La sophrologie analytique
342 pages
Français

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La sophrologie analytique , livre ebook

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Description

La sophrologie d'origine entend être la science d'une conscience souveraine qui, par le biais d'une détente guidée, entraîne une prise de conscience du corps sans considérer l'inconscient à l'origine. L'objectif est de faire prendre conscience aux praticiens de leurs responsabilités dans la pratique d'une "relaxation bien-être" déclencheuse d'une émotion génératrice de parole et d'interprétation, en précisant la part de l'analyse sans se référer à la psychanalyse, mais sans en éluder les principes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 382
EAN13 9782336258225
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La sophrologie analytique

Jean-Pierre Hubert
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296129603
EAN : 9782296129603
Sommaire
Page de titre Page de Copyright PREFACE AVANT-PROPOS BREF RAPPEL HISTORIQUE PREAMBULE INTRODUCTION: - Sophrologie et psychanalyse PREMIERE PARTIE : Précurseurs, origines et principes de la sophrologie
1. Historique : création de l’Ecole 2. Qu’est-ce donc que la sophrologie ? 3. Comment situer la sophrologie ? - Représentation que nous nous faisons de l’objet. 4. La Conscience 5. Du Behaviorisme (WATSON et JBROADUS) 6. Le Structuralisme 7. Clé de la relation : le Transfert 8. Conclusion 9. Les grands précurseurs 10. Johannes Heinrich SCHULTZ 11. Le yoga source orientale de la sophrologie 12. Dans la culture occidentale : l’hypnose à la source de la sophrologie 13. A la source de la sophrologie analytique : la psychanalyse 14. Les écrits de Jacques LACAN et la cause freudienne 15. Emmanuel LEVINAS 16. Wilhelm REICH et le langage du corps 17. Georg GRODDECK et le Ça 18. Léon CHERTOK et l’hypnose inductrice 19. Réflexions sur l’évolution d’une sophrologie analytique
DEUXIEME PARTIE : - La sophrologie analytique ou sophranalyse
1. Généralités 2. Protocole de la sophrologie analytique 3. Six exemples de cures sophranalytiques
CONCLUSION ANNEXE 1 : - Biographies ANNEXE 2 : - Bibliographie ANNEXE 3 : - Test d’association ANNEXE 4 : - Préambule au Code de Déontologie : Convention Européenne de Sophrologie Faculté Européenne de Sophrologie
Je remercie vivement Marie Le COZ, Energéticienne, qui a travaillé à l’élaboration du présent livre.
Elle a “trituré” mon texte avec intelligence et finesse, quand celui-ci ne paraissait pas totalement limpide au sophrologue néophyte. Elle m’a ainsi aidé à rendre cet ouvrage aussi accessible que possible au plus grand nombre.
Jean-Pierre HUBERT
PREFACE
par le Docteur Jacques DONNARS
Ancien Président de la Société Française de Sophrologie
Nous sommes des ouvriers qui travaillons à l’épanouissement et à la joie de l’homme.
La conscience n’est pas autre chose que la rencontre d’un greffon qui est langage sur un greffé qui est notre corps préparé pour cette incroyable rencontre. La rencontre est donc intermédiaire entre le vécu d’un côté et le mot de l’autre. Elle écrit à cheval sur ses deux systèmes. Elle est comme une serrure qui va pouvoir faire passer les informations venues par le mot, par la langue, et celles qui sont venues seulement par le corps.
A la rencontre de ces deux chemins va alors s’élaborer une structure qui va s’établir en fonction du désir.
Le but n’est pas le fait de paraître mais le fait d’être. C’est tout le travail que nous propose la sophrologie analytique à l’heure où il était temps de préciser ses modalités et ses exigences.
Je suis sensible au travail remarquable de Jean-Pierre HUBERT. Il représente une solide formation et aussi un long chemin de cinq décennies où nos voies se sont rencontrées. Ce chemin a bénéficié d’une complicité malicieuse où j’ai pu apprécier la très grande culture de Jean-Pierre. “Du corps à vivre” à “l’Ecole de la conscience” , de séminaires en maintenances à travers le monde, nous nous sommes confortés d’une estime et d’une affection qui ne se sont jamais démenties.
Je suis persuadé que ce livre ouvrira des voies de réflexions utiles tant aux sophrologues confirmés, qu’aux étudiants et à toute personne intéressée par l’humanisme.
Jacques DONNARS
AVANT-PROPOS
par Aziz AMEUR
Président de la Faculté Européenne de Sophrologie
La sophranalyse : La conscience pure comme but ultime ou le réaménagement du système de référence comme but ultime ?
C’est une question d’essence sophroanalytique et elle n’est pas la seule. Poser cette question, c‘est s’interroger sur la structure et la finalité de la sophranalyse.
