Histoire des Huns
278 pages
Français

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Histoire des Huns , livre ebook

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Description

L'Histoire des Huns dresse un tableau saisissant de l'histoire de ce peuple mystérieux, les Huns, depuis leur apparition à la chute de leur empire, survenue après la guerre menée par Attila en Europe (453 apr. J-C). Chercheur kazakh de renom, l'auteur présente ici une nouvelle analyse et synthèse de la culture hunnique. Il s'appuie sur des sources rares et inédites qui le conduisent à affirmer notamment que les Huns étaient des ancêtres probables du peuple kazakh.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2016
Nombre de lectures 20
EAN13 9782140013324
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Kalibek Daniarov












HISTOIRE DES HUNS
Traduit du russe par Chloé Varrin
Copyright























© L’Harmattan, 2016 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-76568-6
Table des matières
Couverture
4 e de couverture
Titre
Copyright
Table des matières
Dédicace
Avant-propos
INTRODUCTION
BIBLIOGRAPHIE
LES PREMIERS HUNS
FORMATION DE L’EMPIRE DES HUNS
DE L’EMPIRE DES HUNS
LE GOUVERNEMENT DES HUNS
LA POLITIQUE INTÉRIEURE DES HUNS
LA GUERRE CONTRE LA CHINE
FRONTIÈRE ORIENTALE
FRONTIÈRE SEPTENTRIONALE
TERRITOIRE ET ÉCONOMIE DE L’EMPIRE HUNNIQUE
LA CULTURE DES HUNS
LA RELIGION DES HUNS
REPRISE DES GUERRES ENTRE LES HUNS ET LA CHINE
PERTES HUNNIQUES
GUERRES DE WEI QING ET DE WUDI CONTRE LES HUNS
RENFORCEMENT DES HUNS
LES HUNS EN ASIE CENTRALE ET LA CONSTRUCTION DE LA VILLE DE TARAZ
DE L’ORIGINE DES HUNS
ORIGINE DU MOT « HUN »
LES RECHERCHES DE KONSTANTIN INOSTRANTSEV
DE LA RELIGION DES HUNS (complément)
LA CAMPAGNE VERS L’OUEST
CONCLUSION
Adresse
Dédicace

