Metz - Tome II
130 pages
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Description

Et si vous pouviez arpenter les rues de Metz en 1900 ? Au travers de cartes postales anciennes, retrouvez les mêmes endroits pris en photo de nos jours. Cette juxtaposition de clichés anciens et récents vous fait redécouvrir la ville de Metz, ses événements, son architecture et son Histoire. Metz nous offre un abondant patrimoine riche d’un héritage multimillénaire. Plus de 100 ans séparent ces vues d’hier et d’aujourd’hui. Comment était votre rue auparavant ? Le centre-ville a-t-il changé ? Les monuments, édifices, places et lieux de culte de la ville ont-ils toujours été ainsi ?

A vos questions, Thierry Schoendorf et Michèle Grandveaux répondent par des photos et un récit historique enrichi d’anecdotes originales. Ils vous proposent un voyage dans le temps où les clichés d’autrefois et les vues contemporaines se reflètent comme dans un miroir.
Thierry Schoendorf est l’auteur de plusieurs ouvrages publiés aux Editions Sutton : Metz, dans la collection Regards Croisés, et Metz, reflets d’époque, dans la collection Les Petits Mémoire en Images. Coauteur avec la SHAN, il a également publié Boulay-Moselle et son canton d’hier à aujourd’hui dans la collection Regards Croisés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2015
Nombre de lectures 33
EAN13 9782813816887
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0055€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Préface
Parmi toutes les œuvres dédiées à l’histoire et au patrimoine de Metz, le travail de Thierry Schoendorf tient assurément une place unique et précieuse. Seul, et au prix d’un impressionnant effort de recension des photos du Metz d’autrefois, Thierry Schoendorf « nous donne à voir » l’histoire des lieux. Son souci du détail, en posant son appareil précisément là où les photo e graphes du passé avaient posé le leur, nous plonge dans le Metz évanoui du début du XX siècle. Resurgissent les fantômes de lieux oubliés, d’une vie que l’on ne soupçonnait pas en des lieux pourtant familiers. Thierry Schoendorf se fait ici, à nouveau, passeur de notre longue histoire et révèle aux yeux des Messins la permanence de notre ville. Cette noble ambition répond à la conception que j’ai du mandat municipal : révéler la beauté de la ville, la grandir sans la trahir, la moderniser sans la renier. Ce fut l’un des impératifs du projet Mettis et sans doute son plus grand défi. Faire passer, dans le fragile tissu urbain de notre cité trimillénaire, l’un des véhicules les plus innovants au monde, sans que ni l’un ni l’autre ne se compromettent. Le regard sensible de Thierry Schoendorf et la qualité de son travail rendent honneur à ce grand projet urbain, en l’inscrivant dans la longue durée de l’histoire messine. Cet ouvrage unique fait naître une soif qu’il est difficile de contenter : soif d’en voir plus et mieux sur le devenir de nos lieux de vie. Que les lecteurs de l’ouvrage se rassurent et, comme moi, aillent de temps en temps parcourir le site Web de l’auteur, www.MetzAvant.com, se rafraîchir à la vision d’une ville qui n’est« ni tout à fait la même ni tout à fait une autre ».
Dominique Gros Maire de Metz et conseiller général de la Moselle
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LechâteauDeBorny
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Borny n’a pas toujours été un quartier de Metz. C’est une e ancienne commune déjà citée avant le X siècle. Son étonnante expansion eut lieu dans les années 1960 avec la construction de ses ensembles d’immeubles générant 7 000 nouveaux logements. Période où le village fusionna avec la ville de Metz.  Sur les clichés, le château de Borny. Encore une maison forte en 1631, Louis XIII en visite à Metz y séjourna. La propriétaire, madame Le Goullon, avait reçu dignement le roi. Il lui adressa par la suite un parchemin scellé aux armes de France dans lequel il lui accordait la permission d’appo ser ses armes. La Maison devint ainsi le château de Borny.  Lors de la guerre de Trente Ans, les Suédois, avançant vers le sud, atteignent les TroisÉvêchés. Les régions sillon nées sont dévastées. C’est ainsi que les Suédois éradiquent totalement le village de Borny en 1646, incendiant par la même occasion le château. Il faut attendre 1701 pour que le village se reconstruise et devienne, notamment, la propriété des familles de La Vernette et du Coëtlosquet.
En 1870, la région est le théâtre des batailles francoprussiennes. Le maré chal Bazaine loge, avec son étatmajor, au château de Borny d’où il y dirige, le 14 août, la bataille de Colombey contre les avantgardes de l’armée allemande.  1906, la veuve du vicomte Maurice du Coëtlosquet fait don du château de Borny aux sœurs du Bon Pasteur. En 1909, elles font construire dans le parc un nouveau bâtiment destiné à héberger un centre d’éducation pour jeunes filles.  Le château connaît une nouvelle fois les vicissitudes des guerres. Réquisitionné pendant la première guerre mondiale pour loger les troupes allemandes, il servit d’hôpital militaire lors de la seconde guerre mondiale.  Un des bâtiments devient, en 1967, la MJC du Bon Pasteur et accueille aujourd’hui plusieurs associations familiales. Quant au château, il a été vendu par les sœurs du Bon Pasteur en 1993. De nos jours, les locaux sont transfor més en logements.
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L’ancIennegareDeMarchanDISeS
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À l’arrière de la gare actuelle, l’emplacement choisi pour la construction de la gare de marchandises était occupé en partie par la sablière Revel. Vers 1850, le lieu accueillait aussi des commerces tels que le magasin de bois Bello, le magasin Cabayot, le bureau Pierre Mungerat ainsi qu’une fabrique d’objets en caoutchouc et, à proximité des abords de la Seille, la Société de tir messin.  Dans le même périmètre, dans le prolongement de l’ancienne porte SaintThiébault, se trouvait un système de défense, appelé la redoute du Pâté. En 1902, le fortin fut démoli en prévision de la construction de la gare de marchandises.  Lors des travaux, des vestiges de l’ancien amphi théâtre furent découverts. Construit certainement à la fin er du I siècle, cet amphithéâtre était l’un des plus grands du monde romain avec ses 25 000 places. Sa hauteur avoisi nait 27 mètres.  Grâce à un don, la Société d’archéologie a pu faire des fouilles et mettre au jour les murs des arènes romaines et de l’ancien aqueduc. La Société
d’histoire er d’archéologie de la Lorraine (SHAL) a organisé une visite des fouilles agrémentée d’une conférence par le major Schramm, directeur des fouilles, et par le docteur Wolfram, directeur des archives. Une fois réper toriés, les vestiges furent définitivement recouverts. er  C’est le 1 mai 1905 que la nouvelle gare de marchandises fut ouverte. Ses onze quais de chargement devaient servir, si besoin, aux militaires.  De nos jours, on se souviendra essentiellement de la SERNAM créée en 1972 par la SNCF. À l’époque, cette filiale de la SNCF occupait la majo rité des hangars et locaux. L’activité arrêtée, les bâtiments furent abandonnés en 1997.  Ces terrains accueillent actuellement un nouvel et remarquable espace urbain réservé à l’habitat, aux affaires et à la culture avec le Centre Pompidou Metz. La première pierre a été posée en novembre 2006 et son ouverture a eu lieu en mai 2010. Sur le cliché récent, le Centre PompidouMetz, construit sur l’emplacement de l’ancienne gare de marchandises encore visible sur le cliché ancien.
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