement de L’union générale des élèves et étudiants du Burkina (UGEEB) à l’UO, créée le 27 juillet 1960 ; à l’ensemble de tous les étudiants qui se battent avec courage et détermination, de façon directe ou indirecte, pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants.
Nous le dédions ensuite à tous les étudiants qui n’ont pas pu suivre de près cette grève, les générations futures et surtout à nos parents à qui nous devons beaucoup.
Enfin, nous le dédions à l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur qui ont œuvré pour la bonne cause des étudiants dans cette lutte contre le contingentement en SDS.
Nous n’oublions pas, monsieur le ministre qui a accepté après tout de mettre beaucoup d’eau dans son petit vin en faisant abroger le contingentement en SDS.
Le simple fait que le ministre ait compris que la résolution des problèmes passe plutôt par le dialogue et non par l’envoi des forces de l’ordre sur le campus est déjà un pas décisif vers la démocratie qu’il faut nécessairement saluer.
Autorités et étudiants, peuple burkinabé, nous devons tous œuvrer à promouvoir la paix sociale, l’entente et surtout le dialogue au sein de l’université de Ouagadougou que nous aimons tous.
Introduction
Q uand on parcourt l’histoire des pays africains en général, et celle du pays des hommes intègres en particulier, après cinquante ans d’indépendance, l’on se pose mille et une questions : « qu’avons-nous fait de notre indépendance ? »
Quand on parcourt également l’histoire des universités africaines, on constate la récurrence d’évènements déplorables : grèves, répressions, assassinats…
L’université de Ouagadougou (UO) ne fait pas exception. Créée en 1974, elle a connu des moments difficiles, par exemple la grève del998 qui a conduit à l’invalidation de l’année universitaire 1999-2000.
Les étudiants ont encore en mémoire la violente répression qui s’est abattue sur eux à l’époque. Ils ont également en mémoire la disparition jusqu’à présent non élucidée de leur camarade Boukary DABO enlevé par les forces de sécurité le 19 mai 1990.
D’une manière générale, les étudiants ont toujours vu leurs droits et leurs intérêts violés au fur et à mesure que le temps avance. Voilà ce qui explique en partie les grèves répétées à l’UO.
Les conditions de vie et d’étude des étudiants qui ne cessent de se détériorer les plongent dans une galère permanente. C’est dans cette situation que les autorités ont décidé d’instaurer le principe du contingentement surtout à l’UFR/SDS. Ce contingentement consistait à n’accorder le passage en deuxième année de médecine et de pharmacie qu’à 100 et 45 étudiants respectivement.
Pour ce qui concerne l’année académique universitaire 2004-2005, elle a été particulièrement marquée par la grève contre l’application du contingentement en SDS.
En d’autres termes, au lieu d’adapter les infrastructures au nombre d’étudiants croissant, les autorités universitaires voulaient adapter les effectifs aux capacités des infrastructures insuffisantes.
La grève contre l’application du contingentement à l’UFR/SDS a d’abord été locale puis s’est généralisée en vertu de la solidarité entre les étudiants. Elle a duré plus d’un mois, avec l’ANEB à sa tête.
Après le dénouement de la crise, les étudiants ont retrouvé leur galère quotidienne. Mais cela ne devra pas endormir leur vigilance, parce que les attaques viennent de partout.
Mais où va notre université à ce rythme-là ?
Que devient notre chère planète ?
Première partie
Chapitre 1
J’aime ma planète


Let us shake hands and be united against being divided by Satan !
Ce sacré tableau symbolise tout

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