Safi et son territoire
320 pages
Français

Safi et son territoire , livre ebook

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320 pages
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Description

Ville moyenne, Safi a connu entre la fin du 12è et le 16è siècle, une évolution sociale, économique et politique représentative des mutations que connaissait alors l'ensemble de la partie méridionale du Maroc à la suite de l'arrivée et de l'installation de populations arabes bédouines. L'équilibre de la cohabitation entre les différentes populations est rompu par l'occupation portugaise (1508-1541). L'ouvrage scrute les différentes manifestations de cette évolution et souligne la complexité de l'arabisation loin des débats passionnés sur "l'invasion hilalienne".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2008
Nombre de lectures 426
EAN13 9782296211414
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Remerciements
À la mémoire de mon père À ma mère et à toute ma famille À Fanny
La publication de cet ouvrage n’aurait pas été possible sans le soutien et les encouragements de Denis Menjot, qui a accepté d’accueillir ce livre dans cette collection. Qu’il trouve ici l’expression de ma vive reconnaissance. Je tiens ausssi à dire ma profonde gratitude et mon amitié à Pierre Guichard dont les remarques judicieuses, les corrections et le soutien indéfectible ont beaucoup apporté à l’ensemble de mes recherches et à cet ouvrage en particulier, et je le remercie particulièrement pour avoir accepté d’en rédiger la préface. Toute ma reconnaissance s’adresse à Dominique Augerd qui a assuré, avec sa patience et sa maîtrise technique, la réalisation matérielle de la maquette de l’ouvrage et le traitement informatique de l’ensemble de la documentation cartographique, graphique et photographique. Je ne saurais oublier tous ceux qui ont contribué par leurs remarques et leurs orientations, de près ou de loin, à la réalisation et à l’évaluation de ma thèse, dont cet ouvrage est issu : en premier lieu, André Bazzana qui en a assuré la direction, Bernard Rosenberger, Robert Durand, JeanMichel Mouton, JeanMichel Poisson et Philippe Sénac qui composèrent, avec Pierre Guichard, le jury de thèse. Cette recherche n’aurait pas vu le jour sans l’amabilité et la coopération des habitants des différentes localités étudiées, ni sans l’aide irremplaçable de Monsef, Ahmed, Hassan, Ihsan, Mohammed, et de ‘Abd Allah alMushtaraî et Mohammed Sqalli.
Y. Benhima
PRÉFACE
1 Le livre présenté ici est issu d’une thèse soutenue à Lyon . Son directeur aurait à l’évidence autant de titres que moi à le préfacer. Ce n’est pas uniquement son intérêt scientifique que je souhaite faire ressortir ici, mais le point de vue un peu différent de l’ancien directeur de l’UMR 5648 (« Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux »), équipe d’accueil de l’école doctorale dans le cadre de laquelle le travail que l’on a sous les yeux a été réalisé entre 1997 et 2003. Le titre que porte encore cette formation de recherche exprimait bien les ambitions qui avaient présidé à sa création en 1994, par un groupe consistant de chercheurs dont un bon nombre s’intéressaient au versant sud de l’espace méditerranéen. Cela justifie l’arrivée à Lyon l’année suivante, de deux étudiants marocains 2 lauréats de l’INSAP de Rabat , dotés de bourses du Ministère français des Affaires Étrangères. D’autres arriveront les années suivantes. Avec quelques autres étudiants venus aussi du Maroc mais non boursiers et un certain nombre de doctorants tunisiens, ils ont fait pendant quelques années de notre centre lyonnais la formation médiéviste française comptant le plus grand nombre de jeunes chercheurs en formation venus du Maghreb. Sans les compétences d’André Bazzana, il n’aurait pas été possible d’assurer à Lyon (où ils trouvaient par ailleurs un encadrement suffisant en histoire de l’Orient et de l’Occident musulmans, ainsi que l’aide d’une formation très tournée vers l’archéologie médiévale en général) la direction de ces thèses d’histoire et d’archéologie. Qu’il me soit permis d’avouer que j’éprouve une certaine fierté à avoir, dans la position de responsable de l’UMR que j’ai occupée de 1994 à 2002, contribué autant que je le pouvais à rendre cette orientation possible. Je suis heureux de voir paraître en France la première de ces thèses à être éditée, une dizaine d’années après la venue de son auteur à Lyon grâce à Denis Menjot, qui, prenant à son tour la responsabilité de l’équipe, a bien compris l’intérêt de ce qui s’était fait précédemment, et a fait son possible pour maintenir ce qui pouvait l’être.
