La statique et ses secrets à l usage des ostéopathes
170 pages
Français

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La statique et ses secrets à l'usage des ostéopathes , livre ebook

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170 pages
Français

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Description

Cet ouvrage offre un regard unique et original sur la statique vertébrale et permet d'effectuer un diagnostic vrai sur tous ses déséquilibres (hernies discales, gonalgies chroniques, lumbagos, ...) Il s'agit d'une méthode exclusive qui parle de points fixes, de points mobiles, de bras de leviers ; d'autant de principes mécaniques qui existent sur terre dont le corps humain est le représentant. La compréhension des principes énoncés peut servir de référence à toute thérapeutique axée sur l'harmonie et l'équilibre du corps. (Nombreux schémas et illustrations en couleur).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2014
Nombre de lectures 14
EAN13 9782336363004
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
René Bertora








La statique et ses secrets
à l’usage des ostéopathes
Copyright

© L’Harmattan, 2014
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris

www.harmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-71311-3
Avant-propos
Cet ouvrage est la réédition d’un livre écrit en 2007. Tout change et évolue. Bien que son fond demeure identique, j’ai largement modifié la forme de ce nouvel exemplaire en essayant de le rendre plus clair que possible aussi bien au niveau du texte que celui des schémas.
J’en souhaite une approche encore plus profitable au lecteur.
Première partie Généralités
I. Introduction
A l’occasion des passages d’examens cliniques où j’ai eu l’honneur d’être examinateur, il m’est apparu évident, faute d’expérience, que la plupart des postulants exprimaient une certaine difficulté à effectuer un diagnostic vertébral fiable.
Le problème majeur consiste depuis toujours à connaître l’emplacement de la lésion primaire et d’effectuer un traitement vertébral en toute sécurité. Cet ouvrage est un outil de diagnostic dont l’objectif est de fournir au praticien le moyen de trouver rapidement les clés à l’origine des déséquilibres statiques qu’il pourra utiliser en toute circonstance.
Jeune diplômé, j’aurais personnellement aimé obtenir des réponses claires à ce sujet et l’idée de cet ouvrage est créée à cet effet. Il représente le fruit de mes apprentissages et de mon expérience de ces quelques quarante dernières années et devrait aider tout praticien à régler rapidement les problèmes aigus ou chroniques en proposant une solution rapide et durable.
Cet exposé constitue le premier barreau de l’échelle de la pratique Ostéopathique. C’est par les manipulations vertébrales que nous commençons à pratiquer. Les erreurs de diagnostic sont généralement la cause de la suspicion des techniques de « thrust vertébral ». La tendance actuelle répond volontiers à la demande du patient qui répugne à recevoir des thrusts dans son traitement. Cet inconfort thérapeutique a amené les nouvelles générations de praticiens à leur préférer des techniques plus douces. Souvent floues, imprécises. Si elles ont le mérite d’éviter les erreurs de diagnostic elles font courir le risque au praticien de diluer la lésion primaire parmi le cortège de compensations dont il est souvent l’auteur involontaire.
Un repositionnement judicieux sur l’objet précis d’un déséquilibre permet un gain de temps appréciable en toute sécurité pour un résultat cohérent et efficace à long terme.
Cette première étape doit toutefois être basée sur une argumentation logique. Avant de s’élancer vers les niveaux les plus subtils de ne notre art, le mieux n’est-il pas d’en appliquer correctement les premiers pas ?
Je souhaite que les débutants, ainsi que les professionnels plus confirmés, y trouvent un outil fiable, dont les règles leur permettront d’évoluer par la suite dans l’infinie subtilité du corps humain dans le maintien et le respect de la lignée philosophique d’A.T. Still.
La formation de base de cette approche originale m’a été enseignée à la fondation nationale d’Ostéopathie dont le siège se situe à St Etienne.
Les organisateurs des cours, membres fondateurs ont imposé alors à tous leurs étudiants une règle de confidentialité concernant la divulgation de notre formation, redoutant à juste titre que leurs découvertes ne parviennent à la connaissance de ceux qui critiquaient violemment les Ostéopathes bien que les plagiant constamment.
La reconnaissance officielle de l’Ostéopathie étant acquise, je me sens délié de l’obligation de réserve imposée à l’époque. Il n’est plus temps, je pense, de conserver à présent de par nous ces « secrets », mais plutôt d’ouvrir les frontières de nos connaissances le plus largement possible. Notre démarche doit consister à abattre des murs plutôt que de les dresser entre nous et ce, au bénéfice final de la santé.
II. Notion de lésion Primaire
Si nous en croyons les généticiens, la lésion vraiment primaire serait enfouie dans les méandres secrets de nos chromosomes. La prise de conscience de cette vieille évidence m’est apparue rassurante quelque part, puisqu’elle justifiait un certain nombre de nos redoutables échecs.
Les élèves de Madame Dolto soutiennent par exemple ‒ et je crédite volontiers cette hypothèse ‒, que les traumatismes psychologiques des mères gravides auront une influence négative sur le comportement psychique et physique de leur enfant.
Les traumatismes crâniens du nourrisson arrivent donc, à la réflexion, déjà bien tard pour être décrétés « primaires » par l’Ostéopathe. La liste est longue de ces lésions qui échappent notre contrôle et à notre traitement, en commençant par les séquelles de vaccinations, l’empreinte de maladies infectieuses, ou encore dans notre mémoire, l’empreinte de déceptions amoureuses, adolescentes ou non. La lésion se trouve là, coincée entre une somme de traumatismes physiques, un deuil mal vécu, et une mauvaise hygiène de vie qui seraient tous à l’origine d’un déséquilibre somato-viscéral !
Chaque cellule, porteuse de son identité propre, placée dans un groupe de cellules influe sur le groupe dans lequel elle est située et implique une fonction originale de l’organe qu’elle contribue à constituer. Allopathes, Energéticiens, Homéopathes ont leur théorie personnelle pour rationaliser les dysfonctions organiques.
La médecine Chinoise, Freud, Reich repris par Lowen, plus récemment Hammer, évoquent la trace dans le soma d’empreintes émotionnelles à l’origine des désordres pathologiques ; « Nous n’avons pas un corps, nous sommes un corps ! ». Cette théorie, subodorée par les premiers Ostéopathes, a été confirmée ensuite par les recherches de J. Uppledger aux U.S.A sur les kystes d’énergie.
Le cortège des signes cliniques aboutissant à une maladie répertoriée est le reflet d’une somme de déséquilibres. Ces derniers ont sollicité une compensation de l’organisme jusqu’à la faillite de ses moyens d’adaptation pour aboutir à ce que nous constatons cliniquement au premier regard. Mais ce que nous voyons n’est pourtant qu’une partie visible de l’iceberg.
Devant la somme incommensurable des voies thérapeutiques offertes, les Ostéopathes eux même affirment utiliser autant de courants différents qu’il existe pratiquement de praticiens. L’astuce sera de faire œuvre de tolérance en admettant que la vérité réside dans le choix que nous considèreront comme étant le meilleur dans l’instant présent. Nous considèrerons que notre lésion primaire à nous, sera la première accessible à nos mains, après être allés le plus loin possible à la recherche de la cause d’une affection.
L’approche proposée dans ce livre indique la présence de la lésion primaire vertébrale dont l’influence se manifeste sur la statique.
Nous nous souviendrons que le déséquilibre vertébral modifie l’information nerveuse afférente ou efférente, par l’intermédiaire du ganglion pré vertébral. L’anomalie des stimuli affectant un métamère implique un déséquilibre qui entretient un état de dystrophie. Que la lésion ostéopathique soit viscéro-somatique ou encore somato-viscérale, la manipulation vertébrale sera indiquée dans la plupart des cas dans le but de supprimer le « feed back » nocicepteur. Libre ensuite à chacun de déterminer la façon dont elle sera incluse dans l’ensemble du traitement, que le diagnostic ait découvert une origine viscérale, faciale, périphérique ou encore somato émotionnelle.
III. Énergie / Structure
« Nous n’avons pas un corps,
nous sommes un corps. »

L’ostéopathie est une médecine holistique.
Le privilège du thérapeute résulte du fait qu’il agit sur le matériau le plus noble et le plus complexe qui soit : l’humain. La structure humaine, simple et organisée initialement a vu comme tout être vivant sur terre, devenir de plus en plus complexe au fil de son é

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