Je dédie ce livre à Ernst Woldemar von Tiesenhausen, chercheur et grand humaniste qui, en rassemblant des matériaux sur l’histoire de Djötchi et de la Horde d’Or, a permis au peuple kazakh de connaître l’histoire de ce grand empire (1223-1480) et de revaloriser son glorieux passé.
Avant-propos
Notre famille était dotée d’un penchant prononcé pour l’histoire et mon père, Kaiyrbaï Daniarov 1 , qui avait étudié à Saratov et travaillé avec Alikhan Bokeïkhanov, du temps où celui-ci était député à la Douma d’État de Russie, me disait qu’il fallait étudier cette science et rédiger une histoire véritable du peuple kazakh, exempte de toute tromperie. En 1955, lorsque je me suis procuré mes premières sources primaires sur l’histoire du Kazakhstan, j’ai constaté qu’il n’existait pas d’histoire véritable, ni en URSS, ni dans sa colonie, la RSS du Kazakhstan. Tous les historiens ne faisaient qu’exécuter des commandes du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique et falsifiaient les faits. Pour se faciliter la tâche, ils inventaient des « standards » et des « systèmes » au moyen desquels, sans aucun fondement ni aucune analyse scientifiques des faits historiques, ils rédigeaient l’histoire des empires et des peuples de manière arbitraire, sans se référer aux sources primaires. L’histoire de l’URSS et de sa colonie la RSS du Kazakhstan était saturée de pensée impérialiste et d’idéologie communiste. Dans tous les manuels soviétiques, on présentait les colonies comme des pays ne possédant aucune histoire propre et auxquels l’Empire avait apporté le bonheur en les tirant d’un état d’arriération séculaire. Les historiens kazakhs ont réécrit l’histoire impériale à leur façon, mais en n’y apportant que de légères modifications. Un des exemples de cette manière de procéder est l’ Histoire du Kazakhstan , en cinq tomes, publiée par l’Institut d’histoire et d’ethnographie à la fin du XX e siècle – alors que le Kazakhstan était déjà indépendant –, dans laquelle, de l’aveu même de ses auteurs, « les éléments nouveaux ne dépassent pas dix pages ».
Les manuels d’histoire du Kazakhstan ne s’appuient sur aucun examen scientifique des sources primaires du XII e au XVIII e siècle, aucune analyse scientifique des faits historiques ni aucune étude des situations concrètes ; ils relèvent de l’interprétation arbitraire des faits et font référence à des auteurs russes ayant rédigé l’histoire de l’Empire russe, et non celle du Kazakhstan indépendant : Bartol’d, Kliachtorny, Malov et Iakinf, entre autres. Tous les manuels fondés sur cette méthode de rédaction sont empreints de falsification et donc inutilisables.
Se référer à des sources primaires concrètes prévient toute falsification et enseigne, en outre, aux élèves la pensée scientifique et l’attachement à la vérité. C’est pourquoi j’ai opté, en matière d’écriture de l’histoire, pour la méthode occidentale, en étudiant exhaustivement et scientifiquement les sources primaires et en m’y référant. Dans tous les livres que j’ai publiés, lorsque je décris les faits historiques, je fais référence aux sources primaires du XII e au XVIII e siècle, en indiquant les numéros de pages. En tant que privat-docent de l’Institut polytechnique du Kazakhstan, j’ai examiné les programmes d’enseignement de l’histoire dans les Universités d’État de l’URSS, et j’ai constaté leur complète inutilité pour établir une histoire authentique du Kazakhstan. En URSS, on formait les historiens au moyen d’un programme conçu pour la métropole. Aujourd’hui, les programmes scolaires, le matériel pédagogique, les instructions relatives à la méthode et même les manuels ne répondent pas aux exigences scientifiques en matière historique, et ne sont pas dignes de cet État indépendant qu’est la République du Kazakhstan. L’histoire y est enseignée au moyen de manuels, très légèrement remaniés, écrits au temps de l’URSS et de la RSS du Kazakhstan : c’est un préjudice grave pour un État qui construit son développement et son indépendance.
Notre pays ignore complètement la règle pourtant connue et immuable, selon laquelle il est impossible de construire un État fort et développé à tous les niveaux sans un patriotisme, une conscience et un esprit nationaux qui s’ancrent sur une histoire véritable et exempte de toute falsification.
Les livres sur l’histoire du Kazakhstan ne présentent la plupart du temps, en guise de bibliographie, qu’une liste d’ouvrages qui n’ont aucun rapport avec le sujet traité ou n’ont même pas été consultés. Ces livres ne contiennent presque aucune référence, aucune mention des numéros de pages ni aucune recherche personnelle et ne renvoient qu’à Bartol’d, Kliachtorny ou à d’autres historiens russes. Mais ces derniers ont établi l’histoire du point de vue de l’empire qu’ils servaient. Pourquoi nos historiens, en revanche, lorsqu’ils rédigent l’histoire du Kazakhstan, ne mènent-ils pas leurs propres recherches scientifiques sur le sujet ? Quel singulier manque d’ambition et quelle absurdité ! Cette situation est certes pénible et douloureuse à évoquer, mais il est indispensable de le faire.
En outre, Bartol’d, Kliachtorny, Malov et les autres sont des historiens ordinaires de la Russie du XX e siècle et ne constituent en aucun cas des sources primaires. Ils ont utilisé peu de documents datant du XII e au XVI e siècle : leurs ouvrages n’apportent par conséquent aucune valeur ajoutée, et certainement pas pour le Kazakhstan. Le seul historien russe qui s’en soit tenu à une histoire scientifique et véritable et qui ait fait usage des sources primaires est Konstantin Inostrantsev.
Il faut tenir compte de cela lorsqu’on tente d’établir l’histoire véritable du Kazakhstan, une histoire pourtant si nécessaire à ce jeune État indépendant et à son peuple après plus de deux siècles d’esclavage colonial.
1 Un double système de transcription des mots russes a été utilisé pour la traduction : dans le corps du texte, j’ai opté pour la transcription d’usage en littérature, alors que dans les notes biographiques de bas de pages, j’ai choisi le système ISO 9, pour plus de précision. (NdT)
INTRODUCTION
Qui furent les tout premiers Turcs ? Les habitants du khaganat turc ? Incontestablement non, puisque celui-ci date de la fin du IV e siècle de notre ère. Alors qui furent donc les premiers Turcs, puisqu’il est clair que des ethnies aussi importantes que les Turcs, les Kazakhs, les Ouzbeks, les Azéris, les Tatars, les Bachkirs, les Ouïgours, etc., n’ont pas pu se former seulement aux VII e et VIII e siècles de notre ère ?
L’étude d’un abondant matériau historique sur les Huns, son examen détaillé et son analyse scientifique permettent d’affirmer

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