La partie centrale de la zone côtière atlantique du Maroc étudiée dans cet ouvrage, qui a pour centre Safi, correspond à un espace que l’on peut considérer, de façon très approximative, comme mesurant quelque deuxcents kilomètres du nord au sud, et une centaine d’est en ouest. Son peuplement était initialement, avant l’émergence de Safi dans les sources, constitué par les groupes berbères Doukkala, qui ont donné leur nom à la région. En traitant de ce terme évocateur à la fois d’une région et d’un groupe humain, Yassir Benhima pose bien une
1.Espace et société rurale au Maroc médiéval. Stratégies territoriales et structures de l’habitat : l’exemple de la région de Safi, thèse dirigée par André Bazzana et soutenue en décembre 2003. 2. Institut national des sciences de l’Archéologie et du Patrimoine. Tous deux ont maintenant obtenu des postes dans l’enseignement supérieur marocain.
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Safi et son territoire. Une société dans son espace
question de fond de l’histoire maghrébine (p. 6971), celle du rapport entre ancrages territoriaux et références « tribales », position du problème qui sert ensuite très utilement de base à son étude des différentes « tribus » dukkaliennes, appréhendées dans leur dimension à la fois généalogique et spatiale (voir par exemple le remarquable passage consacré aux Banû Mâguir, p. 7374). En renversant quelque peu la perspective adoptée dans l’ouvrage, on pourrait observer que, du point de vue de l’histoire de l’Occident, le cas de Safi est intéressant comme « ultime épisode de la dynamique d’expansion de la société féodale occidentale au détriment de l’Occident musulman » (p. 241), cela entre 1508 et 1541, au moment même où commence l’épopée maritime qui va lancer les Portugais sur les routes de la circumnavigation africaine et en direction du Brésil, vers d’autres formes de « colonisation » du monde. S’inspirant des analyses de Josep Torró, Yassir Benhima inscrit celle de Safi dans la phase de la « diaspora aristocratique », antérieure aux migrations paysannes qui permettront une prise de possession plus efficace des territoires. A Safi, les occupants se cantonnent dans un espace urbain plus limité que celui de l’époque antérieure et bien fortifié, et se contentent d’une « prédation fiscale » imposée aux groupes araboberbères de la région, sans doute dans une certaine continuité avec les appareils étatiques antérieurs (p. 253254), mais avec des effets désastreux sur le peuplement de la région du fait de la guerre continue menée pour parvenir à maintenir cette domination locale, et des efforts des Wattassides pour rétablir leur contrôle sur la région (p. 258262). Du point de vue de l’histoire du Maroc, Yassir Benhima a évidemment utilisé des sources arabes dont la plupart ne sont guère accessibles aux historiens européens. Mais, après A. Bouchareb, dont les travaux en arabe ne sont guère connus en France, il a, à l’exemple de ce qui a été fait pour les musulmans de Valence à partir des textes contemporains de la Reconquête, utilisé largement les documents tirés des archives portugaises pour tenter de jeter un peu de lumière sur l’organisation et l’évolution d’une société « sans archives », et qui n’a guère produit non plus d’historiographie en dehors d’un texte hagiographique fondamental, leTashawwufd’alTâdilî. Archéologue de formation, et s’inspirant aussi des travaux de terrain qu’avec André Bazzana nous avons menés dans l’ancienSharq alAndalus, il a tenté, dans les limites des possibilités de temps et de moyens que lui accordaient ses études à Lyon, d’appréhender, à partir de premières prospections, des réalités 3 archéologiques encore ignorées. Dans un remarquable article , d’autres anciens doctorants lyonnais viennent de montrer avec éclat à quel point l’histoire maghrébine pouvait être renouvelée, peutêtre fondamentalement, d’un point de
3. Jean Pierre Van Staëvel et Abdallah Fili, « Wa wasalnâ ‘alâ barakat Allâh ilâ Igîlîz : à propos de la localisation d’IgîlîzdesHarga, le hisn du Mahdî Ibn Tûmart »,AlQantara, XXVII/1, 2006, p. 153194. Les prospections dont il est rendu compte dans cet article semblent bien résoudre le problème controversé du lieu géographique où se constitue et s’affirme d’abord, dans l’Atlas et non dans le Sous, le mouvement almohade, ce qui peut aider à mieux comprendre la nature même de ce dernier, si fondamental dans l’histoire du Maroc et de l’Occident musulman dans son ensemble.
