La vie quotidienne au centre de l'Afrique à la fin du XIXè siècle

Bernard Lachèse, Marie-Christine Lachèse

Description

L'originalité de la vie quotidienne des hommes de passage ou installés au centre de l'Afrique à l'époque des explorations européennes et du début de la colonisation tient souvent de la cohabitation des extrêmes, de la confrontation de l'urgence dans un temps indéterminé. Pour d'autres il ne se passe rien. Le temps s'écoule, il s'arrête, la journée se termine. Et soudain des cris, des interpellations, le vapeur s'approche, arrive.

Sujets

• Colonisation
• Histoire

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 2018
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782140054815
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

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Histoire

Africaine

MarieChristine Lachèse Bernard Lachèse

La vie quotidienne au centre de l’Afrique e à la fin du  siècle

La vie quotidienne au centre de l’Afrique e à la fin du XIX siècle

Collection Histoire africaine Intégrée à l’ensemble éditorial « Chemins de la Mémoire », la collection « Histoire africaine » regroupe des travaux d’historiens consacrés à l’Afrique subsaharienne, des origines à nos jours. Derniers ouvrages parus : Ekanza (Simon-Pierre)La ruée commerciale sur la Côte d’Or et la Côte des e e Quaqua. XV - XVIII siècles. Européens et Africains dans le golfe de Guinée, 2016. Lachèse (Marie-Christine),De l’Oubangui à la Centrafrique. La construction d’un espace national,2015. e e Kone (Sixeau Daouda),Le peuplement ancien en basse Guinée, XII -XIX siècle, 2015. Souyris (Bernard),Oppression coloniale et résistance en Haute-Volta. L'exemple de la région de la boucle du Mouhoun (1885-1935),2014. Bouhdiba (Sofiane), Gorée, la porte sans retour. La mortalité des captifs à bord des navires négriers, 2014. Matoumba (Martial),Le paléolithique au Gabon. Les technologies lithiques dans larégion de la Nyanga (sud-ouest),2013.

Marie-Christine Lachèse Bernard Lachèse La vie quotidienne au centre de l’Afrique e à la fin du XIX siècle

Du même auteur « Auguste Pouplier (1849-1929), explorateur-sauveteur»,Port-Navalo au temps d’Auguste Pouplier. Patrimoine Arzonnais, 2005. De l’Oubangui à la Centrafrique, la construction d’un espace national, 245 p., L’Harmattan, coll. « Histoire Africaine », 2015. Lachèse Marie-Christine (Dias-Briand) « Joseph Briand, médecin à Bangui 1898 »,Recherches centrafricaines,Sénanque, 1981. « Fachoda vue de Bangui, Illusions et réalités. Juin 1898 - Juillet 1899 »,Annales Aequatoria5, pp 95-126, Mbandaka-Zaïre, 1984. « Les Archives du Docteur Briand. L’Oubangui en 1898-1900 »,Recherches centrafricaines,IHPOM, Aix-en-Provence, 1984. « L’Oubangui-Chari 1898-1900 : la mise en place du travail forcé », Nancy, 2002. « Le temps colonial, mesure des hommes et de l’espace en Afrique noire au e tournant du XX siècle »Temps social, temps vécu(éd. électronique), p.134-144, Paris, CTHS, 2007. Oubangui 1898-1900 : apogée et abandon d’une colonie à travers le témoignage de Joseph Briand, médecin colonial, Thèse de doctorat, Université de Provence, 2009. Lachèse Bernard e «La rêve du vin, Toulon XVIII siècle»,Aix-en-Provence,1982. « Les registres fiscaux : un observatoire du monde du travail à Toulon à la fin e du XVII  siècle »,Le travail avant la révolution industrielle, Nancy, 2002 (éd. électronique), CTHS ; Paris 2006. e e « La population de Toulon au XVII siècle et au début du XVIII siècle »,Temps social, temps vécu,Besançon, 2004, éd. électronique CTHS Paris, 2007. e e La population de Toulon au XVII siècle et au début du XVIII siècle : recherche des prémices de la révolution démographique, Thèse de doctorat, Lyon-Lumière, 2013. © L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13399-7 EAN : 9782343133997

IL Y A 100 ANS "Il faut se hâter d'enregistrer le passé ... Car les siècles à venir seront de moins en moins aptes à comprendre l'âme des primitifs." Docteur A.J. CUREAU,Les Sociétés Primitives de l'Afrique Equatoriale (1912) 100 ANS PLUS TARD « Une vie sans électricité est comme un film en Noir et Blanc et peut-être bien aussi muet… à sous-titrer ? » MC Lachèse, septembre 2015.

INTRODUCTION

Le docteur Adolphe Cureau est passionné d’Afrique et travaille beaucoup sur les populations en tant que scientifique et en tant qu’artiste. Il définit lui même sa position, dans la préface de son ouvrage « Les sociétés primitives de l’Afrique équatoriale » (1912). “La vue d’ensemble, dont je me fais un programme, va m’exposer à quelques chicanes de la part des personnes expertes ès choses d’Afrique, mais que leurs occupations et les hasards de leur carrière exotique ont spécialisées à un coin, à une tribu de cette partie du vieux monde. Elles trouveront peut-être des discordances de détail entre leurs observations spécialisées et mes descriptions synthétiques. Je les prie instamment de ne pas oublier que j’opère comme le peintre paysagiste : je traite uniquement les grandes masses; je procède par larges teintes; je juge avec ce clignement d’yeux qui fait disparaître les dissonances négligeables et ne laisse subsister qu’un ensemble plus harmonieux, plus clair et plus intuitif.” pp VIII-IX Sujet délicat, remise en cause d’à priori nombreux, transmis par des « travaux » non scientifiques et tendancieux…exemple, l’introduction par le prince de Polignac à l’étude historique et géographique de l’exploration du Sahara de Paul Vuillot, membre de la société de géographie, parue à Paris en 1895 et qui évoque la grandeur de la France, dans sa mission civilisatrice « l’héritage des Romains en Afrique nous revient : l’Islam l’a recueilli, frappe aux portes de notre Sud algérien pour nous le transmettre : l’unification est déjà faîte du Tchad à la mer Rouge, par l’empire du Mahdi »… Cela fait partie du discours de l’époque, tel que le tient alors Victor Hugo six ans plus

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