Afrique de l ouest
88 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Afrique de l'ouest , livre ebook

-

88 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Du VIIe au XVIe siècle, l'Afrique de l'ouest entre dans un monde nouveau. Les migrations prennent fin et les groupes se sédentarisent. S'ensuit une meilleure exploitation des ressources, la division du travail, la formation de classes sociales et l'accroissement des produits agricoles et artisanaux destinés aux échanges. Des villes et des Etats naissent, en même temps que s'élaborent les représentations collectives, les croyances et leurs rites d'invocation ainsi que l'ensemble des moyens d'expression culturelle qui en assurent la reproduction et la transmission.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 avril 2018
Nombre de lectures 12
EAN13 9782336837130
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright
























© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-83713-0
Dernières parutions

Collection « Études africaines »
dirigée par Denis Pryen et son équipe

Forte de plus de mille titres publiés à ce jour, la collection « Études africaines » fait peau neuve. Elle présentera toujours les essais généraux qui ont fait son succès, mais se déclinera désormais également par séries thématiques : droit, économie, politique, sociologie, etc.

Dernières parutions

Marie Désirée, SOL AMOUGOU, Minoration linguistique, Causes, conséquences et thérapie , 2018.
Michel MOUKOUYOU KIMBOUALA, Le rôle des classes nominales dans le fonctionnement des langues bantoues. Le cas du kibeembe, une variante du kikongo , 2018.
Saikou Oumar BALDE, Élections et démocratie locale en Guinée , 2018.
Caroline PACHECUS, Médias, mondialisation et diversité culturelle. Le cas de Afrique subsaharienne , 2018.
Anicet Cyrille NGOULOUBI et Jules LUBOYA KATABA, Management des salaires. Théories et applications , 2018.
Sylvain Sorel KUATE TAMEGHE, La justice, ses métiers, ses procédures, OHADA, 2 e édition , 2018.
Paul JOBIN, L’archéologie en Côte d’Ivoire. Histoire et fonctionnement de la recherche , 2018.
Yves-Junior MANZANZA et Justin MONSENEPWO MWAKWAYE (Dir.), Droit, bonne gouvernance et développement durable, Mélanges en l’honneur du professeur Jean-Michel Kumbu Ki Ngimbi , 2018.
Patrick WAFEU TOKO, Le hasard et la nécessité en droit constitutionnel , 2018.
Ardo M. DIA, La sécurité et la politique des Etats-Unis d’Afrique , 2018.
Demindoyee N. Denise KAKO, Le rôle professionnel des journalistes dans la crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire . Les journalistes de la RTI, instigateurs de la crise ou victimes d’un système ?, 2018.
Pierre LOUEYI, Système comptable OHADA par l’application, Ouvrage de cours et d’applications pratiques conforme au nouveau programme, Tome 2 , 2018.
Titre

Simon-Pierre EKANZA









Afrique de l’Ouest

Le millénaire formateur, VII e –XVI e siècle
Du même auteur

Du même auteur

Aux éditions L’Harmattan (Paris)
L’Afrique et le défi du développement, 2014.
Le Moronou, terre méconnue de Côte d’Ivoire
Géographie, Agriculture et Sociétés, 2015.
L’historien dans la cité, 2015.
Mako, administrateur français en Côte d’Ivoire (1908-1939), 2016.
La ruée commerciale sur la Côte d’Or et la Côte des Quaqua. Européens et Africains dans le golfe de Guinée, XV e -XVIII e siècle, 2016.
Le royaume du Moronou, Côte d’Ivoire, 2016.
L’histoire, notre métier. Genèse, formation, évolution, 2017.

Aux éditions CERAP (Abidjan)
L’Afrique aux temps des Blancs (1880-1935), 2005.
Côte d’Ivoire terre d’accueil et de convergence, 2006.
De l’ethnie à la Nation, 2007.
La Chefferie du Moronou, de Dangui Kpanyi à Ano Asoman II, 2008.

Aux Presses Universitaires de Côte d’Ivoire –PUCI (Abidjan)
Le dernier siècle de l’Afrique libre, 1995.
(dir.), L’impérialisme moderne et l’Afrique : XIX e -début XX e siècle, 1989.

En collaboration
Assinie et sa région dans l’histoire, I.N., Abidjan, 1973.
Grand-Bassam, Bingerville, Abidjan : recherche d’une capitale, I.N., 1974.
La Côte d’Ivoire par les textes, N EA, Abidjan, 1978.
Le Mémorial de la Côte d’Ivoire, 4 vol., AMI, Abidjan-Tournais, 1988
Dédicaces


A mon épouse, Danielle.