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vue à la fois régional et plus largement maghrébin, par de tels travaux. Les résultats plus modestes sans doute du point de vue de l’archéologie, que l’on trouvera dans cet ouvrage, obtenus antérieurement et dans le cadre d’une thèse nouveau régime, sont loin d’être négligeables, comme en témoigne l’illustration de l’ouvrage. On ne peut qu’espérer voir d’autres chercheurs s’engager dans la même voie, illustrée particulièrement dans notre UMR lyonnaise par les travaux de JeanMarie Pesez et de ses élèves. Yassir Benhima est très conscient des lacunes documentaires qui ont rendu son travail difficile. Il parle ainsi, s’agissant de la région dont il traite, de l’ « amnésie désolante » des textes historiques (p. 55). Il évoque pertinemment, avec une excellente formule, l’ « imperméabilité » des sources qu’il utilise aux manifestations du social (p. 43). Dans les mêmes pages, où, sans oublier celuici, il se réfère nécessairement à un Maghreb plus large que le seul Maroc atlantique médiéval, il analyse très finement les limites et les possibilités de certains types de sources. Ainsi, aux pages 4344, le faitil pour les ouvrages hagiographiques, en s’appuyant sur les suggestions d’auteurs occidentaux comme Michel de Certeau. Sur certains points pour lesquels la documentation est très pauvre, des lectures étendues permettent d’aborder tout de même de façon suggestive et nuancée des questions que l’on ne peut éviter, tant elles ont été évoquées, lorsque l’on se situe d’un point de vue universitaire occidental, comme celles de l’organisation de la parenté, de la situation de la femme et des comportements sociaux à cet égard dans la société traditionnelle. D’excellentes pages sont consacrées à ce sujet (3442). La bonne connaissance des travaux des anthropologues, comme P. Bonte surtout, mais aussi R. Jamous, celle des travaux français plus « historiens » de R. Ricard, P. de Cénival, B. Rosenberger, mais aussi bien sûr de ceux des auteurs maghrébins et espagnols (A. Bouchareb, M. ChapoutotRemadi, M. Marín, F.R. Mediano, etc ) nourrit la réflexion sur les exemples médiévaux tirés principalement du mêmeTashawwufd’alTadîlî, mais aussi de textes juridiques comme l’inépuisable, indispensable, et encore trop peu étudiéMiyârd’al Wansharîsî . Des contradictions entre les docteurs urbains et la catégorie que l’on peut supposer assez spécifique au Maghreb médiéval des « juristes bédouins » y sont relevées de façon très intéressante. On voit les premiers, soucieux de 4 préserver la pudeur féminine , traiter curieusement « d’innovation condamnable » le non voilement traditionnel des femmes bédouines, dont les seconds, soucieux de préserver une pratique habituelle, s’efforçaient au contraire de démontrer la légitimité. A la jonction de l’histoire sociale, de l’histoire du droit et de l’anthropologie, cela « illustre éloquemment la diversité des appréciations juridiques en fonction du milieu de production de la norme » (p. 40), fait que l’on
4. Comme souvent en histoire, en particulier celle du monde musulman où les évolutions n’ont pas fait disparaître les comportements anciens, ces problèmes ne sont pas « inactuels ». Ils font au contraire irruption dans nos sociétés européennes. Au moment où j’écris ces lignes, le Monde du 24 février 2007 consacre un article à la demande exprimée par le Conseil musulman de GrandeBretagne, la principale organisation représentative islamique du RoyaumeUni que, dans l’enseignement « garçons et filles puissent exprimer leur fidélité au concept musulman dehaya(pudeur) ».