La sophranalyse n’a pas reçu à ce jour tous les développements théoriques et méthodologiques possibles. La technique a été décrite par Jean-Pierre HUBERT dans l’un de ses ouvrages le “Traité de sophrologie - tome 2 : Outils et Méthodes ” . Il nous dit que la sophranalyse a été décrite très rapidement par Alfonso CAYCEDO et qu’elle fut pendant longtemps passée sous silence, du moins régulièrement négligée. Et pourtant, pour lui (Jean-Pierre HUBERT), cette méthode demeure fondamentale. Elle est très spécialisée.
La sophranalyse utilise et exploite l’état sophronique à des fins analytiques. Elle utilise essentiellement la technique d’association qu’on retrouve dans les autres approches analytiques (freudienne, jungienne, cycle supérieur du training autogène de SCHULTZ et le rêve éveillé dirigé de DESOILLE).
Dans la pratique, le moyen le plus utilisé par les sophroanalystes est la méthode d’association du cycle supérieur du training autogène de SCHULTZ et surtout les trois ou quatre premiers exercices. Ensuite, la chaîne des associations du sophroanalysant se trouve entretenue par ses propres productions symboliques. Les associations produites en état sophronique sont triées et utilisées à leur tour comme logos.
Le moyen n’est pas la fin. Quelle est alors la fin ou la finalité de la sophranalyse ?
Commençons par faire un peu d’étymologie. Le mot “analyse” est formé à partir du terme grec “analusis” qui signifie “décomposition”, lui-même formé du verbe “luein” qui signifie “décomposer”.
En chimie, une «analyse» est l’action de décomposer une substance en séparant et en identifiant ses constituants grâce à des réactifs spécifiques.
En philosophie, l’analyse est une méthode qui vise à comprendre un objet en le décomposant en ses constituants. Elle établit tout d’abord des critères permettant d’identifier les composants. Appliquée à des concepts, l’analyse produit des catégories  : le concept de catégorie est stable par décomposition analytique. Une catégorie se décompose en plusieurs sous-catégories.
Le mot «analyse» désigne donc une décomposition, c’est-à-dire une opération intellectuelle consistant à décomposer un tout en ses éléments essentiels, afin d’en saisir les rapports et de donner un schéma de l’ensemble. C’est ce schéma d’ensemble que la sophranalyse permet au sophroanalysant d’appréhender.
“C’est le schéma de significations.”
Appréhender ce schéma de significations est une première finalité de la sophranalyse.
Le terme “analyste” désigne le spécialiste d’un type d’analyse (analyse biologique par exemple, analyse en mathématiques, analyse morphosyntaxique, analyse musicale, analyse littéraire, analyse informatique, analyse psychique ou psychologique ou selon les usages psychanalyse, …).
Pour analyser, l’analyste dispose d’une grille explicite et implicite d’analyse. Il s’agit de catégories préétablies. Mais il reste suffisamment ouvert à d’autres catégories susceptibles d’émerger pendant le processus analytique.
Par conséquent, on n’analyse pas pour analyser, on ne décompose pas pour décomposer. On décompose par rapport à un système de sens préétabli soit sur des données théoriques soit sur des critères conceptuels. Analyser se fait par rapport à une grille de lecture, elle-même ayant un but et une finalité : La psychanalyse freudienne analyse dans une finalité de libérer la pulsion sexuelle et d’assouplir les mécanismes de défenses. La psychanalyse jungienne analyse dans une finalité d’appréhender le Soi en saisissant au préalable les archétypes. L’analyse lacanienne analyse dans une finalité d’appréhender le “Phallus” dans son inaccessibilité par la forclusion. L’analyse reichienne analyse dans une finalité de libérer la pulsion sexuelle dans sa dimension bioénergétique en assouplissant la cuirasse musculaire et en élaborant les défenses de la cuirasse caractérielle. L’analyse existentielle et phénoméno-structurale analyse dans une finalité de signification de l’Etre et de son devenir dans le monde.
Maintenant comment se déroule concrètement le processus analytique chez l’analysant ?
L’analysant prend conscience d’abord pour élaborer ensuite et dégager des significations. L’analysant cherche à appréhender “le schéma de signification”. Il prend conscience de quelque chose qui est ou qui a toujours été en lui, non présente à l’esprit de manière consciente.
“La prise de conscience est dans sa définition théorique, selon Roger MUCHIELLI (en 1967), la reconnaissance par le sujet lui-même des formes qui, a priori, structurent le

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