Cameroun du protectorat vers la démocratie

Bouopda Pierre Kamé

Description

Ce livre traite de l'histoire politique du Cameroun sur plus d'un siècle. Le rapport au colonialisme et le sujet de l'indépendance nationale couvrent la première partie de l'ouvrage consacrée à l'ère coloniale. Viennent ensuite le régime politique postcolonial et le processus lent et tumultueux de la démocratisation du système politique camerounais.

Sujets

• Colonisation
• Cameroun
• Afrique subsaharienne
• Histoire

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2008
• Nombre de lectures: 368
• EAN13: 9782296196049
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 6 Mo

Extrait

À Rudolf Duala Manga Bell

REMERCIEMENTS

Au mois d’avril 1998, j’ai obtenu de mon père qu’on puisse, lui et moi, librement échanger sur l’histoire politique du Cameroun dans la perspective d’un témoignage de sa part. Nous avons convenu d’une série d’entretiens thématiques à enregistrer durant les vacances scolaires aux mois de juillet et août 1998. Audébut dumois de juin 1998, j’étais prématurément de retour à Baham pour l’inhumation de mon père dans notre maison familiale. Il est décédé le 25 mai 1998.

Le souvenir de cette épreuve douloureuse et de ce rendez-vous manqué m’a déterminé à entreprendreun travail de recherche sur l’histoire politique de mon pays, avec pour objectif principal, d’éclairer mes je unes concitoyens pour qu’ils puissent, je l’espère, en tirer parti pour éviter à l’avenir les multiples traumatismes qui ont malheureusement accompagné toutes les transitions politiques importantes auCameroun depuis plus d’un siècle.

Mon père, Kamé Samuel, est donc l’inspirateur premier de ce livre, qui est en réalitéune synthèse corrigée de mes deuxprécédents ouvrages intitulés : « La quête de libération politique auCameroun » et « Cameroun, Les crises majeures de la présidence Paul Biya ». Kamé Samuel étaitun homme de conviction et de tradition. Plus je le redécouvre, plus j’en suis fier. Paixà son âme et à celle de ma mère, Maguia Colette, qui ne m’a pas laissé le temps de lui exprimer mon affection et ma reconnaissance. Je tiens aussi à exprimer toute ma reconnaissance affectueuse à mes enfants, Frédérick,Dominique, Alexandrine et à Marie-Laure, mon épouse, pour leur présence permanente à mes côtés, et pour le soutien qu’ils m’apportent toujours dans mes entreprises, malgré toutes les servitudes. J’exprime enfin toute ma gratitude à tous mes amis ducafé littéraire le Cannibale à Yaoundé. Nos échanges non complaisants m’ont permis d’affiner mon jugement sur l’histoire politique de notre pays. Je remercie enfin tous ceuxqui m’ont prêté leur concours durant mes recherches documentaires auCameroun et en France. Je pense notamment auxpersonnels des Archives nationales à Yaoundé, à ceuxde la Bibliothèque duDépartement d’histoire de la Faculté des sciences humaines de l’Université de Yaoundé I, de la Fondation Ad Lucem à Efok, duPalais dusultan à Foumban, duMusée de laville de Douala, de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque Cujas. Je pense aussi auxmarchands de la « Librairie duPoteau» en centreville à Yaoundé. Je pense enfin à tous mes amis et mes proches, trop nombreuxpour être nommément cités. Bien entendu, j’assume seul l’ensemble des réflexions et des jugements qu’il ya dans ce livre. Bopika