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Safi et son territoire. Une société dans son espace
ne relève pas toujours assez lorsque l’on traite du droit musulman malikite. De très bonnes analyses sont, de la même façon, consacrées à d’autres problème de la vie médiévale maghrébine que les médiévistes n’abordent que rarement. Ainsi Y. Benhima faitil ressortir que dans leTashawwufdéjà cité, les mois du calendrier musulman n’apparaissent pas (alors qu’il sont évidemment souvent mentionnés dans la littérature juridique urbaine), et que l’on se réfère plus habituellement au rythme saisonnier du calendrier solaire. Il rappelle que l’on trouve dans la littérature ethnographique des allusions à des tentatives d’articulation ou de conciliation du rythme religieux et du rythme « naturel » (p. 45). L’essentiel de la thèse porte sur l’espace, son occupation et sa gestion. Elle fait appel, moins sans doute que son auteur ne l’aurait souhaité, à des prospections de terrain. Cela dans le cadre à la fois contraignant et stimulant d’une bourse française qui dans le même temps lui donnait le moyen de réaliser son projet, mais restreignait ses possibilités de travail au Maroc. On en appréciera les résul tats même si ceuxci ne se présentent nullement comme exhaustifs. Dans certains cas, sans doute, la pauvreté des vestiges conservés empêche d’aller très loin dans la caractérisation des sites, comme par exemple pour le site de Sarnû, que l’on peut tout de même localiser (p. 206207). Les résultats sont plus parlants lorsque les constructions sont encore à peu près visibles, comme à Sûr Banî Maguîr (p. 203206), où l’on identifie de façon très intéressante la fortification centrale d’un espace montagneux tribal. Au centre de la thèse se trouve la question, intensément discutée dans le contexte « postcolonial » des années soixantedix, et quelque peu mise en veilleuse depuis cette époque, mais qui mérite certainement, pour l’ensemble du Maghreb, mais au cas par cas, d’être réexaminée de façon dépassionnée à la lumière de toutes les données disponibles, de l’impact des tribus hilaliennes sur les genres de vie et l’équilibre des sociétés locales. On saura gré à l’auteur d’avoir étudié le problème de façon précise, nuancée et avec le moins d’a priori possibles pour la région des Doukkala, où l’époque postalmohade est dominée par cette question. On peut ainsi jusqu’à un certain point, les documents portugais aidant, reconstituer le paysage des campagnes environnant Safi, ville très liée à ses abords ruraux et tribaux, comme le montre l’intéressante constatation faite dans une lettre de 1509 adressée à la cour portugaise, que la prospérité de la ville est pour une bonne part liée à l’emmagasinage des grains des Arabes ‘Abda (p. 225). C’est dans ces passages, où la prospection et l’étude de la toponymie s’appuient sur les indications fournies par les documents fiscaux, qu’apparaît peutêtre le mieux l’intérêt de l’utilisation des textes portugais. En dépit du rôle régional de Safi, seule véritable ville, dont la centralité justifie l’insertion de ce livre dans une collection d’histoire urbaine, le caractère fortement rural des réalités socioéconomiques de la région est bien mis en évidence. Le cas d’alMadîna, établissement que son nom même semblerait désigner comme « urbain » par excellence, montre bien que cette localité n’est guère marquée d’urbanité que par ce toponyme (p. 217218), et sans doute aussi
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par une enceinte édifiée par les Mérinides. Yassir Benhima note justement à cette occasion que l’on ne peut guère tirer de l’appareil, letâbiya(pisé) utilisé pour celleci aussi bien qu’à Sûr Banî Maguir, de conclusions sur la catégorie politico sociale ou ethnique « bâtisseuse », étatique dans un cas, tribale dans l’autre (p. 229). AlMadîna est, sans doute encore plus que Safi, très dépendante de son rôle protecteur des réserves des tribus arabes voisines, qui viennent y ensiler leurs récoltes (p. 225). Tout ce qui concerne cet aspect de la vie économique et sociale, tournant autour de la conservation des céréales, est d’un intérêt certain, soulignant bien, en dépit des conflits qui peuvent survenir, l’interpénétration des mondes sédentaire et nomade (p. 224227). Il y a sans doute bien d’autres choses