Histoire de Nkayi, département de la Bouenza
208 pages
Français

Histoire de Nkayi, département de la Bouenza , livre ebook

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208 pages
Français

Description

Cet ouvrage relate l'histoire d'une localité du département de la Bouenza en République du Congo, dénommée "Kayes", en langue locale Nkayi, et baptisée Jacob en 1934, à l'époque coloniale, enfin rebaptisée Nkayi en 1973, au cours de la période de nationalisation des entreprises privées et de débaptisation des édifices publics. Après une présentation de la contrée à la période coloniale, l'auteur donne un aperçu sur la chefferie traditionnelle et décrit l'évolution de la localité de Jacob à Nkayi sans oublier les événements marquants.

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Informations

Publié par
Date de parution 18 mai 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782140090783
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Histoire de Nkayi, département de la Bouenza
Histoire de Nkayi, département de la Bouenza
Jean KOUKABOUHENDOHistoire de Nkayi, département de la Bouenza
© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-14782-6 EAN : 9782343147826
Remerciements  Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce livre :  Feux Paul Didier Bouhendo, mon père, et Albertine Matala, ma mère, qui m’ont entouré de leur tendresse et m’ont inculqué le sens de responsabilité et du travail bien fait.  Mon épouse Hélène Kouka pour sa patience, son sens élevé de la famille et son soutien réconfortant dans toutes mes entreprises ;  Jean-Marie Miassouamana pour ses précieuses contributions et son aide dans la recherche documentaire ;  Défunt Alphonse Ntassani arraché par le destin à la fleur de l’âge qui m’a accompagné plus d’une fois chez le notable Paul Nika pour recueillir son témoignage ;  Martin Mbedi et à son épouse qui ont été les principaux artisans de la saisie de ce travail ;  Mes enfants, mes neveux et nièces qui m’entourent de leur attention ; qu’ils puissent transmettre aux générations futures ces quelques témoignages de nos aïeux ;  Mes collaborateurs David Mayena, Louis Marie Babakouene, Patrice Nimy, Maurice Mpassi, Hubert Mboungou, Henri Mpendo qui m’assistent même au-delà des heures réglementaires de travail, pour leur disponibilité et leur sens du service.  Mes frères et sœurs pour leur assistance multiforme ;  Michel Malanda-Mandounou pour sa bienveillante collaboration dans les échanges historiques ;  Le ministre Rigobert Maboundou, président du comité de suivi du programme de municipalisation accélérée de la Bouenza,
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pour son assistance, ses encouragements et ses précieuses observations.  Au Créateur de l’univers, le Dieu immortel qui est la source infinie de toute chose, pour m’avoir donné la force et l’inspiration d’écrire ce livre.
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Avant-propos  Le mode de transmission des connaissances de nos aïeux était basé sur l’oralité, ce qui fait que beaucoup de richesses culturelles ont disparu avec la mort des détenteurs de ces connaissances. Car, ne dit-on pas en Afrique que lorsqu’un sage meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ? D’où la nécessité de s’employer à recueillir par écrit les témoignages des derniers dépositaires de cette connaissance, parce que les paroles s’envolent et les écrits restent.  Le temps n’a point de recul, il coule inexorablement en laissant s’installer dans notre mémoire l’oubli.  L’élaboration de ce travail, qui mériterait d’être amélioré et enrichi par la contribution de ceux qui s’y intéresseraient, répond donc à un devoir de mémoire, autant qu’il permet d’esquisser des pistes de réflexion qui pourraient servir à ceux qui voudraient à l’avenir faire des recherches sur l’histoire de Nkayi-Jacob.  Cependant, l’histoire de Nkayi-Jacob ne peut être évoquée sans se référer, faire allusion ou simplement souligner l’influence dans la contrée de Jacob de certaines circonscriptions administratives dont relevait jadis une partie de ses terres. Il s’agit notamment de : Loudima, le premier poste administratif du Congo dont -dépendaient les terres de Moutela et de Yombé Nsassa ; Boko-Songho, la station créée par de Brazza à la fin de son -second voyage à mi-parcours du trajet sur la piste de caravanes reliant Loango à Mfoa, qui passait par cette localité ; Madingou, dont dépendait toute la circonscription -administrative de Jacob avant son érection en 1962 en commune de plein exercice ; La région du Pool qui s’étendait jusqu’à Jacob avant la -création en 1957 de la région du Niari – Bouenza.  C’est donc pour perpétuer cette mémoire collective que ce travail a été initié en vue d’édifier les générations futures sur l’historique de Nkayi-Jacob. Car, une génération qui ignore l’histoire n’a pas de passé ou d’avenir. En effet, la connaissance du passé éclaire l’avenir comme le disait Winston Churchill dans son ouvrage intitulé :Mémoires de guerrePlus vous, je cite : « regardez loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ».
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Introduction  Un constat général révèle que l’histoire des villes et villages de nos départements ou contrées demeure très peu connue de leurs habitants. Moins surtout l’est celle de leur dénomination ou la manière dont ils ont été débaptisés. Allez-y poser la question de savoir quand telle ou telle ville fut créée et pourquoi porte-t-elle tel ou tel nom ? La réponse à attendre des générations actuelles est : « Nous ne savons rien », ou bien : « Les parents ne nous ont rien dit à ce propos ». Il est vrai que la réponse paraît suffisante, mais peu convaincante. Les générations actuelles consacrent « ces histoires » aux aïeux, aux nés à la période coloniale et à ceux qui ont fait l’école coloniale comme si ceux-ci étaient obligés d’être dotés d’une mémoire d’éléphant pour tout retenir. Pourtant, avec le tournement de la roue de l’histoire, les événements vécus appellent à la connaissance de ce qui était réservé aux plus anciens ; une connaissance qui sauve parce qu’elle établit la vérité et départage les points de vue de bon nombre d’habitants de la localité, fixe le passé, détermine le présent et permet de projeter avec assurance l’avenir de l’espace vital en partage.  La thématique de la connaissance de l’histoire des villes soulevée dans les lignes supra n’épargne point l’actuelle ville de Nkayi quand on peut se poser les questions suivantes : Comment s’appelait cette localité avant la construction de -la gare ferroviaire ? Pourquoi s’est-elle appelée Jacob par la suite ? -Comment est-on arrivé au nom de Nkayi ? - A ces interrogations, se jouxtent celles portant sur : le peuplement, l’évolution socio-économico-administrative, la météo politico-culturelle et les événements historiques de cette agglomération.  L’histoire de Nkayi-Jacob que relate ici Jean Kouka apporte, tant soit peu, un éclairage à ces questions dont les réponses, avant la parution de cet ouvrage, ont été très variées, souvent tronquées, contradictoires et parfois déformées.
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