Sioux de l escadrille Lafayette (Les)
36 pages
Français

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Sioux de l'escadrille Lafayette (Les) , livre ebook

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Description

Un an avant l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre le 6 avril 1916, de jeunes gens constituèrent « l'escadrille La Fayette » à la demande des autorité de leur pays. Il s'agissait d'universitaires, d'enfants de riches familles ou de « marginaux » qui deviendront célèbres, comme Raoul Lufbery, l'As aux 17 victoires, ou Eugene Bullard, champion de boxe, premier pilote noir de l'histoire de l'aviation, qui sera honoré du titre de héros français par le général de Gaulle, qui l'invita officiellement aux cérémonies du premier 11 Novembre de sa présidence. Ces volontaires sont restés dans nos mémoires pour les exploits qu'ils accomplirent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782336846101
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0474€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Franz V AN D ER M OTTE





Les Sioux de l’escadrille Lafayette


Sept aviateurs américains engagés pour la France
Du même auteur

Du même auteur

L’immigration, L’Harmattan
Le destin du Colonel Rossel, L’Harmattan
Louise Michel, L’Harmattan
La laïcité (avec Christophe Heckly), Les Points sur les i
Jeanne Labourbe, Les Points sur les i
Fusillés par la Patrie, Les Points sur les i
La Rose blanche. Cinq jeunes chrétiens défient Hitler,
L’Harmattan










© L’Harmattan, 2018
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 9782336846101
Exergue

Il n’y a rien de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat ; l’homme qui chante, l’homme qui bénit, l’homme qui se sacrifie.
Baudelaire
Le vrai tombeau des morts est le cœur des vivants.
Jean Gisclon Ancien du groupe Lafayette, breveté pilote militaire à 19 ans.
Chaque vol est un roman, chaque victoire une épopée. Ils sont la chevalerie de cette guerre, « sans peur et sans reproche » ; et ils rappellent les actions légendaires des chevaliers, non seulement par l’audace de leurs exploits, mais aussi par la noblesse de leurs esprits.
Extrait d’un discours de Lloyd Georges Premier ministre du Royaume-Uni, octobre 1917
L’époque où les armées sur terre ou les marins sur mer pouvaient décider du destin d’une Nation est révolue.
La principale force de défense et la puissance de porter la guerre chez l’ennemi sont passées dans les airs.
Général Billy Mitchell
S OMMAIRE
Couverture
4 e de couverture
Du même auteur
Exergue
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION Des chevaliers
CHAPITRE 1 : Des jeunes Américains s’engagent pour la France
CHAPITRE 2 : Forcer le destin pour piloter
CHAPITRE 3 : Combats et missions de l’escadrille Lafayette
CHAPITRE 4 : Combattre dans l’honneur
CHAPITRE 5 : En dehors des combats : la vie… !
CONCLUSION : Le rideau tombe sur l’épopée française
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Georges Guynemer
Extraits des lettres de gilbert de lafayette à sa sœur et de Kiffin Rockwell à sa mère
Quarante-deux pilotes servirent à l’Escadrille « Lafayette » du 18 avril 1916 au 18 février 1918, quatre français et trente-huit Américains
« As » célèbres de la Grande Guerre (Liste non exhaustive)
Emblème de l’Escadrille Lafayette
Les quatre premiers pilotes américains de l’escadrille Lafayette et leur officier français : le capitaine Georges Thénault
Raoul Lufbery se détend avec les mascottes Whisky et Soda
Jean Jusserand devant un bombardier
L’histoire aux Éditions L’Harmattan
Adresse
A VANT-PROPOS
Les hommes disparus jeunes sont de vigoureux voyageurs qui font vite une route que les hommes moins forts achèvent à pas lents.
Chateaubriand
Ils avaient vingt ans et pour la plupart quelques semaines ou au mieux quelques mois à vivre. Ils étaient « insupportables » aux yeux de la hiérarchie militaire qui sanctionnait leurs excès.
Pourtant, si le choix leur avait été donné entre disparaître en plein ciel ou figurer au terme d’une vie, couverte de décorations, dans quelque cérémonie commémorative, ils auraient certainement préféré choisir la mort glorieuse du combattant.
I NTRODUCTION Des chevaliers
Au début de la Première Guerre mondiale, l’emploi de l’aviation faisait débat au sein de l’état-major. L’infanterie restait la reine des batailles, mais les premiers engagements de la cavalerie montraient qu’elle ne pouvait plus réaliser les missions de reconnaissance de façon satisfaisante.
Seules les photographies aériennes permettaient d’établir les cartes des réseaux des tranchées ennemies et à l’artillerie de tirer sur des cibles invisibles. C’est une reconnaissance aérienne qui informa l’état-major français du changement de marche de l’armée allemande à la fin du mois d’août 1914. Cette reconnaissance permit au général Galliéni, gouverneur militaire de Paris, de lancer son opération des « taxis de la Marne », et au général Maunoury d’engager la bataille de l’Ourcq, prélude à celle de la Marne.
Le rôle de reconnaissance fut de plus en plus dévolu aux « observateurs aériens », qui prirent l’habitude de s’armer lors de leurs missions.
La première victoire aérienne de l’histoire du combat aérien fut celle de Joseph Frantz et de son mitrailleur Louis Quénault, le 5 octobre 1914, date à laquelle ils avaient abattu un aviateur allemand : l’aviation de chasse était née !
Puis on créa des escadrilles de bombardement. Dès l’automne 1914, le Royal Naval Air Service bombarda les hangars des aéroports de Cologne, de Düsseldorf et de Friedrichshafen.
C’est un Français, le capitaine Happe, qui est considéré comme le « père » du bombardement dit stratégique. Celui-ci consiste à frapper derrière les lignes ennemies les installations militaires dont la destruction a un impact direct sur la conduite de la guerre.
Les jeunes hommes qui pilotaient ces appareils risquaient leur vie à chaque sortie, les meilleurs d’entre eux, appelés les « As », étant connus du camp adverse. Ils peignaient leurs appareils de couleurs voyantes et adoptaient des symboles connus pour être craints de leurs adversaires, comme les chevaliers du Moyen-Âge.
Le capitaine Thénault, lorsqu’il prit le commandement de l’escadron des volontaires américains qui venait d’être créé, eut l’idée de doter ses pilotes d’un totem qui rappelait l’Amérique : une tête de Sioux. C’était un emblème qui figurait sur les boîtes de munitions, il fut dessiné par le mécanicien Suchet et le sergent pilote Willis. Il orne encore de nos jours les avions de l’unité de chasse Lafayette basée à Istres.
Ce symbole de force sauvage, de combativité et de courage, rappelant les guerriers intrépides des grandes plaines américaines, fut aussitôt adopté. Il contribua grandement à rendre populaire l’escadrille auprès de l’opinion publique et nombre de caricatures humoristiques présentèrent les volontaires américains en guerriers, attrapant leurs adversaires allemands au lasso.
Cet emblème collectif n’empêchait pas les pilotes d’avoir leur propre marque : un papillon pour Georges Thénault, un svastika pour Raoul Lufbery, un « T » rouge pour William Thaw, une devise : « Tout sang coule rouge » pour le pilote noir Eugène Bullard, le « Vieux Charles » pour Guynemer ou le « Grand Charles » pour Pierre Clostermann, qui fut l’As français de la Seconde Guerre mondiale aux 33 victoires homologuées.
Ces insignes distinguaient les pilotes et leur faisaient l’obligation d’être valeureux et intrépides. Les ennemis allemands savaient avec qui ils engageaient un combat aérien, ce qui dut en faire réfléchir plus d’un avant de se lancer dans l’action.

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