à retenir dans ce livre, tant sur le plan d’une histoire locale du Maroc qui reste souvent encore à faire que, d’une façon plus générale, sur celui de l’évolution du Maghreb entre l’âge classique et le début de l’époque moderne ; mais cette perspective régionale me paraît, du point de vue plus ample de l’histoire des relations entre Occident chrétien et Occident musulman, dépassée par tout ce que le travail apporte, s’agissant aussi bien des faits historiques que de la réflexion qu’ils suggèrent, sur l’épisode précis de l’occupation portugaise de Safi et de l’ébranlement des structures autochtones qu’il produit. L’événement est peutêtre d’autant plus intéressant qu’il est assez strictement limité dans le temps, donc assez bien « observable ». Il n’est qu’un moment de l’expansion occidentale aux dépens du Maghreb, dans un cadre géopolitique qui met en présence d’un côté le dynamisme d’une monarchie et d’une société 5 portugaises dont la cohérence favorise l’essor économique et militaire , de l’autre un complexe sociopolitique où se juxtaposent plus qu’ils ne s’articulent 6 fortement le pouvoir musulman traditionnel et les fortes réalités tribales locales, souvent antagonistes politiquement même si bien des facteurs locaux les rendent économiquement complémentaires, dont est composé le pays. Il est tout à fait intéressant que cet épisode soit ici vu par un chercheur marocain, utilisant toutes les ressources que mettent à sa disposition les sources arabes, portugaises et un début d’exploitation des données archéologiques. Il est évidemment à souhaiter que ce travail ouvre la voie à d’autres.
Pierre Guichard
5.. On pense évidemment à tout ce qui a été écrit dans le cadre des travaux menés il y a quelques années sur l’apparition durant cette période de l’ « Etat moderne » en Europe ; voir par exemple les contributions, et plus parti culièrement celles consacrées au Portugal par José Mattoso et Bernard Rosenberger dans :Genèse de l’Etat moderne en Méditerranée. Approches historique et anthropologique des pratiques et des représentations,Ecole Française de Rome, 1993. 6. L’une des plus remarquables réflexions sur ce thème crucial, appuyée sur le point de vue très éclairant d’un auteur contemporain de la période étudiée par Yassir Benhima, me paraît être le travail déjà un peu ancien d’Abdessalam Cheddadi, « Le pouvoir selon Ibn Khaldûn »,Annales E.S.C., maiaoût 1980, p. 534550.
Revues et ouvrages :  Annales ESC:Annales économie, société civilisation; devient ensuiteAnnales HSS:Annales Histoire Sciences Sociales.  JESHO:Journal of economic and social history of Orient.  R.O.M.M.:Revue de lOccident Musulman et de la Méditerranée, devient ensuiteR.M.M.M.:Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée.  S.I.H.M. : LesSources Inédites de lHistoire du Maroc.
Abréviations A. = Awlâd ; b. = ibn ; B. = Banû, Banî ; éd. = édition ; fig. = figure ; trad.= traduction.
bi O. R SAFI Agûz O. Tansitt s è Marrakech O. Dad Ouarzazate HAUT ATLAS Agadir Taroudant O. Daraa O. Sous
Rabat
Azammûr
Meknès
0
Rhéris O.
O. Ziz
OCÉAN ATLANTIQUE
oulouya M O.
Sabta
FILALT TA
MOYEN ATLAS
RIF
Oujda
MER MÉDITERRANÉE
Tanger
200 km
O. Sebou
Fès
Taza
JBALA
ANTI ATLAS
Avertissement En raison de contraintes techniques et éditoriales, un système simplifié de translittération des mots arabes a été adopté. Les points diacritiques ne sont pas signalés. La hamza (uniquement en position médiane ou finale) et le ayn sont signalés par un . Les voyelles longues sont marquées par des accents circonflexes (â, î, û).  Les noms de lieux connus et souvent cités dans ce travail seront écrits selon lorthographe française. (ex. Fès au lieu de Fâs ; Marrakech au lieu Murrâkush). Les toponymes moins connus sont transcrits. Les formes dialectales des toponymes et des ethnonymes araboberbères sont privilégiées (Jbal au lieu du classique Jabal).  Les mots berbères seront transcrits avec le même système de translittération que les mots arabes. Même si ce dernier savère inapproprié pour rendre les spécificités de la langue berbère, il permet déviter la multiplication dans un même texte de différents systèmes de translittération. Lutilisation de la lettre gu” est ainsi respectée.
Figure 1. Carte générale du Maroc et situation de Safi
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