A mes enfants : Carole, Nathalie, Pierre-Olivier.
Avant-propos
L’idée d’écrire cet ouvrage m’a été inspirée à la suite d’un bref séjour effectué en Guyane française en octobre 2016, auprès de ma fille aînée, mon gendre et les deux plus jeunes de leurs enfants, qui vivent à Cayenne depuis deux ans environ. Grâce à eux, j’ai pu visiter cette ville principale du pays, ses principaux monuments et lieux d’attraction, découvrir Kourou, la base spatiale européenne, Saint-Laurent du Maroni et autres localités non moins réputées de ce bout de territoire français, accroché au flanc de l’immense Brésil. J’ai aussi fait connaissance avec quelques citadins, de toutes origines, d’abord chaleureux et à la conversation extrêmement exquise, mais également avec certains habitants du pays profond, dont les Bonny qui, par leurs noms, les rythmes de leurs chansons et leurs danses, offrent, de toute apparence, les traits d’un groupe akan, égaré dans cette zone de forêt de l’Amazonie.
Enfin, j’ai fait connaissance avec l’Université de Guyane, son président, les collègues du département d’histoire et quelques autres, qui m’ont vivement sollicité pour une conférence sur l’Afrique d’avant la traite négrière . Je n’y étais pas préparé, mais surtout j’étais totalement démuni de la documentation appropriée pour un tel thème. J’ai donc dû puiser, dans mes seules ressources personnelles, le peu de connaissances que j’avais acquises depuis ma formation jusqu’à mes enseignements d’histoire contemporaine, en faisant le rapprochement, inévitable en cette circonstance, entre le thème du jour et la traite atlantique dans toutes ses accointances avec l’Afrique…
Ainsi donc, depuis mon passage à Cayenne, j’ai juré qu’on ne m’y prendrait plus. J’ai donc décidé d’étendre, au-delà de la période contemporaine, mes connaissances sur l’Afrique, et de les approfondir, en rassemblant dans un ouvrage les acquis de la recherche historique sur le passé de l’Afrique d’avant la traite négrière .
Le livre que voici ne concerne cependant que l’Afrique de l’Ouest. Sont donc exclus de ses pages le reste de l’Afrique subsaharienne 1 et, à plus forte raison, l’Egypte et l’Afrique maghrébine, un univers bien différent par ses caractéristiques et son histoire, bien plus proche du monde méditerranéen ou encore du Proche-Orient. La distinction entre les différentes parties de l’Afrique ne date d’ailleurs pas de notre époque, elle remonte aux Grecs anciens qui désignaient les peuples du nord de l’Afrique, du terme de « Libyens », les distinguant ainsi des peuples noirs du continent, plus connus sous le nom d’« Ethiopiens » voulant dire « faces brûlées ». Par ailleurs, « qui trop embrasse mal étreint », dit l’adage, et le lecteur conviendra avec moi qu’il vaut mieux laisser l’étude de ces différentes parties du continent aux spécialistes. Cette deuxième raison m’a paru tout aussi convaincante.
En privilégiant l’Afrique occidentale, cette étude ne nie pas pour autant les liens séculaires manifestes et les relations qui ont toujours existé entre ces différentes divisions géographiques, purement conventionnelles. Témoins les divers apports venus du Nord méditerranéen ou de l’océan indien à l’est, qui ont introduit de très importants éléments de civilisation, aujourd’hui encore vivaces, dans les sociétés de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Orientale, d’où ils se sont répandus peu à peu, en s’atténuant progressivement, jusqu’en Afrique méridionale. Car, l’Afrique est un continent et son unité, de ce point de vue, est indéniable. La véritable séparation, d’ordre géographique, et donc naturelle, est celle du Sahara. Cependant, du point de vue économique et culturel, la séparation n’a jamais été définitive de part et d’autre de ce désert, cet immense océan qui a permis, à travers les âges, la communication entre ses deux rives, nord et sud. Les peuples ouest-africains ainsi que les Bantous, habitants au sud du Sahara, ont innové et créé leur propre civilisation, mais l’on ne peut exclure qu’ils aient été influencés par leurs voisins du Nord. Après l’effondrement de la civilisation de Méroé, au IV e siècle, dû à l’épuisement des sols, il n’est pas improbable que quelques-uns de ses habitants se soient réfugiés plus au Sud…
La seconde difficulté posée par

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents